ReadLa Belle et la BĂȘte (12) from the story La Belle et la BĂȘte by mangyHoney (sak_history) with 2,118 reads. vampire, sasusaku. Chap
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LaBelle et la BĂȘte, de Jean Cocteau, France,. 1946, 1h40, Noir et Blanc.Avec Jean Marais, Josette Day. - Prix Louis Delluc 1945. PrĂ©sentation : - RĂ©sumĂ© : Un marchand Ă  demi ruinĂ© vit avec ses trois filles (FĂ©licie, AdĂ©laĂŻde et Belle) et. son fils, Ludovic. Belle est au service de ses deux sƓurs et elle a un amoureux Avenant. Son. pĂšre un jour dans le jardin d’un Ă©trange
12 JUINComme j’aime les photoshoots inspirĂ©s des contes ! Et celui-ci a une teneur particuliĂšre, car il est basĂ© sur un sujet rare, La Belle et la BĂȘte, mais surtout parce qu’il s’agit d’une demande en mariage. Chelsey, qui joue la Belle, ignorait totalement que son bien-aimĂ© allait poser la question pour de vrai, et pensait que ce n’était qu’un shoot. VoilĂ  l’histoire Chelsey est fan de Disney. Son copain Matt a donc eu l’idĂ©e de contacter Couture events et la photographe Sara France pour leur proposer ce shoot. Et bien sĂ»r, elle a dit oui. Quelle merveilleuse idĂ©e et quelle mĂ©morable demande. J’adore les dĂ©tails charmants comme les tasses de thĂ© version Sara France PhotographySource Jeux films pour DS, Couture eventsTu te reconnais dans l’esprit de My fair party » et souhaites partager les photos de ta jolie fĂȘte, une sĂ©ance photo, un faire-part ou parler de tes prĂ©paratifs ? N’hĂ©site pas Ă  nous contacter voir la page Contact.Mon nom est Lova et je suis passionnĂ©e de dĂ©co. J’adore organiser des jolies fĂȘtes anniversaires, soirĂ©es, brunchs, rĂ©ceptions, mariages, etc. Et si le thĂšme est original, c’est encore mieux ! ;- C’est pourquoi j’ai créé ce de l’article L'auteur Mon nom est Lova et je suis passionnĂ©e de dĂ©co. J'adore organiser des jolies fĂȘtes anniversaires, soirĂ©es, brunchs, rĂ©ceptions, mariages, etc. Et si le thĂšme est original, c'est encore mieux ! ;- C'est pourquoi j'ai créé ce blog.
Ilest possible de modifier, le texte, la police et la couleur d’écriture. Ce faire-part est Ă©galement rĂ©alisable dans d’autres formats et avec d’autres quantitĂ©s (minimum 25 exemplaires) Pour toutes questions ou personnalisation du faire-part de mariage Belle-Elodie, vous pouvez me contacter ici PinterestExploreWhen autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. 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Dans nos jeux de La Belle et la BĂȘte, vous pourrez vous occuper de Belle et la rendre plus jolie que jamais, faire le mĂ©nage dans le palais, aller au bal avec la BĂȘte, et bien plus

â„čAide ? âœđŸŒ CRÉATION VIERGE UINQUE 📜 FORMAT des faire-part/Carte LIVRET 4 FACES âœđŸŒđŸ“–Livret Qui S’ouvre faire-part âœđŸŒđŸ“– PERSONNALISABLE LIVRET RECTO VERSO 2 FACES âœđŸŒđŸŒ Recto-Verso Carte 📜 Recto-verso PARCHEMIN faire-part âœđŸŒ 🌠PERSONNALISABLE RECTO VERSO RECTO 1 FACE âœđŸŒđŸ—ș1 Face faire-part âœđŸŒ đŸ—ș PERSONNALISATION 1 FACE ♟Papeteries ComplĂšte Faire-part 💍 MARIAGE Faire-part đŸ‘¶đŸŒ ENFANTS đŸ§’đŸ»đŸ‘¶đŸŒLES FAIRE-PART ENFANTS Faire-PartđŸ‘±đŸŒâ€â™€ïžFille Faire-PartđŸ‘ŠđŸœGarçon Faire-Part UnisexeđŸ‘ŠđŸœđŸ‘±đŸŒâ€â™€ïž Faire-Part đŸ‘Żâ€â™‚ïžJumeaux 🛍DIVERS ThĂšmes đŸ‘ŒđŸŒANGES & Plumes đŸŒșCHAMPÊTRE 🖍PASTEL 🍓GOURMANDISE đŸșANIMAUX đŸ€”đŸŒđŸ‘°đŸœCOSTUMES đŸ’«GLITTERS Brillant 🐁MICKEY & Minnie đŸŠžđŸ»â€â™‚ïžđŸŠčđŸŒâ€â™€ïžSUPER HĂ©ros ✈VOYAGES 🏍🚔🚂MOTO Voiture Train 
 🏰ONCE Upon A Time 🌌NUIT ÉtoilĂ©e đŸŒčROMANTIQUE 🎹DESSINS Au Crayons đŸ‘§đŸœCollection Danalyne 🎂ANNIVERSAIRES 🌟Étincelles Magique đŸœ PLANS DE TABLE 🌉Toile Photos đŸ–ŒMagnet Frigo 💌PORTE NOM 🍭 PORTES DRAGÉES 🧧POCHETTES Faire-Part 🏝Serviette De Bain 🍮Menu đŸ™đŸŒRemerciements đŸ“©Carton Repas/RĂ©ponse 📔Livre D’Or / Livre Photos 🎉Occasions À Saisir 📆Save The Date Menu ...Une jolie crĂ©ation Ă  personnaliser... NotĂ© sur 5 basĂ© sur 1 notation client 1 avis client Le prix est dĂ©gressif Ă  partir de 60 faire-part. J'adore crĂ©er moi mĂȘme! 1- Personnalisez đŸ‘‡đŸ» Sur Ordinateur personnalisez en Direct Sur tel personnalisez en , rentrant vos textes 2- Choisissez les options đŸ‘‡đŸœ Remplissez votre texte en dessous đŸ‘‡đŸŒ SEULEMENT SI VOUS ETES SUR TEL OU TABLETTE. ⚠Sur ordinateur vous avez personnalisĂ© en direct votre faire-part donc vous n'ĂȘtes pas obligĂ© de rentrer de nouveau le texte⚠. âœđŸŒ Rentrez votre texte -PremiĂšre page-âœđŸŒRentrez votre texte - Page gauche et droite-âœđŸŒRentrez votre texte - DerniĂšre page dos-🧐 Dites nous tout âœđŸŒLaissez au crĂ©ateur des instructions de changements de couleur ou crĂ©ateur vous contactera avant l'impression pour vous montrer votre faire-part pour que vous le validiez avec lui . Rien ne part en impression sans votre accord. ⭐Juste avant le rĂšglement, vous pouvez tĂ©lĂ©charger vos photos si vous le souhaitez đŸ„°Pour finir, Choisissez vos options đŸ‘‡đŸŒ pour tous, TEL /ORDI /TABLETTEchoisissez votre PAPIER *merci de choisir votre papier svpFinition dĂ©coration *merci de choisir la finition dĂ©coration svpAvec des enveloppes ? *Merci de choisir si vous dĂ©sirez des enveloppes ou pasVALIDATION DE CRÉATION * ✓J ai tout remplit, tout est ok, vous pouvez imprimer. đŸ€“ Je prĂ©fĂšre qu un crĂ©ateur vĂ©rifie et me remontre avant de nous dire si vous souhaitez que l'on vĂ©rifie votre crĂ©ation . La piĂšce est dĂ©gressive Ă  partir de 60 faire-part â˜ș au panier Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  client chez nous , au panier une rĂ©duction vous attends ; Pensez Ă  vous Identifier ! Un problĂšme lors de la commande ? Envoyez UN TEXTO directement Ă  un crĂ©ateur d'Universe. ☎06 95 21 43 09 Menu divers ♟ Papeteries complĂšte 🌟 Étincelles Magique đŸ–Œ Magnets 📔 Livres d’or đŸœ Plan de table 🌅 Toile photos divers 🍭 Porte DragĂ©es 💌 Porte-nom đŸ™đŸŒ Remerciement 🧧POCHETTES Faire-Part 🏝Serviette De Bain 🎉Occasions À Saisir Menu âœđŸŒ Les crĂ©ations UNIQUES 📖CrĂ©ateur faire-part par format CrĂ©ateur – Livret Vierge CrĂ©ateur – Carte recto verso CrĂ©ateur – Carte grand format A5 recto verso CrĂ©ateur – Faire-part accordĂ©on CrĂ©ateur – Carte 1 face recto crĂ©ateur faire-part marque-page CrĂ©ateur – Faire-part Magnet Frigo CrĂ©ateur- Plan de table CrĂ©ateur- Livre d’or/ Livre photo CrĂ©ateur- toile signatures CrĂ©ateur- Affiche/Poster crĂ©ateur- Menu CrĂ©ateur- Boite berlingo DragĂ©es CrĂ©ateur – Étiquettes personnalisĂ©es AdhĂ©sives 🌟 Format de faire-part 📖 Livret qui s’ouvre, 4 faces 🌁 Recto-verso, 2 faces 🌠 Recto, 1 face 🃏Recto Transparent, 1 face 📜 Parchemin , 2 faces đŸ–Œ Magnets pour le frigo, 1 face 💍 Mariage ♟Papeteries ComplĂšte 💍Mariage 📆Save The Date đŸ“©Carton Repas/RĂ©ponse 🍮Les Menus 🍭Porte DragĂ©es 💌Porte-Nom đŸ™đŸŒRemerciement đŸ‘¶đŸŒ Faire-Part Enfant ♟Papeteries ComplĂšte Enfant đŸ‘ŒđŸŒ đŸ‘±đŸŒâ€â™€ïž Fille đŸ‘ŠđŸœ Garçon đŸšșđŸščUnisexe đŸ‘Żâ€â™‚ïž Jumeaux ✝ BaptĂȘme/🎂anni 🎂 Anniversaires 🍮 Menu đŸ“© Les cartons Repas/RĂ©ponses đŸ™đŸŒ Remerciement 💌Porte-nom 🍭 Berlingo bonbons đŸ” Autres produits 📔 Les livres d’or đŸœ Plan de Table 🌅 Toile photos divers 🧧 Pochettes pour faire-part 🌟 Étincelles Magique 🏝 Serviette de bain personnalisĂ©e 🏅 Les collections đŸŒč Collection Aurore et julien ☕ Collection Alice aux pays des merveilles đŸ€”đŸŒ đŸ‘°đŸœ Collection Les Costumes de mariĂ©s đŸ‘§đŸœ La collection Danalyne đŸŽș Occasions Ă  saisir Menu Support... 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Sur ce modĂšle vous pourrez changer/ajouter/retirer textes, couleurs, photos, dispositions, etc. Frais d'impression..................OFFERT Photos illimitĂ©es....................OFFERT CrĂ©ateur attitrĂ©.....................OFFERT 🚛 LIVRAISON RĂ©ception le mois mĂȘme de la commande.......12€ RĂ©ception le mois suivant la commande...........8€ RĂ©ception 2 mois aprĂšs la commande.....OFFERT Nos avis clients / Posez une question. 1 avis pour 181-Faire-part Mariage – Histoire Ă©ternelle belle et la bĂȘte chĂąteau or rose – livret- Note 5 sur 5 HervĂ© B. client confirmĂ© – 4 avril 2022 Parfait đŸ€© et TrĂšs rapide ! Justine 0922 “Bonjour ,Je me permet de vous Ă©crire car je voudrais des faire-parts pour mon mariage
” Agent Universe 0923 Oui bien sĂ»r, dites moi 0923 J’en ai trouvĂ© un qui m’intĂ©resse mais je voudrais faite qq modifications. C’est possible ?Agent Universe 0924 Bien sĂ»r ! Vous aurez Ă  remplir un dossier aprĂšs paiement, ou vous pourrez changer tout sur le faire-part, couleur, textes, disposition, etc. Sans frais 0925 Et je veux faire “rajouter ” qq chose je peux le marquer aussi ?Agent Universe 0926 Bien sĂ»r !Justine 0926 Et si je veux mettre une photo, mais que je ne sais pas du tout comment la rajouter, du moins oĂč lĂ  placer
 Vous pourrez m’aider ?Agent Universe 0927 Le crĂ©ateur fait tout pour 0931 OK super. Et derniĂšre question, j’ai comptĂ© le nb de faire-part mais si malheureusement j ai oubliĂ© qq, est ce que c’est possible d’en recommander par la suite ?Agent Universe 0931 Oui, mais vous devrez commander par tranche de 20 et non Ă  la piĂšce. Nous avons des faire-part Ă  la piĂšce, mais ce sont les formats 1 0932 D’accord ok Merci pour vos rĂ©ponses đŸ‘đŸŒAgent Universe 0932 Avec plaisir â˜șJustine 0933 Bonne journĂ©e Agent Universe 0933 Merci Ă  vous aussi 😊 ☆ MENU COMPLET ☆ NOS AVIS CLIENTS ☆Mon compte client ☆DOSSIERS À REMPLIR DOSSIER recto verso DOSSIER Livret DOSSIER porte-feuille DOSSIER marque-page DOSSIER Plan de table DOSSIERS Livre d’or Livraison La QualitĂ© ModĂšles de texte La CrĂ©ation Unique Nos Conseils Menu Moyens de paiement ExpĂ©dition Nos Conseils Nos CGV La QualitĂ© Mon compte client Menu

ThĂšmela Belle et la bĂȘte – Or et rouge. Aller au contenu (Pressez EntrĂ©e) Bellu fogliu per SCGraphisme. Graphiste freelance et crĂ©atrice de faire-part. Accueil. Foire aux Questions ; Le blog. Conseils papeterie DIY – Do It Yourself [fais-le toi-mĂȘme] ActualitĂ© mariage et Ă©vĂ©nementielle; IdĂ©es de texte. IdĂ©es de texte de faire-part de mariage; IdĂ©es de texte de faire Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon Japon le display PokĂ©mon Go de retour en stock sur ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez Aller Ă  la page 1, 2, 3 AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Lun 2 AoĂ» - 2357 Faisons notre vie, faisons notre temps, faisons nos envies, allons de l'avant s'il le faut, si l'on le veut. Encore, encore, et avancer toujours. Toi, moi, nos amours passĂ©s, prĂ©sents ou futurs... Qu'importe, au fond ? Nous avons cette soif de continuer, quitte Ă  nous blesser, quitte Ă  nous troubler encore. Pour ma part, petit chat... Sais-tu, comme je ne suis plus prĂȘte Ă  te laisser partir, maintenant que nous nous sommes retrouvĂ©es ? Oh, mon amie... Sans doutes est-ce le cas pour toi aussi. Mais Ă  quel point ? Oui, tu vois peut-ĂȘtre en moi une bonne amie, mais pour mon coeur, tu es bien plus que cela, tu vivre, alors ?Comment faire, lorsque nous, pauvres mortels, sont attirĂ©s par les plus grandes, les plus belles Ă©toiles ?Tu me parais encore si loin, alors que tu es si proche de moi. Peut-ĂȘtre suis-je encore un peu trop sentimentale ? Je ne veux que toi. Toi, ma Ludmila, et personne d'autre. Je ne veux pas faire fi du passĂ©, mais ne peux pas m'y tenir Ă  jamais. Maintenant, seul le futur pour moi compte, ainsi que mes sentiments, indĂ©niablement poussĂ©s vers toi, t'offrant mon coeur, mes sens. me repousses pas, petit chat...J'en mourrai.~La grande femme qu'Ă©tait Dominura ne mit pas grand temps avant d'ouvrir les yeux sur sa chambre d'hĂŽtel Française, et plus particuliĂšrement... Sur le visage de la ravissante Ludmila, encore endormie en ces Ă©lans matinaux. Mais que faisait cette jolie blonde, lĂ , dans son lit ? Oh, rien de spĂ©cial, Ă  part dormir. En effet, Dominura n'avait eu qu'Ă  peine le temps de se rendre entre ses draps que dĂ©jĂ  la ravissante russe l'avait rejointe, lui offrant douceur et un Ă©trange sentiment de sĂ©curitĂ©. Sans doutes la trentenaire aurait-elle pu mourir lĂ , en cet instant, qu'elle aurait pu en ĂȘtre heureuse. NĂ©anmoins, ce ne fut point tellement le cas, la vie prĂ©fĂ©rant lui rĂ©server ses maintes bonnes ou mauvaises surprises, et la grande femme s'en resta donc lĂ , ses yeux sombres grand ouverts guettant sa bien aimĂ©e plongĂ©e dans les bras de morphĂ©e. Comme tu es belle, petite ne saurais comment dĂ©crire ces sentiments qui me prennent, qui surgissent et m'entrainent, tandis que je te regarde seulement, me gardant bien de te toucher de quelque maniĂšre que ce soit. Non, mes doigts, tout autant que mes jambes mes lĂšvres ou mes bras, restent en place contre ma propre peau, tandis que je me dĂ©lecte encore de toi un instant, pensant Ă  la longue journĂ©e qui nous Le mariage de ma soeur cadette, Jeanne. Il y aura tout le monde, tous ces Français, toute ma famille, et les amis de la famille, sans compter toutes les personnes du cĂŽtĂ© du mariĂ© que je n'ai jamais vraiment cotoyĂ©, les relations avec Jeanne demeurant tendues depuis des annĂ©es et des doutes n'aurais-je jamais participĂ© Ă  une telle cĂ©rĂ©monie, pretextant la maladie ou le trop-plein de travail, il y a quelques annĂ©es de cela. Mais un beau jour tu es rentrĂ©e dans ma vie, Ludmila... Et depuis ce jour, je suis Ă  prĂ©sent capable de m'ouvrir davantage aux autres, notamment dans des circonstances telles que celles-ci. Peut-ĂȘtre est-ce que cela parait fou, indescriptible, dĂ©placĂ© ou bien complĂštement idiot, mais je ne m'en garderais pas de le dire. Sans doutes peinerais-tu Ă  dĂ©terminer ce qui, dans notre relation, aurait pu m'entrainer sur cette voie... Et tes questions ne seraient finalement pas si stupides... Car je me pose les mĂȘmes, en cet ses pensĂ©es de cĂŽtĂ©, l'illustratrice laissa un maigre mais sincĂšre sourire se dessiner sur ses lĂšvres fines, alors qu'elle s'en attelait Ă  rĂ©veiller sa belle, passant une main sur son Ă©paule"Ludmila... C'est l'heure~"L'heure de se lever, l'heure de se prĂ©parer... BientĂŽt l'heure d'y aller ? De se rendre sur le champ de bataille, en somme. Cette journĂ©e, pour moi, n'est pas sans comprendre un certain stress Je n'ai pas l'habitude - Et ai horreur - des cĂ©rĂ©monies, surtout lorsqu'elles ne me concernent pas plus que cela. A quoi vais-je bien pouvoir servir ? Que tout le monde me pointe du doigt, en disant que la soeur Romley est revenue pour l'occasion, sortant de ses lymbes ? Je n'ai pas envie d'avoir le regard des gens sur moi, et encore moins la compagnie de ma famille... Mais tu seras lĂ , n'est-ce pas ? Ma Ludmila...Mon dieu, voilĂ  que je recommence...Cette possessivitĂ© !! veux-tu, pour toutes ces choses, que je te fais subir ?Non... Je n'ai pas Ă  songer Ă  as dĂ©cidĂ© de venir ici, n'est-ce pas ? Je n'ai plus rien Ă  voir lĂ  dedans...BamBamBamBamSois-lĂ ...Un instant de plus, pour moi...S'il te ne fut pas sans certains regrets - Notamment celui de demeurer dans le lit si confortable en compagnie de la belle blonde - que la grande femme finit par se lever, s'Ă©tirant avec grĂące, Ă©tendant jusqu'Ă  ses bras, lĂ  bas, tout autour d'elle. Un instant encore, et son regard caressa le joli visage de sa belle, avant qu'elle ne s'en dĂ©tourne, avant d'en rougir. Un regard vers sa valise, et elle finit par l'approcher, en sortant ses sous-vĂȘtements ainsi que sa robe, ses chaussures achetĂ©es pour l'occasion, ainsi que ses accessoires. Rapidement, elle se rendit Ă  la salle de bains, oĂč elle opta pour la magnifique et grande douche, prĂ©fĂ©rant quelque chose de plus rapide et plus vif que le bain. Hop hop hop, propre, lavĂ©e de prĂšs, la dessinatrice ne tarda pas Ă  sortir, se sĂȘchant rapidement avant de s'atteller Ă  sa robe, pour ne pas changer, Ă©tait de couleur anis. Cependant, sa forme diffĂ©rait de tout ce qu'elle avait l'habitude de porter. Au lieu de s'arrĂȘter aux genoux, elle glissait sensuellement le long de ses grandes jambes, pour finalement s'arrĂȘter Ă  ses chevilles, oĂč dĂ©butait le noeud de ses chaussures Ă  talons assorties. A sa taille marquĂ©e, une sorte de ceinture de noeud, trĂšs sobre mais rafinnĂ©. Point de bretelles ni de manches, juste la sensualitĂ© de ses Ă©paules, la douceur de ses passerons les accessoires d'argent, bagues comme colliers, boucles d'oreilles comme bracelets, pour bien vite passer sur quelques dĂ©tails de maquillage. Son regard n'Ă©tait dĂ©sormais cernĂ© que d'Eye-Liner et de fard Ă  paupiĂšres assorti Ă  sa tenue, alors que ses lĂšvres ressortaient bientĂŽt sous les coups d'un rouge Ă  lĂšvres vif. Un dernier coup d'oeil Ă  la glace Tout semblait aller Ă  merveille. Finalement, que manquait-il ? Seule Ludmila pourrait le lui dire. Ainsi Dominura laissa ses talons la guider Ă  nouveau vers le coin-chambre, un lĂ©ger sourire aux lĂšvres, alors que sa coiffure relevĂ©e en un chignon Ă  la française lui donnait des airs encore quelque peu plus sensuels qu'Ă  son habitude. Un regard, et je te dĂ©vore, tant je te voudrais auprĂšs de moi, si prĂšs me trouves-tu, petit chat ?Je n'ai pourtant pas le temps de te le demander, que mon tĂ©lĂ©phone sonne, non loin de clac clac clac !Rapidement, la grande femme se rua sur l'appareil, le faisant coulisser afin de pouvoir réçeptionner l'appel sans peines. Dominique Romley Une voix, sans bien trop d'Ă©motion, se fit alors entendre d'entre les lĂšvres de Dominura, dans un Français assez simple"Dominura j'Ă©coute ?""Ah, ma fille, je t'ai enfin !!Eh bien, que fais-tu ?! Tu ne devais pas arriver avant tout le monde pour voir ta soeur ?""Oh c'est bon Maman ! Et alors quoi ? Tu ne m'as pas parlĂ© depuis des lustres et c'est la premiĂšre chose que tu me dis ?On arrivera lorsque l'on arrivera, j'ai prĂ©vu, tout va bien. A plus tard."Puis elle raccrocha, levant les yeux au ciel, avant de se retourner vers Ludmila, haussant lĂ©gĂšrement les sourcils, exaspĂ©rĂ©e, en lui laissant entendre, tout en reposant le tĂ©lĂ©phone sur la table de chevet"Ma mĂšre, qui n'avait rien d'autre Ă  me dire que de me faire remarquer que je n'Ă©tais pas encore avec eux..."Levant les yeux au ciel, elle retourna alors vers la salle de bains afin de se mettre un peu de parfum, puis en sortit doucement, passant auprĂšs de Ludmila avant de se diriger vers le tĂ©lĂ©phone."AllĂŽ bonjour ? Ici Melle Romley, de la chambre 414. Oui ? Oui, evidemment. Non, en fait j'aimerais un taxi s'il vous au plus vite."Et je raccroche,Je me tourne vers toi,Je te regarde, mordillant ma lĂšvre infĂ©rieure Tu es si magnifique,Mon amie, mon ta peauJusqu'Ă  ton coeurLaisse-moi tes sensTellementMienneSous mes regards amoureux. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Mar 3 AoĂ» - 130 Ne me quitte pas, Dominura. Jamais. Ne serait-ce pas me torturer, que de me laisser ainsi t’approcher, si cela est pour mieux m’échapper par la suite ? Je ne le supporterai pas, tu sais. Je ne saurai plus vivre sans toi, ayant pu bien assez me rendre compte de la fadeur de ma vie, lorsque tu es loin de moi. Evidemment, tout ne dĂ©pend pas uniquement de toi, n’est-ce pas ? Je n’étais pas prĂȘte. Je ne voulais pas prendre le risque de trop souffrir Ă  nouveau. Serais-tu capable de me faire une fois de plus souffrir, Ă  en mourir ? Je n’ai jamais autant eu mal, qu’avec toi. Et pourtant, je n’ai jamais Ă©tĂ© aussi heureuse. Peut-ĂȘtre – Un jour – serais-je capable de te faire totalement confiance Ă  si tout Ă  prĂ©sent semble aller Ă  merveille entre nous, je ne saurai te cacher mes doutes, mes apprĂ©hensions quant Ă  notre relation, quelle qu’elle soit. Je n’ai pas peur de tes coups. Je n’ai pas peur de peur de tes sentiments, pour moi, pour les autres. Seront-ils plus forts un jour, pour quelqu’un d’autre que moi ? Comment pourrais-je en ĂȘtre sĂ»r ? Grace a su bien mieux te comprendre que moi. Je ne suis pas Ă  la hauteur, et tu finirais par t’en rendre compte Ă  Tu finiras par le voir – Me haĂŻr. ~TicTacTicTacLes yeux rivĂ©s vers le plafond – malgrĂ© l’obscuritĂ© ambiante de leur chambre d’hĂŽtel – Ludmila Ă©tait ainsi allongĂ©e dans son lit depuis dĂ©jĂ  quelques minutes, son cƓur battant bien trop vite pour quelqu’un qui Ă©tait sensĂ© s’endormir d’ici peur. Se remĂ©morant avec euphorie cette journĂ©e passĂ©e en compagnie de Dominura, songeant d’autant plus Ă  ce qui les attendait le lendemain, la jeune Russe se sentait alors tout bonnement incapable de fermer les yeux pour l’instant, et ce d’autant plus de par la prĂ©sence de son ex-compagne dans le lit qui Ă©tait disposĂ© juste Ă  cĂŽtĂ© du sien. Ressentant malgrĂ© elle les moindres mouvements de sa belle – aux sons qu’ils engendraient – la jeune femme rĂȘvait secrĂštement – silencieusement – de venir se glisser dans ses retournant doucement du cĂŽtĂ© de la belle française, Ludmila posa finalement son regard sur elle, se demandant un instant ce Ă  quoi cette derniĂšre pouvait bien penser. Restant ainsi encore quelques minutes, la jolie blonde – ne sentant pas son cƓur se calmer – dĂ©cida finalement de se lever, marchant discrĂštement jusqu’au lit de Dominura. VĂȘtue de sa traditionnelle nuisette de soie rouge, la jeune femme se glissa alors doucement sous les couvertures de son ex-compagne, se tournant dĂ©licatement vers elle et passant tendrement sa main sur son ventre, son visage venant se blottir dans son cou. Fermant finalement les yeux, Ludmila sentie la prĂ©sence et l’odeur de Dominura faire leur effet, son corps se dĂ©tendant considĂ©rablement contre le sien, bien que restant indiscutablement trĂšs correcte dans ses moindres Amour. Depuis combien de temps, n’avons-nous pas pu dormir ainsi l’une Ă  cĂŽtĂ© de l’autre ? Ton odeur me manque. Ta chaleur me manque. Je pourrai rester Ă©ternellement ainsi, si proche de toi, paisible. Et mes lĂšvres se referme tendrement derriĂšre ton oreille, d’un doux baiser, accompagnant ces quelques mots, adorablement prononcĂ©s, chuchotĂ©s - Bonne Nuit~ Je t’aime.
~ Ludmila... C'est l'heure~ »Mhm
 ?Gardant encore un instant les yeux fermĂ©s, Ludmila sentie la douceur des couvertures glisser sous les quelques mouvements inconscients de ses jambes, tout autant que la main de Dominura sur son Ă©paule ne manqua pas de la sortir tendrement du sommeil profond et paisible dans lequel elle Ă©tait encore plongĂ©e quelques secondes auparavant. Esquissant finalement un fin sourire lorsqu’elle rĂ©alisa qui, oĂč et avec qui elle Ă©tait, la jeune Russe ne tarda finalement pas Ă  ouvrir les yeux, ne pouvant quant Ă  elle pas empĂȘcher ses mains de venir s’accrocher quelque peu Ă  Dominura, tentant sans rĂ©elle force de la retenir – par le biais de sa robe de nuit – lorsque cette derniĂšre se leva, quittant ce lit qui avait Ă©tĂ© le leur pour cette nuit. Laissant Ă©chapper quelques adorables gĂ©missements endormis, la jolie blonde ne manqua pas de se blottir quelque peu dans les couvertures, ayant Ă  vrai dire toujours bien plus de mal que son aĂźnĂ©e Ă  sortir du lit de si bon matin. Ne manquant pourtant pas de suivre cette derniĂšre des yeux, Ludmila se rĂ©veilla donc doucement mais sĂ»rement, suivant les moindres mouvements de sa belle, non sans se faire remarquer une nouvelle fois Ă  quel point cette derniĂšre Ă©tait terriblement es si jolie. Serait-ce dĂ©placĂ© que d’ajouter que tu l’es d’aprĂšs moi d’autant plus lorsque tu sors tout juste des bras de MorphĂ©e ? J’aime voir ton visage encore dĂ©nuĂ© de maquillage, tes cheveux dĂ©coiffĂ©s. J’aime cette beautĂ© naturelle, ce charisme que tu Ă©manes, sans artifices. Mais il faudra bien nous prĂ©parer, n’est-ce pas ? A quelle heure devons-nous rejoindre ta famille ? Je n’en ai pas la moindre idĂ©e, prĂ©fĂ©rant me laisser guider par toi-mĂȘme, qui sans doute est bien plus attendue que moi. Oh, je ne doute pas que Jeanne soit ravie de me voir, tout comme je le serai, la considĂ©rant presque Ă  prĂ©sent comme ma propre sƓur. Mais elle t’attend toi, plus que quiconque. Et je suis heureuse – au fond – de savoir qu’elle sera satisfaite Sa sƓur sera prĂ©sente Ă  son temps passant bien plus vite que Ludmila ne l’aurait souhaitĂ©, cette derniĂšre ne tarda pas Ă  sortir du lit Ă  son tour, imitant Dominura en prĂ©parant ses affaires avant d’aller prendre une douche Ă  son tour. HopHopRouge Ă  lĂšvre cerise. Fard Ă  paupiĂšre clair, proche du blanc. Mascara noir. Poudre, bien que son teint soit dĂ©jĂ  bien proche de la perfection. Un bracelet de perles noires, un collier et des boucles d’oreille assorties, sobres mais classes. Parfum habituel, chaussures Ă  talon. Et cette robe, que la charmante blonde n’avait jusqu’alors jamais portĂ©, l’ayant achetĂ© pour l’occasion, bien qu’ayant longuement hĂ©sitĂ© parmi d’autres SpoilerRelevant ses cheveux en une coiffure proche de celles que Dominura portait habituellement, Ludmila y plaça une adorable pince munie d’un nƓud rappelant le tissu de sa robe. Finalement, elle ne tarda pas Ă  rejoindre la chambre Ă  son tour, son regard se posant sans attendre sur sa magnifique amante, incroyablement belle dans cette robe qu’elle ne lui connaissait pas. Lui adressant un adorable sourire – parvenant avec bien du mal Ă  cacher la brillance fascinĂ©e et amoureuse de ses yeux – la jeune femme pinça lĂ©gĂšrement ses lĂšvres entre elles, brĂ»lant d’envie de se jeter sur celles de son ex-compagne, dĂ©finitivement conquise par le choix de ses vĂȘtements pour la avant mĂȘme que la jeune Russe n’ait eu le temps de complimenter sa compagne de chambre, cette derniĂšre reçut un coup de tĂ©lĂ©phone de la part de sa mĂšre – Ludmila comprenant bien le mot Maman » - non sans que sa rĂ©action ne surprenne quelque peu la jeune psychologue. Voyant Dominura rĂ©pondre sur ce ton Ă  celle qui lui avait donnĂ© la vie ne manquait pas de l’amuser, plaignant d’ores et dĂ©jĂ  cette pauvre femme d’avoir dĂ» Ă©lever une fille ayant un si fort rends-tu seulement compte – TrĂ©sor – du ton que tu emplois ? Je ne sais pas encore ce que dĂ©sirait ta mĂšre, mais il est certain qu’elle n’a pas aidĂ© Ă  l’angoisse que je lis dans tes mouvements, comme lorsque ton talon a claquĂ© le sol, lorsque tu lui rĂ©pondais – impatiente. Tu es adorable, oui. Et pourtant, je ne peux m’empĂȘcher de trouver que tu exagĂšres, lorsque tu lĂšves les yeux au ciel, m’avouant la cause de cet appel comme si cela Ă©tait quelque chose d’absolument aberrant N’est-il pas normal que ta famille soit impatiente de te voir, si tu ne les as pas vu depuis bien longtemps ? Tu es un peu dur, mon Ange. Et mon sourire te le fait comprendre, d’un regard complice mais quelque peu rĂ©probateur, faussement ne te rends pas compte, du pouvoir que tu as sur autres, qui t’aimons – plus que tu ne voudrais le croire.~HopHopDominura revenant de la salle de bain, la jeune Russe ne pu s’empĂȘcher de fermer un instant les yeux en sentant le parfum de cette derniĂšre venir jusqu’à elle, sentant son ventre se nouer quelque peu tandis qu’elle rĂ©alisait peu Ă  peu la situation dans laquelle elle se trouverait dans quelques minutes. Des français, des français, et encore des français. Comme cette personne, Ă  laquelle Dominura demandait un taxi, d’aprĂšs ce que comprenait la belle blonde. Saurait-elle trouver sa place, parmi eux ? La famille de Jeanne, celle de son conjoint. Ludmila ne connaissait personne, tandis que sans doute une partie avait dĂ©jĂ  entendu parler d’elle. J’ai peur. Et si ta famille me dĂ©teste ? Ta mĂšre, tes frĂšres. Je sais, que Jeanne sera toujours de notre cĂŽtĂ©. Mais les autres ? Je ne veux pas te mettre mal Ă  l’aise face Ă  eux, tu sais. Ta famille est sans doute plus importante. Ou bien, non ? J’ose espĂ©rer que jamais tu ne t’adresseras Ă  moi comme tu le fais avec ta je te regarde, prĂȘte Ă  partir, mon sac Ă  la main, un sourire aux es adorable. Et mes yeux glissent sur ta mienne se pince, bien, M’embrasser ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Mar 3 AoĂ» - 2007 Hey !! Restes-lĂ . Encore un instant. Un moment ? Oui, deux minutes. Restes en ma compagnie, demeure Ă  mes cĂŽtĂ©s, mon amie, toi que j'aime. Sommes-nous attendues ? Je le crois, bien malheureusement. Pourquoi n'avons-nous jamais de temps ? J'aimerais en disposer davantage, avec toi, peut-ĂȘtre parfois pour ne rien faire. Profiter, et te regarder, encore, oui, encore. Mais le temps nous presse, nous appellant, nous oppressant, nous poussant vers nos obligations ou nos devoirs. Cette journĂ©e ne sera sans doutes pas que chargĂ©e de bonheurs, n'est-ce pas ? Pourtant, il faudra bien positiver au maximum, Ă©viter de prendre pour nous les commentaires, tenter de ne pas sentir le mal de nos chaussures Ă  talons et les resserements de nos robes tantĂŽt Ă©triquĂ©es sous la charge des repas sommes en sommes ne sĂ©parerons plus jamais, n'est-ce pas ?Je ne peux rien te demander, juste espĂ©rer. Et j'espĂšre encore, tandis que je te jette un regard aussi doux qu'apaisĂ©, aprĂšs avoir raccrochĂ© le tĂ©lĂ©phone demandant le taxi. Je sais bien, que mes Ă©lans d'humeur ne sont peut-ĂȘtre parfois pas Ă  ton goĂ»t. Qu'as-tu cru voir Ă  ma rĂ©action face Ă  la voix de ma mĂšre ? Je ne le cache pas Je suis stressĂ©e, tout comme l'a sans doutes indiquĂ© ce claquement de pied que j'aurais aimĂ© cacher, contenir. Rien ne semble t'Ă©chapper, alors que tes magnifiques yeux passent sur moi. PitiĂ©, petit chat... Ne me regardes pas ainsi, ou j'en fondrai davantage. Je ne dois pas rougir-Je ne peux pas t'embrasser,Cela m'est dĂ©fendu,MĂȘme si j'en meurs d'envie~En ce jour, si la grande femme semblait des plus assurĂ©es, il n'en Ă©tait pourtant pas tout autant en son for intĂ©rieur. En effet, les circonstances de ce voyage en France se rĂ©vĂ©laient enfin Le fameux mariage. Et s'il y avait une tĂąche des moins aisĂ©es pour l'illustratrice, c'Ă©tait bien celui de tenir son rĂŽle de membre de la famille Romley, qu'elle soit fille, soeur ou cousine. Depuis combien de temps n'avait-elle pas participĂ© Ă  un tel rassemblement de ses branches supĂ©rieures ? Un bon moment, cela Ă©tait evident. En elle rĂ©sidait donc ce stress indescriptible, ces impatiences de ne pas savoir ce qu'elle allait voir, dire, ou laisser passer en cette matinĂ©e, cet aprĂšs-midi, cette soirĂ©e. Heureusement pour elle, Ludmila Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s. Mais cette prĂ©sence ne ferait sans doutes pas tout Elle finirait bien par se retrouver seule face Ă  tout ce monde, qu'il soit groupĂ© ou prit individuellement. Et cela semblait, Ă  ses yeux, diablement coriace, bien inconcevable pour le en moi... De la peur ?Je ne veux pas. Je ne veux pas les voir, les me connaissent tout comme je les connais... J'ignore s'ils veulent rĂ©ellement de me rĂ©clamment-ils, mais au fond... Peut-ĂȘtre ne voudraient-ils pas mĂȘme entendre parler de ma de me retrouver Ă  nouveau face Ă  Jeanne, ainsi que son fiancĂ©, en cette journĂ©e qui est la leur. J'angoisse, de revoir mes frĂšres, leurs enfants que je ne connais qu'en photo, et encore. J'angoisse, d'embrasser ma mĂšre, de laisser passer sur elles mes yeux si semblables Ă  ceux de mon dĂ©funt pĂšre. Y aurait-il quelque chose, ici, pour me calmer, ormis la tendre prĂ©sence de ma bien-aimĂ©e ? te sais que je n'ai pas le droit de te demander cela,Je sais que la tĂąche ne sera pas aisĂ©e...Mais pourrai-je reposer mes yeux sur toi, lorsque je ne pourrai plus supporter la vue de tout ce monde qui m'oppresse tellement ?Je ne saurai certainement pas ĂȘtre si fluide que je le suis devant les journaliste, le public de mes confĂ©rences, la raideur des camĂ©ras et des appareils photos. Comment sourire face Ă  des gens pleins de rancoeurs et de regrets, de peine et de compassion ?Je te regarde encore, tandis que je prends avec moi mon sac Ă  main. Longue inspiration, redressement, tandis que mes yeux brillent pour toi... Et je te souris. Calmement, motivĂ©e, je te souris, comme si c'Ă©tait la derniĂšre fois. Allons-y ? ~En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les deux classieuses femmes descendirent les marches de leur bel hĂŽtel Français, sans mĂȘme prendre le temps d'y petit-dĂ©jeuner. Leurs belles robes parĂ©es, sacs en main, elles s'installĂšrent bien vite dans le taxi appellĂ© par Dominura, dont le chauffeur semblait des plus charmants malgrĂ© son grand Ăąge. De toute sa ravissante stature, il demanda la destination, ce que la grande femme ne tarda pas Ă  l'imprĂ©vu fut bien de mise Ă  ce que les routes de Paris soient bien embouteillĂ©es par les quantitĂ©s de voitures des riverains tout comme des nombreux touristes. Il en alla donc de klaxons en injures Ă  l'exterieur, alors mĂȘme que le chauffeur des deux jolies femmes gardait son calme le plus profond, toujours trĂšs du trajet pour se ressourcer de sa solitude avec Ludmila avant la tornade du mariage, la grande femme ne manqua pas de se rapprocher doucement de sa belle, laissant une main se poser sur sa cuisse, sans ambiguitĂ©s ni caresses... Juste lĂ , comme ça. Un regard, puis elle passa son observation par la fenĂȘtre, soupirant doucement afin de se calmer quelque peu, son coeur battant bien trop vite Ă  son modeste de temps encore ?Entre ces embouteillages et le temps d'arriver lĂ  bas...Paris est grand, mais c'est encore pire, lorsque le chĂąteau se retrouve en une proche je n'y ai jamais mis les doutes est-ce charmant ? A en connaitre Jeanne, je sais bien qu'elle ne se serait jamais mariĂ©e dans quelque chose de sobre et de un instant les lĂšvres, la grande femme se retourna ensuite vers Ludmila, haussant lĂ©gĂšrement les sourcils, alors que ses joues rosissaient lĂ©gĂšrement sous leur pĂąleur retrouvĂ©e suite Ă  son dĂ©bronzage Ă©clair au soleil de NewYork "Pas trop stressĂ©e ?..."A ces mots attentifs et lĂ©gerement nerveux, Ludmila put sans mal lire en Dominura que le stress Ă©tait plutĂŽt en train d'accroitre en son corps, en son coeur, tandis qu'elle faisait mine de s'interesser Ă  celui de la belle blonde par tout hasard heureux. D'ailleurs, la main posĂ©e sur la jolie robe de la jeune russe ne manqua pas de se faire un peu plus lourde, un peu plus refermĂ©e, signe d'une rĂ©elle oppression dans les songes de l' que tout va bien se passer ?Dis-le moi, fais-moi signe, petit chat...Pour moi, c'est une Ă©preuve, tandis que pour bien des gens cela aurait Ă©tĂ© l' oui, la peur survient, La peur de te perdre de vue dans la foule, celle aussi de se retrouver en ne veux pas ĂȘtre en dĂ©faut face Ă  tant de monde~Et mes jambes crispĂ©es jouent entre elles en de lĂ©gers frottements nerveux, alors que je change rapidement d'orientation, mon menton se tournant tantĂŽt vivement vers la fenĂȘtre tantĂŽt vers le conducteur, comme angoissĂ©e d'un monde qui ne serait plus le mien, nous survivront, n'est-ce pas ?Tu n'as pas l'air si mal, jolie bien loin de ton pays, bien loin de ta langue natale,Tu connaitras Ă  nouveau la France,Et les Ă©trangetĂ©s des Français. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Mar 3 AoĂ» - 2213 Oh – Si ! Embrasses-moi, Dominura ! Qui, nous l’interdit ? J’aimerai tant – tu vois – t’offrir un tendre baiser, qui peut-ĂȘtre t’aidera Ă  te sentir mieux. Car oui Je vois cette angoisse, dans tes yeux, de par tes mouvements. Aurais-tu peur de te retrouver face Ă  ta famille, aprĂšs tant de temps passĂ© bien loin d’eux ? Je ne me souviens pas t’avoir vu leur donner bien beaucoup de nouvelles, lorsque nous Ă©tions ensembles. Pas mĂȘme ne les as-tu prĂ©venu, pour ton dĂ©part en Australie. Je me souviens de l’inquiĂ©tude de Jeanne, tout aussi terrible que la mienne. Ta mĂšre et tes frĂšres ont-ils Ă©tĂ© tout aussi touchĂ©s ? Tu aurais pu – tout de mĂȘme – prĂȘter pour une fois un peu plus attention Ă  ceux qui tiennent Ă  toi, et ce mĂȘme si tu n’as pas besoin d’ je ne t’en veux pas, non. J’aimerai seulement te voir plus en paix avec ta famille, celle-lĂ  mĂȘme dont je crains quelque peu la rencontre, compte-tenu de tout ce qu’il s’est dit sur nous dans la presse. Mais tout ira bien, n’est-ce pas ? Tu seras lĂ  pour moi, comme je serai lĂ  pour toi. Dire que j’ai songĂ© un instant que tu n’accepterais pas de venir, alors mĂȘme que ma propre dĂ©cision Ă©tait prise – pour le plus grand plaisir de Jeanne. N’aurais-je pas pĂąli d’angoisse, quant Ă  ce qui m’attend alors ? Sans doute. Mais tu es lĂ , et tout ira bien.~Rapidement – donc – les deux jeunes femmes purent fermer la porte de leur chambre d’hĂŽtel, se dirigeant toutes deux – ravissantes – dans le hall de ce dernier, avant de finalement en sortir, un taxi les attendant non loin de l’entrĂ©e. De toute Ă©vidence, ce chauffeur-ci Ă©tait bien plus calme et classe que le prĂ©cĂ©dent, ne perdant absolument pas son sang froid lorsque tous trois se retrouvĂšrent bloquĂ©s dans les embouteillages parisiens. Contrairement Ă  lui, il semblait nĂ©anmoins que Dominura commençait sĂ©rieusement Ă  apprĂ©hender cette fĂȘte familiale vers laquelle elles se dirigeaient, lentement mais sĂ»rement. Profitant du paysage – et ce malgrĂ© les klaxons et cris qu’elle pouvait entendre au dehors – la jolie blonde se sentait encore quant Ă  elle relativement sereine, se rassurant indiscutablement de la simple prĂ©sence de son aimĂ©e. Evidemment, elle ne manquait pas de comprendre que la situation de Dominura Ă©tait quelque peu plus oppressante que la sienne, sachant cette derniĂšre bien plus rĂ©ticente face Ă  sa propre famille que face aux journalistes et autres fans, qui – de toute Ă©vidence – ne la connaissaient pas aussi bien que sa propre mĂšre, ainsi que sa fratrie. Sentant la main de sa belle venir se poser sur sa cuisse, Ludmila se tourna doucement vers elle, esquissant un fin sourire, tout aussi agrĂ©ablement surprise que cruellement attendrie lorsque Dominura laissa Ă©chapper un lĂ©ger soupir, prenant vraisemblablement sur elle pour ne pas laisser son stress l’envahir va aller, mon cƓur. Je suis certain qu’ils seront tous ravis de te puis, tous les regards seront rivĂ©s sur Jeanne, n’est-ce pas ?Personne n’aura l’idĂ©e de te demander des comptes en un pareil jour pour ta jeune bien, peut-ĂȘtre suis-je trop naĂŻve ? Il est vrai que certaines personnes n’ont aucune je serai lĂ  pour toi, quoi qu’il arrive. Ne me quitte pas – Jamais. Pas trop stressĂ©e ?... »Ayant gardĂ© les yeux rivĂ©s sur son ex-compagne depuis l’instant mĂȘme oĂč cette derniĂšre s’était rapprochĂ©e d’elle, Ludmila ne pu que sourire face Ă  l’interrogation adorable de la charmante française. N’était-elle pas trop stressĂ©e ? Non. Un peu, mais pas trop. Et ce contrairement Ă  Dominura, dont la main se refermait quelque peu sur la cuisse de la jeune Russe, cette derniĂšre venant y poser la sienne en une douce et rassurante caresse, soutenant son regard avec calme et dĂ©termination. Ne rĂ©pondant Ă  cette question que d’un lĂ©ger mouvement de tĂȘte en signe de dĂ©nĂ©gation, la belle blonde adressa finalement un tendre sourire Ă  son aimĂ©e, le bout de ses doigts caressant sans ambiguĂŻtĂ© le dos de la main de l’illustratrice, avant qu’elle ne lui laisse entendre – Dominura dĂ©tournant d’ores et dĂ©jĂ  le regard, visiblement bien trop angoissĂ©e pour tenir en place - Tout ira bien TrĂ©sor
 Je suis sĂ»re qu’ils seront trĂšs heureux de te voir~Forçant doucement la main de Dominura de la sienne Ă  se retourner, Ludmila rapprocha finalement la seconde de son avant bras, le bout de ses doigts venant frĂŽler et caresser avec douceur la peau blanche de l’illustratrice, tout autant dans le but de la rassurer que de lui montrer qu’elle Ă©tait lĂ  pour elle, quoi qu’il advienne de cette journĂ©e, de ce week-end. Ne devraient-elles pas retourner au chĂąteau, dĂšs le lendemain ? La coutume voulait que la famille et amis proches Ă©taient invitĂ©s Ă  dĂ©guster les restes du repas officiel, et ce seulement un jour aprĂšs la date du mariage, bien sĂ»r. Ludmila ne savait pas encore si Dominura comptait s’y rendre, et aprĂšs tout, la question ne se posait pas pour l’ d’abord comment se passe cette journĂ©e, pas vrai ? J’ai hĂąte d’y ĂȘtre, tout autant que je le crains, l’empathie que je ressens Ă  ton Ă©gard commençant Ă  faire se nouer mon ventre d’oppression. Finalement, la belle blonde ajouta, un lĂ©ger sourire tendre et complice aux coins des lĂšvres - Jeanne le sera, en tout cas. C’est le plus important, non ? Ta sƓur tient tellement Ă  toi. J’espĂšre que vos rapports se passeront Ă  merveille, tant pour elle que pour toi. Je serai lĂ  pour vous y aider, si besoin est. J’aimerais tant que tout se passe bien. Que personne ne vienne se mĂȘler au bonheur que nous avons de pouvoir passer ce week-end ensemble, en France. Je te regarde, et ne peut que sourire, attendrie et amoureuse, bien que ne sachant trop comment te notre charmant chauffeur arrivera Ă  ses fins, fuyant les embouteillages pour nous mener au lieu dit, Ă  savoir ce chĂąteau dont je n’ai jamais entendu parler, Ă  vrai dire. J’imagine que tout ira trĂšs vite, ensuite. Pourrais-je alors te demander quelque chose, maintenant ? Mon sourire se faisant plus sĂ©rieux, je te regarde et laisse ma main glisser de ton bras pour venir se poser sur ta joue, la seconde se glissant entre tes doigts avec te dire, comme je t’aime. Mais il est trop tĂŽt, pas vrai ? Trop tĂŽt pour me laisser emporter Ă  nouveau par les Ă©lans de mon cƓur. J’aimerai te demander, si tu serais prĂȘte Ă  repartir de zĂ©ro, avec moi. Seulement savoir, s’il est encore utile d’espĂ©rer, ou si je risque de souffrir Ă  nouveau de cet espoir, si fort ? Je ne devrais peut-ĂȘtre pas. Je ne devrais pas mĂȘme me poser la question, n’est-ce pas ? C’est moi, qui ai voulu nous imposer les limites de l’amitiĂ©. Oh mais ne serais-tu pas venu au bras de Grace, si encore cette derniĂšre ne t’avait pas lĂąchement abandonnĂ© pour son travail ? Tu Ă©tais amoureuse d’ si tu te rapproches de moi Ă  prĂ©sent,Ca n’est que parce que tu n’as pas eu le choix de te retrouver seule Ă  raison, ai-je tors ? J’ose croire que tu serais quand mĂȘme revenue auprĂšs de moi, si Grace ne t’avait pas interdit de repartir en Australie avec elle. MĂȘme si – au fond – cette image me semble faut qu’on parle, Dominura. A cette idĂ©e, mes joues mots ne viennent te le taxi s’arrĂȘte, sans mĂȘme que je ne m’en rende compte. DerriĂšre toi, la porte s’ouvre, notre chauffeur nous indiquant l’adresse afin de confirmer notre bonne arrivĂ©e. Je le regarde, te regarde, puis laisse glisser ma main, faisant revenir cette derniĂšre Ă  moi tandis que mes lĂšvres se rejoignent, s’étant un instant entrouvertes d’une attente tout aussi Ă©trange qu’adorable. Revenant Ă  elle relativement rapidement, Ludmila ne manqua pas d’offrir un sourire plus enjouĂ© Ă  sa belle, sortant de la voiture tout en laissant entendre, sincĂšrement enthousiaste malgrĂ© une montĂ©e de stress – qui de toute Ă©vidence la rendait quelque peu euphorique - C’est partiiihH !! parlerons plus ça n’est pas rĂ©ellement le moment, n’est-ce pas ?Pourtant, tu sais, tu as vu – dans mes yeux – que je dĂ©sire m’entretenir avec toi – ne veux pas jouer, Dominura. Je ne veux pas continuer Ă  espĂ©rer, si cela ne sert Ă  suis prĂȘte Ă  faire des efforts, Ă  prendre sur moi contre des faits qui resteront suis prĂȘte Ă  tout, pour ĂȘtre avec toi. Mais nous sommes mains tremblent, un doute bien moins,Que les tiennes. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Mar 3 AoĂ» - 2349 Dominura ne put dire, en cet instant, lĂ , dans ce taxi Parisien, si les propos de Ludmila furent aptes Ă  la calmer un tant soit peu. NĂ©anmoins, ils furent plus que les bienvenus, la voix de sa belle passant en de paroles rassurantes et positives ne manquant pas de lui faire chaud au coeur. Ainsi, elle put poser son regard sur elle et lui offrir un sourire reconnaissant, avant d'ĂȘtre Ă  nouveau absorbĂ©e par le paysage de la fenĂȘtre opposĂ©e. Son temps d'observation fut pourtant de courte durĂ©e, la ravissante russe ne tardant pas Ă  recapter son attention, lĂ , passant ses doigts sur sa joue afin que leurs regards se croisent Ă  tac tic te regarde, tandis que mon coeur bat Ă  tout rompre. Je te regarde, petit chat, ton visage semblant vouloir me faire passer un message tandis que mes lĂšvres singent les tiennes, s'entrouvrant quelque peu dans l'attente de ce que tu aurais Ă  me Quelque chose ?Je sais, je vois, que tu dĂ©sires me faire part de tes pensĂ©es, de tes sentiments, de tes troubles ou bien de ce qui te tiens Ă  coeur. Mais quoi exactement ? Je ne sais, alors que je me perd dans tes si beaux yeux. Le temps nous est comptĂ©, tu sais ? Le taxi ne mettra sans doutes pas davantage de temps Ă  rejoindre le chĂąteau dans lequel aura lieu l'acceuil de prĂ©-cĂ©rĂ©monie. Ils nous attendent, et peut-ĂȘtre arriverons-nous juste Ă  l'heure, avant les invitĂ©s ne faisant pas partie de la famille. Les questions se superposent, se lient, se mĂšlent, s' Ă  ajouter ? A te dire ?Oh non, c'est toi, qui avais quelque chose Ă  me soumettre... A moins que ? Je ne sais plus trop... Oui, je m' pensons plus. Pas pour le ne saurais quoi te rĂ©pondre ou quoi t'avancer,Mon angoisse du moment ne nous mĂšnerait sans doutes Ă  je te regardeSimplementDoucementEt un vague sourire te parvient alors que le taxi en vient Ă  s'arrĂȘter, en mĂȘme temps que mon coeur semble sommes arrivĂ©es, n'est-ce pas.~Avant qu'elle n'aie pu dire ou demander quoi que ce soit, Dominura ne manqua pas d'ĂȘtre surprise par la portiĂšre s'ouvrant au-derriĂšre d'elle-mĂȘme, le chauffeur de taxi ayant dĂ©jĂ  prit les devants sur la sortie du vĂ©hicule et ouvert les accĂšs de sortie aux jeunes femmes. Sursautant de primabord, la grande femme finit tout de mĂȘme par se rendre Ă  l'Ă©vidence Il faudrait maintenant faire face Ă  l'Ă©preuve, au danger ou bien Ă  la consolation. Un dernier regard Ă  la belle blonde qui semblait bien plus euphorique qu'elle mĂȘme, et la grande femme se tourna vers la sortie, Ă©chappant ses jambes au-dehors, sans espoir de clac. Deux talons furent finalement posĂ©s sur les cailloux de la magnifique allĂ©e fleurie, et en un rien de temps, l'illustratrice les rejoignit, laissant sa belle robe anis lui descendre jusqu'aux chevilles alors qu'elle se redressait avec classe et dignitĂ©, n'oubliant certainement pas son petit sac Ă  main Ă  l'arriĂšre de la plus de bagages au rendez-vous, Dominura laissa ses derniĂšres pensĂ©es - Au sujet de ce que Ludmila avait Ă  lui dire - de cĂŽtĂ©, se faisant rejoindre par cette derniĂšre afin qu'elles s'avancent vers le chĂąteau oĂč devait dĂ©jĂ  ĂȘtre la plupart des membres de la famille de la belle Française. Mais a peine quelques pas furent faits qu'un homme d'une quarantaine d'annĂ©es - HabillĂ© d'un costume trois-piĂšces trĂšs classe - surgit de nulle part et fondit sur la trentenaire qui ne fut pas sans en sursauter Ă  nouveau, d'une surprise qui lui donna quelques frissons dans le dos."Dominura !""Benjamin~"Un regard Ă  Ludmila - Non sans une certaine anxiĂ©tĂ© sous-jacente - et la dessinatrice s'approcha de celui qui s'averrait alors ĂȘtre son frĂšre. Alors qu'elle n'ouvrait qu'Ă  peine les bras pour le reçevoir aprĂšs tant de temps sans s'ĂȘtre vus, l'homme, plus engageant malgrĂ© son bouc sĂ©vĂšre et ses traits durs, passa rapidement auprĂšs d'elle, ses bras encerclant ses frĂšles Ă©paules de femme en une Ă©treinte profonde et sereine, agrĂ©mentĂ©e de quelques tapotements sincĂšres de joie calme. Lorsqu'il se recula, adressant un regard posĂ© Ă  Ludmila ainsi qu'un lĂ©ger sourire de bienvenue, Dominura dĂ©tourna un instant la tĂȘte, rĂ©primant un sanglot d'Ă©motion Ă©trange, comme si sa vie commençait Ă  lui apparaitre plus clair sous la reconnaissance d'une sĂ©rĂ©nitĂ© profonde de la part de ce frĂšre ainĂ©. Finalement, reposant ses yeux vert sombre sur le Français, elle lui laissa entendre, tentant de cacher dĂ©sormais et sa nervositĂ© et son Ă©motivitĂ© "Benjamin, je te prĂ©sente Ludmila, Ludmila, voici Benjamin mon frĂšre ainĂ©"Comprennant la situation, l'anglais fut alors de mise, mĂȘme de la bouche de cet homme si bien sur lui"EnchantĂ© mademoiselle-Vous ĂȘtes toutes les deux magnifiques, Jeanne sera ravie"Un lĂ©ger sourire, puis il jeta un oeil Ă  Dominura, en un regard qui lui laissait comprendre sans amertume ni nĂ©gativitĂ© qu'il n'en resterait sans doutes pas lĂ  de leurs retrouvailles, voulant mettre quelques petites choses au clair, sous plusieurs coutures - Ce qui ne fut pas, en somme, de quoi rassurer la grande femme, cette derniĂšre sentant Ă  nouveau en elle quelques sueurs froides lui donner l'impression de tournis."Frieda et les enfants sont dĂ©jĂ  lĂ -bas, avec Claude et sa famille. Tu devrais croiser Dominique sur le chemin, a moins qu'elle ne soit encore Ă  l'intĂ©rieur pour les prĂ©parations~Je vous laisse y aller ? Je dois aller chercher Edward Ă  la gare et faire une course"Dominura approuvant, Benjamin poursuivit son chemin tandis que les deux grandes femmes reprirent la route du petit chĂąteau. Se tournant alors vers Ludmila, la grande femme tenta de reprendre son calme en quelques respirations, avant d'expliquer quelque peu "Frieda est sa fiancĂ©e... Ils ont trois enfants, qui doivent tous ĂȘtre lĂ  je pense... Claude, mon autre frĂšre, est aussi venu avec sa compagne et ses deux garçons... Dominique, ma mĂšre, Edward, le futur mari de Jeanne..."Je les connais, sans les dĂ©jĂ  seulement vu les enfants de mes frĂšres ? Ces enfants, qui n'ont pratiquement jamais eus de nouvelles de cette tante si aimĂ© t'en montrer davantage, aimĂ© ĂȘtre proche de cette famille qui me touche, que je ne renie pas, mais dont les branches sont pour moi esquintĂ©es de par la façon dont j'ai grandi vis Ă  vis d'eux. Peut-ĂȘtre est-ce que cela aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent, si mon pĂšre n'Ă©tait pas mort. Oui, tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent. Peut-ĂȘtre aurais-je pu les doutes aurais-je pu te les prĂ©senter avec un peu plus d' tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas ?J'aime mes frĂšres - Je crois que j'aime aussi ma soeur, qui donc sait ?Et je te souris encoreClacClacClacLe coeur battant"Dominura !! Tu daignes enfin rejoindre ta famille !"Un lĂ©ger rire nerveux de la grande femme, alors que son deuxiĂšme frĂšre fondait sur elles, le beau chĂąteau et son jardin en arriĂšre plan en cette belle journĂ©e ensoleillĂ©e. Cette fois, une bise rapide seulement, mais Ă©galement offerte Ă  Ludmila, en plus d'un anglais Ă  l'accent dĂ©plorable Ă  cĂŽtĂ© de celui de Dominura ainsi que de son frĂšre ainĂ©"Ludmila, je suppose ? Claude. Soyez les bienvenues !Eh bien je crois qu'on va tous ĂȘtre bons ? Tout le monde est lĂ , les cousins aussi... C'est gĂ©nial !"Un large sourire, partagĂ© de maigre mesure par une Dominura encore stressĂ©e, dont la main cherchait celle de la belle mon Amour,Au fond, je suis peut-ĂȘtre pour moi comme si... Je renouais une journĂ©e avec mon passĂ© ? Un passĂ© perdu, effacĂ©, mis de cĂŽtĂ©. Sans doutes ne garderais-je pas tant de contacts, par la suite. Mais en ce jour, je ferai des efforts. Des efforts, pour ces frĂšres, cette soeur, qui ne me connaissent plus. Des efforts, pour cette mĂšre qui se demande peut-ĂȘtre encore oĂč je suis, qui je suis. Des efforts, pour mes neveux et niĂšces qui verront peut-ĂȘtre en moi quelqu'un de bien, en toi quelqu'un d'encore ensemble,Tout le monde nous attendsPeut-ĂȘtreQue du monde m'attendsDepuis le temps.~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Mer 4 AoĂ» - 056 Je suis lĂ , TrĂ©sor. Tout comme toi, je sors du vĂ©hicule qui nous a transportĂ©es jusqu’ici. Tout comme toi, je tente tant bien que mal des chasser les questions qui me tourmentes, engagĂ©es par ma faute. Nous parlerons plus tard – Oui. Si seulement nous en avons le temps, bien sĂ»r. Car il est temps Ă  prĂ©sent de rejoindre ta famille. Je ne sais dire si cette idĂ©e m’enchante ou me dĂ©range. Que penseront-ils de moi ? Cette question, toujours cette question. AprĂšs tout, je ne dois ĂȘtre pour eux qu’une femme que sans doute tu as cru aimer ? Que pense-t-il, de ton homosexualitĂ© ? Arrivent-ils seulement Ă  y croire, aprĂšs t’avoir connu mariĂ©e, mĂšre ? Mon Dieu. Ces pensĂ©es me rendent fĂ©briles, me donnent encore la nausĂ©e Tu as Ă©tĂ© mariĂ©e, mĂšre. Stop !~Sortant gracieusement du taxi, Ludmila ne manqua pas de saluer ce dernier, insistant pour lui payer la course, lui offrant par ailleurs un pourboire consĂ©quent compte-tenu de sa qualitĂ© de chauffeur courtois. RĂ©ajustant son sac sur son Ă©paule, la charmante blonde ne tarda donc pas Ă  rejoindre son ex-compagne sur le chemin menant au chĂąteau, lui adressant quelques sourires encourageant, faisant au mieux pour nier et passer par-dessus ses propres angoisses. AprĂšs tout, elles ne risquaient rien, n’est-ce pas ? Personne ne pourrait les sĂ©parer. Et sans doute cela Ă©tait-il la pire crainte de la jeune Russe, inconsciemment persuadĂ© qu’il y avait forcĂ©ment quelqu’un - parmi la famille de Dominura – fonciĂšrement contre leur relation, quelle qu’elle Dominura ! »Benjamin ? Benjamin. ImmĂ©diatement, Ludmila pu reconnaĂźtre en les traits de ce charmant homme, ceux de la femme qu’elle aimait. Etait-ce ce Benjamin, ce frĂšre, qui avait appelĂ© l’illustratrice, quelques jours seulement avant son exposition Ă  Londres il y a plus de deux ans de cela ? Certainement, oui. Bien vite, la jeune Russe pu assister Ă  l’étreinte entre ces frĂšre et sƓur, ne pouvant s’empĂȘcher de sourire d’une Ă©motion sincĂšre et tendre, ravie de voir que Dominura semblait bel et bien dĂ©sirĂ©e par sa famille, contrairement Ă  ce que cette derniĂšre semblait croire. Ainsi resta-t-elle quelque peu en retrait, et ce jusqu’à ce que Dominura prenne l’initiative de les prĂ©senter, la jeune Russe rĂ©pondant d’un sourire et de quelques remerciement timides aux compliments de l’ainĂ© de la famille Romley. A vrai dire quelque peu impressionnĂ©e par cet homme, la jeune Russe sentie ses joues rosir lĂ©gĂšrement, son regard venant se poser sur Dominura, ressentant sans mal son Ă©motion, et en Ă©tant d’autant plus sais, que tu aimes ta famille. Tu ne serais pas si angoissĂ©e, si elle t’importait peu, pas vrai ? Alors pourquoi t’obstines-tu Ă  vouloir les fuir ? Ton pĂšre, sans doute ? J’imagine que je ne saurais rĂ©ellement le deviner. Peut-ĂȘtre as-tu simplement naturellement prĂ©fĂ©rĂ© te dĂ©tacher d’eux, faire au mieux pour nier tes vĂ©ritables sentiments et ne pas avoir Ă  souffrir s’il leur arrivait quelque chose, comme ce qui est arrivĂ© Ă  ton pĂšre ? Ou peut-ĂȘtre y a-t-il autre chose. Les options sont nombreuses, et sans doute un jour te poserais-je la question, qui Benjamin laissa entendre quelques explications aux deux jeunes femmes sur ses intentions et autres informations sur les personnes dĂ©jĂ  prĂ©sentes, Ludmila apprĂ©ciant le fait qu’il prenne l’initiative de parler anglais, ne manquant pas de lui sourire calmement, sincĂšre. Et bien, cet homme avait l’air tout ce qu’il y a de plus sympathique ! Sur ce, la charmante blonde vit l’ainĂ© de sa belle continuer son chemin, toutes deux ne manquant pas de se remettre en route jusqu’au chĂąteau, Dominura offrant quelques prĂ©cisions Ă  Ludmila concernant les membres de sa y avait donc Benjamin, Dominura, Claude et Ă©tait mariĂ© et avait trois Ă©tait mariĂ© et avait deux qui allait se marier Ă  Dominique ? La mĂšre de Dominura, dont cette derniĂšre ne parlait quasiment ne m’avais pas dis, que tu avais des neveux et niĂšces. Les connais-tu seulement ? J’ai encore tellement Ă  apprendre de toi, qu’il me semble parfois ne te connaĂźtre que depuis quelques minutes. Comment peut-ĂȘtre passer une annĂ©e entiĂšre avec quelqu’un, sans mĂȘme en apprendre plus sur ce genre de dĂ©tails ? Peut-ĂȘtre n’avions-nous pas besoin de cela. Ou peut-ĂȘtre est-ce finalement ce qu’il nous manquait ? Je ne savais rien de toi. J’en sais bien plus, depuis que nous nous sommes quittĂ©es. J’ai appris, grĂące Ă  Jeanne, puis Ă  ton retour. Cet album, que nous avons regardĂ© ensembles, toutes les deux. Je suis heureuse. Heureuse d’en savoir plus sur ton passĂ©, bien qu’il ne soit pas des plus roses. Heureuse de rencontrer ta famille, aujourd’hui. Dominura !! »Encore ? Oui. De toute Ă©vidence, il s’agissait lĂ  aussi d’un des frĂšres de Dominura. Prise d’une vague d’euphorie lui faisant rosir les joues, Ludmila ne pu nier trouver totalement excitant le fait de voir des versions masculines de son aimĂ©e, tout comme la ressemblance de Jeanne avec sa sƓur l’avait toujours troublĂ©. Evidemment, son attirance se portait toujours – et sans dĂ©tour – sur la charmante brune, qui a cet instant sembla d’autant plus nerveuse, laissant Ă©chapper un lĂ©ger rire qui ne passa pas inaperçu auprĂšs de la jeune va bien, mon bise, et Ludmila acquiesça d’un charmant signe de tĂȘte Ă  la question de Claude, lui adressant un sourire calme et doux, bien que se retenant de rire face Ă  l’accent anglais relativement mauvais du jeune homme. Visiblement enthousiaste et heureux de voir que toute la famille Ă©tait rĂ©uni, le frĂšre cadet de Dominura ne manqua pas d’intriguer quelque peu la charmante blonde, cette derniĂšre ne sachant trop quoi penser de lui pour l’instant, alors mĂȘme qu’elle avait pu dĂ©duire du comportement de Benjamin qu’il Ă©tait sincĂšrement attachĂ© Ă  sa sƓur. Claude ? Il n’en montrait pas tant, pour l’instant. Etrange ressenti, de la part de la jeune psychologue, qui ne savait trop Ă  quoi s’en maintenant ? Posant ses yeux sur Dominura, Ludmila pinça lĂ©gĂšrement ses lĂšvres entre elles, allant jusqu’à se demander si la belle française n’était pas en train de retenir son souffle, clairement nerveuse face Ă  ce frĂšre qu’elle n’avait pas vu depuis trop longtemps. Ne sachant trop quoi faire ni quoi dire, la jolie blonde laissa finalement sa main glisser jusqu’à celle de son ex-conjointe, la serrant d’une Ă©treinte Ă  la fois ferme, rassurante, mais aussi tendre et amoureuse. Evidemment, la jeune Russe n’était pas sans se rendre compte qu’un tel geste pouvait facilement mettre Claude mal Ă  l’aise, semblant s’immiscer en une conversation qui n’était dĂ©jĂ  plus. TicTacTicTacJe ne peux rien dire, TrĂ©sor. C’est Ă  toi, de dĂ©cider s’il faut continuer Ă  converser ici avec ton frĂšre, ou continuer notre chemin jusqu’au chĂąteau. La deuxiĂšme option me semble prĂ©fĂ©rable, n’est-ce pas ? Nous ne pouvons pas rester ainsi en plan, voyons. Et ma main relĂąche quelque peu la tienne, te laissant le choix de briser ou de prĂ©server ce lien, quand tu voudras. Je suis lĂ  pour toi, tu si je suis sans doute un peu discrĂšte,Ca n’est que parce que je ne souhaite pas m’ suis venue ici pour Jeanne, pour comme ma mon Amour. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Mer 4 AoĂ» - 2154 Je sais, chĂšre Ludmila, que je n'ai jamais trop parlĂ© de ma famille avec toi. Je sais, que je ne t'ai jamais donnĂ© de dĂ©tails, ormis peut-ĂȘtre durant cette jolie journĂ©e oĂč tu as eu le droit de feuilleter mon album photo, en ma compagnie. Aurais-je dĂ» t'en parler davantage ? Le temps viendra peut-ĂȘtre, sans doutes mĂȘme. Aujourd'hui ? Ou une autre fois ? Tu auras bien l'occasion de rencontrer tous ceux qui m'ont autrefois entourĂ©e malgrĂ© les dĂ©boires de mon existence. Je ne t'ai jamais dit, que ma mĂšre Ă©tait malade. Je ne t'ai jamais confiĂ©, que j'avais quelquefois peur d'ĂȘtre en contact avec eux, d'avoir des nouvelles aprĂšs tant d'annĂ©es de ce jour vient une occasion,Et dĂ©jĂ  mes frĂšres viennent Ă  Benjamin... Plus tard les autres ? Oh, dans quelques minutes seulement. Et alors que je souris doucement, relativement nerveuse de la situation, des Ă©vĂšnements, je te suis reconnaissante d'ĂȘtre Ă  mes cĂŽtĂ©s. Je sais bien, que tu es venue pour Jeanne. Pour moi ? Tout ce qui compte, c'est que j'en suis te regarde, alors que mon frĂšre ne nous a pas encore quittĂ©es tout comme l'a fait l'autre il y a quelques minutes a peine. Je te regarde, et je renforce notre lien, ma main nerveuse serrant la tienne comme pour se rassurer un instant. Vois-tu, les tensions qui me troublent ? Je le crois. Si mon frĂšre cadet est assez dupe pour ne rien remarquer, pour ne pas se poser de questions, je sais bien que ton esprit n'est pas si simple, et que tu te rends compte, peut-ĂȘtre par amour, observation ou empathie, que je ne suis pas tout Ă  fait moi-mĂȘme en cet instant, l'esprit angoissĂ©, le coeur et le ventre serrĂ©s par une apprĂ©hension indescriptible. Mais je souris encore, et je laisse entendre, d'une voix calme et quelque peu souriante au possible "Eh bien nous allons rejoindre tout le monde~ Je pense qu'ils se demandent oĂč nous sommes"Un vague sourire, et Dominura dĂ©passa Benjamin, gardant la main de Ludmila dans la sienne afin de se donner du courage et nier le fait que ses jambes tremblent un peu plus que voulu, sous sa grande robe fluide. Une fois hors de portĂ©e de l'ouĂŻe du jeune homme parti rejoindre son frĂšre ainĂ© en vitesse, l'illustratrice finit par se retourner plus clairement vers son ex-conjointe, poussant un nouveau soupir censĂ© la calmer quelque peu, non sans un sourire d'une certaine force, ses yeux brillants vrillant sur son si beau visage. Elle laissa entendre, enfin "Je n'ai pas eu le temps de te le dire TrĂ©sor... Mais cette robe te va trĂšs es magnifique"Un sourire, et elle se pencha vers elle, lui offrant un doux baiser au coin des lĂšvres, prennant bien soin de ne lui laisser aucunes traces de rouge, par pure prĂ©caution et par plus grand respect encore. Mais ne restons point sur les Ă©lans sentimentaux de la grande femme qui, si elle l'avait pu, n'aurait pas hĂ©sitĂ© Ă  fondre sur celle qui avait Ă©tĂ© sa compagne afin de l'embrasser comme il se devait, comme elle le dĂ©sirait le moment - Et peut-ĂȘtre plus encore - l'absention Ă©tait de mise, et pas mĂȘme la dessinatrice ne devrait penser Ă  quoi que ce soit dans le sens du couple qu'elles avaient un jour d'espoirs, non. Je ne dois pas me fondre dans mes espoirs et mes voeux profonds, si vois bien pourtant comme je t' situation ne fut aussi difficile qu'aujourd'hui, en ce les deux ravissantes invitĂ©es se retrouvĂšrent sur le perron, non sans que Dominura ne s'extasie de la beautĂ© du lieu. Oh, elle y Ă©tait dĂ©jĂ  venue, une fois, pour visiter, mais les cironstances avaient Ă©tĂ© bien diffĂ©rentes, et ce temps lĂ  Ă©tait bien loin. D'un Ă©lan de nostalgie, la trentenaire se surprit mĂȘme Ă  se demander l'Ă©tat de sa mĂšre, qui, la derniĂšre fois qu'elle l'avait vue, Ă©tait d'ores et dĂ©jĂ  bien fatiguĂ©e de sa maladie. Comment allait-elle, Ă  prĂ©sent ? Un songe, pour cette femme qu'elle avait tant aimĂ©e et qui lui avait donnĂ© tant d'amour durant son enfance, malgrĂ© les difficultĂ©s de coeur bat si vite. J'ai peur. J'apprĂ©hende sans cesse, oui, et ma main se resserre une derniĂšre fois sur la tienne, avant de la lĂącher, bien que mon coeur s'Ă©ffondre en mĂȘme temps. Nous allons les voir. Nous allons tous les voir.~La porte fut enfin passĂ©e, aprĂšs qu'un portier la leur aie ouverte, Dominura s'en prennant Ă  penser que Jeanne n'avait pas lesinĂ© Ă  sucer les biens de sa mĂšre jusqu'Ă  la moelle pour s'offrir de pareilles richesses pour son mariage, tout comme avait prĂ©vu de le faire son frĂšre cadet dans ses dires lors des derniers repas de noĂ«l oĂč Dominura avait participĂ©, daignant rejoindre Bordeaux pour le rassemblement de la famille proche. Ce fut ainsi qu'elle eut, sans doutes pour la premiĂšre fois de sa vie, une puissante compassion envers sa mĂšre, qui, perdant une de ses filles et tout espoir d'en tirer de bonnes nouvelles, s'Ă©tait adonnĂ©e Ă  tout offrir Ă  l'autre, qui n'hĂ©sitait plus une seconde Ă  lui soutirer de l'argent pour ses plaisirs ne dois plus penser Ă  dois profiter de ce que l'on nous offre aujourd'hui...Mais je ne peux nier ce malaise qui s' mĂšre... Je dois voir ma Viens avec moi, et qu'elle ne s'est pas abandonnĂ©e Ă  Jeanne en croyant m'avoir dĂ©finitivement perdue.~EntrĂ©es dans l'immense bĂątiment et tout son luxe, les deux jeunes femmes n'eurent pas rĂ©ellement le temps de regarder autour d'elle que deux petites filles accourrurent dans leurs robes pastel, l'ainĂ©e tenant la main de l'autre, leurs cheveux clairs virevoltant derriĂšre elles. L'une semblait avoir une dizaine d'annĂ©e et l'autre seulement entre deux et trois ans. Leur sourire communicatif passant sur leurs visages enfantins, elles ne tardĂšrent pas Ă  rejoindre Dominura et la belle russe, levant vers elles leurs grands yeux clairs, visiblement trĂšs enthousiastes"Tatiiiie !! Papa m'a dit que c'Ă©tait toi notre tatie ! C'est toi, c'est toi ? T'es troooop belle !!"Puis, tirant doucement et sans brusquerie sur la robe de Ludmila, la petite de dix ans ajouta"Toi aussi t'es trop trop belle !!"Dominura laissa un doux sourire passer sur ses lĂšvres maquillĂ©es, caressant un instant les cheveux de la petite, laissant entendre"Voici Ludmila. Tu dois ĂȘtre Maurane ? Et c'est Elisabeth ? Bonjour les filles"Puis, regardant Ludmila, elle ajouta, dans leur langue commune, non sans un lĂ©ger rire adorable"Elle t'a dit que tu Ă©tais 'trop trop belle'~Voici donc Maurane et Elisabeth, les deux filles de Claude et de sa compagne"Finalement, les deux enfants ne restĂšrent pas longtemps en place, jouant un instant avec les fleurs qu'elles avaient dans les cheveux avant de repartir dans une autre piĂšce en riant aux Ă©clats et appellant leur frĂšre "Victor Victor !! Y'a tatie Dominura et sa copine qui sont lĂ  viens voir !"Mais apparemment, elles ne le retrouvĂšrent pas immĂ©diatement, Ludmila et la trentenaire ne revoyant plus surgir les enfants. Ainsi, elles purent librement laisser leurs pas les mener Ă  la piĂšce suivante, oĂč elles virent de nouveaux visages se tourner vers elles. Seulement... Deux visages. Celui d'une femme d'un certain Ăąge aux allures plutĂŽt fatiguĂ©es, et l'autre d'une trentenaire aux allures exotiques qui ne manquait pas de rappeller que les deux frĂšres avaient chacun leur de tĂȘte, bonjours posĂ©s pour la plus jeune, qui s'averrait ĂȘtre AmĂ©lie, la conjointe du frĂšre cadet, plutĂŽt rĂ©servĂ©e sur le plan de la joie, visiblement coupĂ©e en pleine conversation avec la doyenne, Dominique Romley. Cette derniĂšre, pourtant, se leva du fauteuil, rajustant le voile qu'elle avait sur les Ă©paules avant de rejoindre sa fille, un tendre sourire de retrouvailles placĂ© sur son visage et au fond de ses yeux gris-bleus"Dominura... Te voilĂ  enfin, quelle joie"LĂ©gĂšre accolade sans forces. Puis, se tournant vers Ludmila, un doux sourire fatiguĂ©"Vous devez donc ĂȘtre Ludmila ? EnchantĂ©e"Mais son regard dĂ©riva vite Ă  nouveau sur l'illustratrice, qu'elle ne manqua pas de regarder d'un air lĂ©gĂšrement triste, dans le fond, comme si quelque chose de puissant et terrible, invisible, les sĂ©parait encore."Vous avez fait bon voyage ? Jeannette voulait te voir Dominura... Elle est dans la piĂšce du haut. Tu devrais aller la rejoindre. EmmĂšne ton amie, elle sera ravie de la voir aussi"Sentant en elle une horrible torsion du coeur, la grande femme finit par laisser passer une main sur l'Ă©paule de sa mĂšre, la regardant avec tendresse mais fragilitĂ©, lui rĂ©pondant alors d'une voix bien plus calme que celle qu'elle avait eue au tĂ©lĂ©phone"Ne t'en fais pas maman, je vais y il faut te garder pour la cĂ©rĂ©monie~"Un sourire, de la part de la sextagĂ©naire, puis une rĂ©ponse, trĂšs douce, alors qu'elle reprennait place sur son fauteuil gravĂ©"Tu as au fait... Tu as vu ton pĂšre ? Ça fait un moment qu'il m'a dit qu'il partait au grand salon et je ne l'ai toujours pas vu revenir."A ces mots, Dominura se figea, ses yeux s'embuant un instant tout en vrillant dans ceux, sincĂšres, de sa mĂšre. Puis, alors que son coeur battait Ă  prĂ©sent Ă  tout rompre, sa main se referma quelque part sur sa robe pour ne pas trembler comme ses jambes le faisaient sous la longueur du tissus qui les recouvraient. Un instant, elle sembla chercher la main de Ludmila. L'autre, elle semblait plus rien chercher du tout pour se calmer. Un mouvement vif de la tĂȘte, un regard vers AmĂ©lie, qui la regardait fixement, puis la grande femme tourna les talons et quitta la piĂšce en vitesse afin de ne pas perdre ses moyens devant sa mĂšre, en qui elle avait toujours un grand respect malgrĂ© tout ce qui avait pu se passer depuis des Ludmila derriĂšre elle - Involontairement, bien entendu, elle n'avait pas trop la tĂȘte Ă  penser Ă  cela - la grande femme se rendit compte que les paroles de Dominique l'avaient plus troublĂ©e qu'elle ne voulait se le dire, son coeur se serrant dangereusement, oppressant, terrible. Finalement, elle s'isola un instant dans un creux sous le gigantesque escalier, s'asseyant sur un banc moletonnĂ© de velours, le coeur ? Minura ?"Relevant la tĂȘte, elle put voir - Tandis qu'elle cherchait toujours Ă  se calmer - les deux grands yeux verts d'un petit garçon, Victor, tout juste face Ă  elle, trĂŽnant du haut de ses cinq annĂ©es. Un sourire doux lui vint, quoique ne pouvant retenir une tristesse au fond de ses yeux, et la grande femme put remarquer que l'enfant se volatilisa tout aussi vite qu'il Ă©tait apparu, rejoignant sans doutes ses soeurs.... OĂč es-tu, Ludmila ?Je pense dĂ©sormais au fait de t'avoir laissĂ©e Je suis m'en veux irons voir Jeanne... EnsembleToi seule peut calmer mon coeurMon espritMes songes... Embrasses-moi . InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Mer 4 AoĂ» - 2355 tes frĂšres me fait rĂ©ellement plaisir, tout comme cela me terrorise. Que pensent-ils ? Que pensent-ils de nous ? Je ne veux pas qu’ils te jugent, par ma faute. Et si je n’étais pas Ă  la hauteur ? Oh, aprĂšs tout, nous n’avons pas rĂ©ellement Ă  nous poser ces questions, n’est-ce pas ? Jeanne m’a invitĂ©, sans doute plus par amitiĂ© que concernant les conjointes de ses frĂšres, invitĂ©es d’office. Je suis lĂ  pour elle, avant tout. Mais comment pourrais-je ne pas profiter de ce week-end avec toi, par la mĂȘme occasion ? Je suis heureuse, je tu sois lĂ . Et si la situation m’enthousiasme tout autant qu’elle me fait peur, je sens que cela est bien assez dur pour toi pour te laisser voir mes propres angoisses. Alors – d’un amour sincĂšre et rassurant – je serre ma main dans la tienne, t’offrant cette discrĂšte Ă©treinte afin de t’aider Ă  surmonter ton stress, qui par empathie en vient Ă  faire se tordre mon ventre d’une douleur mon ne te laisserai pas.~TicTacFinalement, un silence oppressant faisant son apparition entre Dominura et Ludmila d’un cĂŽtĂ©, le frĂšre de cette premiĂšre de l’autre, la belle française ne tarda pas Ă  couper court Ă  la conversation, de quelques paroles, encore et toujours incomprĂ©hensibles pour la jeune Russe. Evidemment, cette derniĂšre ne tarda pas Ă  comprendre qu’elles Ă©taient sur le point de continuer leur chemin jusqu’au chĂąteau, Benjamin rejoignant quant Ă  lui son frĂšre ainĂ©, sous le sourire discret et calme de la charmante blonde, qui ne manquait pas de se demander une nouvel fois ce que cet homme avait rĂ©ellement dans la tĂȘte. Un instant, et Ludmila reposa les yeux sur sa belle, celle-ci s’étant plus clairement tournĂ©e vers elle avant de lui laisser entendre que sa robe lui allait trĂšs bien, qu’elle Ă©tait magnifique. Ne pouvant s’empĂȘcher de rosir quelque peu, la charmante Russe laissa un lĂ©ger sourire en coin plein de malice se dessiner sur ses lĂšvres, sentant quelques frissons l’envahir au baiser de son ex-compagne, lĂ , si prĂšs. Resserrant doucement sa main dans la sienne, la jolie blonde ne rĂ©pondit pas immĂ©diatement Ă  ce compliment adorable, mordillant sensuellement sa lĂšvre infĂ©rieure tout en fixant malicieusement son amie, haussant quelque peu les sourcils avant de laisser son regard vriller sur le corps de Dominura, s’arrĂȘtant plus longuement sur ses hanches et sa poitrine avant d’en revenir Ă  son visage, toujours trĂšs te regarde, dĂ©cidant finalement de ne te remercier que par ces sourires, que tu comprendras bien Toi – Tu es magnifique. Bien plus que moi, TrĂ©sor. Et sans doute sais-tu qu’il s’agit d’un fait rare pour moi que de m’avouer dĂ©passĂ©e par la beautĂ© d’une collĂšgue fĂ©minine. Je sais quels sont mes charmes. Mais sans doute n’égaleront-ils jamais les tiens, toi qui pour moi est la beautĂ© et la perfection incarnĂ©, malgrĂ© quelques cicatrices, de ces brĂ»lures qui ne te donnent que plus de charme marche fut Ă  nouveau de mise, aprĂšs ce court mais adorable Ă©change entre les deux femmes, Ludmila laissant finalement Ă©clater un trĂšs lĂ©ger rire quant Ă  sa propre attitude, dĂ©posant un furtif mais tendre baiser sur la joue de son amie. Ainsi ne tardĂšrent-elles pas Ă  arriver face Ă  la porte d’entrĂ©e du chĂąteau, la jeune Russe sentant - non sans un frisson d’effroi – la main de Dominura se dĂ©tacher de la sienne. Acceptant nĂ©anmoins ce choix sans broncher – puisqu’il Ă©tait totalement lĂ©gitime – la jeune femme ne pu nĂ©anmoins s’empĂȘcher de froncer lĂ©gĂšrement les sourcils, pinçant quelque peu ses lĂšvres entre elles avant qu’un portier ne leur ouvre l’accĂšs au sublime hall d’entrĂ©e du chĂąteau dans lequel Jeanne avait organisĂ© son les deux jeunes femmes furent rejointes par deux fillettes, visiblement sƓurs. S’imposant de garder un fin sourire convivial sur les lĂšvres malgrĂ© sa rĂ©ticence face aux enfants, Ludmila ne pu comprendre mot de ce que racontait l’ainĂ©e, ressentant seulement son optimisme et ne manquant pas de lui sourire calmement, et ce mĂȘme lorsque l’enfant posa ses mains sur sa robe – chose qui, elle ne pouvait le nier, la dĂ©rangeait quelque fallait-il toujours que les enfants s’obstinent Ă  toucher Ă  tout, et ce mĂȘme si ce tout Ă©tait une personne totalement inconnue ? Oh, au fond, ça n’était qu’une enfant. Oui~HopHopEn moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les deux petites s’éloignĂšrent, visiblement surexcitĂ©es par l’occasion. Maurane et Elisabeth, donc. Bien. Ludmila ferait au mieux pour retenir les prĂ©noms des personnes qui lui Ă©taient prĂ©sentĂ©es aujourd’hui. Ainsi, les deux filles de Claude les trouvaient belles ? un sourire plus serein et sincĂšre Ă  Dominura, la jeune Russe se laissa alors guider jusqu’à la piĂšce suivante, et ce non sans dĂ©plorer secrĂštement l’absence de la main de son amie dans la sienne, sentant ses jambes devenir quelque fĂ©brile en prĂ©sence de toutes ces personnes qu’elle ne connaissait pas, mais Ă  qui elle voulait plaire, inconsciemment. ClacClacClacUn regard, un sourire quelque peu distant, Ă  cette premiĂšre femme sur laquelle je pose les femme d’un de tes deux frĂšres, je suppose ? Ou peut-ĂȘtre pas, qui sait. Peu regard, sur la personne se trouvant juste Ă  cĂŽtĂ© de cette jeune femme. Et je me sens quelque peu pĂąlir malgrĂ© moi, reconnaissant en elle quelques uns de tes traits, devinant sous cette fatigue certaine une femme relativement belle, trĂšs certainement plus encore lorsqu’elle Ă©tait plus jeune. Cette femme, que j’ai dĂ©jĂ  pu voir en photo, tout comme tes frĂšres. Il me semble qu’elle n’est plus la mĂȘme, tout en gardant ce regard absolument magnifique, qui Ă©trangement ne ressemble pas vraiment Ă  ceux de ses filles, tout au moins. Dominura. Que dit-elle ? Pourquoi cette tristesse, dans ses yeux ? Vous devez ĂȘtre Ludmila ? EnchantĂ©e. »Ludmila. Je suis Ludmila, oui. Mais que rĂ©pondre, alors mĂȘme que je ne sais pas si ta mĂšre parle l’anglais tout aussi bien que toi et tes frĂšres et sƓurs ? Ainsi, je me contente de hocher lĂ©gĂšrement la tĂȘte, adorable d’un sourire sincĂšre mais intimidĂ©, bien que mes joues restent pĂąles d’une angoisse que ta mĂšre est malade, TrĂ©sor ? Tu ne m’as jamais rien dis. Pourquoi, m’aurais-tu cachĂ© cela ? Je sais, que je ne pose pas toujours les bonnes questions. Mais pourquoi dois-je toujours finir par apprendre ce genre de chose par moi-mĂȘme, ou le biais d’une tiers-personne ? Qui sait si je serai au courant pour ton fils, si Bernard ne l’avait pas un jour Ă©voquĂ©. Qui sait, si tu m’aurais avouĂ© avoir Ă©tĂ© battue par ton mari, si je n’avais pas remarquĂ© tes bleus, sur les photos de ton album. Tu ne me dis jamais rien. Mais sans doute ne puis-je rien te reprocher, n’ayant jamais Ă©tĂ© bien plus expressive que toi quant Ă  ce genre de sujets, bien tout de mĂȘme
 Non. Peut-ĂȘtre suis-je en train de me monter la tĂȘte avec ces dit-elle, maintenant ? Et toi, que dis-tu ? Vos mots m’échappent, aussi vite qu’ils glissent d’entre vos lĂšvres, les tiennes m’attirant de leurs simples mouvements, ne pouvant que frĂ©mir quelque peu de cet accent français, totalement sĂ©duisant. Mon Dieu. Comment vais-je rĂ©sister, si tu continues ainsi Ă  revenir vers ta langue natale ?Bon salon.
?!Gardant les yeux rivĂ©s sur la mĂšre de Dominura – qui semblait Ă  premiĂšre vue des plus adorables – la jeune Russe ne pu contenir un lĂ©ger froncement de sourcils, preuve de son incomprĂ©hension. Avait-elle bien compris le sens des propos de cette femme, ou se faisait-elle seulement des idĂ©es Ă  ce sujet ? Se tournant doucement vers Dominura, la jeune Russe pu nĂ©anmoins bien vite se rendre compte que ce qu’elle craignait Ă©tait bel et bien rĂ©el, voyant sa belle se figer face Ă  sa mĂšre, ses yeux s’embuant de larmes avant qu’elle ne prenne la fuite, Ludmila n’ayant que le temps de tendre sa main en un geste qui traduisait un certain dĂ©sir de la retenir, sans peu mal Ă  l’aise en une telle situation, la jolie blonde regarda finalement son aimĂ©e quitter la piĂšce, se tournant par la suite vers les deux femmes ici prĂ©sentes, pinçant lĂ©gĂšrement ses lĂšvres entre elles avant de laisser entendre, fort dĂ©solĂ©e de ne pas pouvoir communiquer convenablement en français, devant se rĂ©soudre Ă  quelques mots d’un anglais des plus banals afin de ne pas risquer d’ĂȘtre incomprise - Excusez-moi
 Je
 Je vais aller la un sourire sincĂšre Ă  Dominique – lui faisant ainsi comprendre qu’elle avait Ă©tĂ© ravie de la rencontrer – Ludmila ne tarda pas Ă  marcher sur les pas de son ex-compagne, ClacClacClacClacVoyant seulement un petit garçon passer Ă  cĂŽtĂ© d’elle en courant, la jeune Russe n’y prĂȘta guĂšre beaucoup d’attention, cherchant sa belle du regard, quelque peu inquiĂšte quant Ă  ce qu’elle venait de comprendre. Ainsi, la mĂšre de Dominura Ă©tait malade, oui. Sinon, pourquoi ferait-elle comme si son mari Ă©tait toujours en vie ? te vois, lĂ , isolĂ©e sous cet escalier, dĂ©stabilisĂ©e. Tu savais, n’est-ce pas ? Tu savais bien – contrairement Ă  moi – que ce genre de chose pourrait arriver. Pourquoi ne m’en as-tu pas parlĂ© ? Cela aurait peut-ĂȘtre pu t’apaiser, au fond. Le simple fait de savoir, m’aurait permis de nous prĂ©parer toutes deux davantage. Je peux t’aider Ă  surmonter toutes tes peurs, si tu en as envie. Je peux t’aider Ă  te sentir mieux, plus sereine. Et je me penche, lĂ , juste Ă  cĂŽtĂ© de toi, avant de m’asseoir Ă  mon tour sur ce confortable petit banc. - Dominura. Je suis lĂ , ferme mais attentive. Tu ne peux pas te laisser aller ainsi, TrĂ©sor. Je te regard, insistant avec douceur pour que tu chasses ces mauvais souvenirs que je te devine de ton esprit. Ne penses pas Ă  ton pĂšre, ainsi. Oh, je suis sĂ»r qu’il serait trĂšs heureux, et fier, de voir que sa fille ainĂ©e fasse tant d’effort pour sa cadette. Pourquoi, ne veux-tu pas entendre parler de lui ? Que ta mĂšre face comme s’il Ă©tait vivant ne change rien Ă  la rĂ©alitĂ©, et tu le sais bien. Cela ne change rien, et tes rĂ©actions ne feront qu’accentuer la tristesse que j’ai d’ores et dĂ©jĂ  pu lire dans ses yeux. Repoussant doucement une mĂšche de cheveux tombant devant le visage de Dominura, Ludmila ne manqua pas de poser doucement sa main sur la joue de cette derniĂšre, la forçant Ă  la regarder tandis que son autre main venait prendre la sienne, la serrant d’une force tendre et rassurante. Esquissant un doux sourire, la jeune femme laissa ses lĂšvres articuler quelques mots inaudibles, seulement devinables par la charmante brune, si encore elle y prĂȘtait rĂ©ellement attention Je t’aime »Que te dire de plus, tandis que tu sais dĂ©jĂ  – au fond – tout ce que je peux penser. Tu le sais, n’est-ce pas ? Je t’aime, oui. Mais j’aimerai que tu sois forte, pour le bien de tous. Tu ne peux pas fuir Ă©ternellement, voyons. Ainsi, je me relĂšve d’un bond, attrapant tes deux mains avant de te forcer vivement mais avec dĂ©licatesse Ă  te redresser. D’un Ă©lan de voix ferme et dĂ©cidĂ©, je fronce lĂ©gĂšrement les sourcils, un sourire malin s’adressant Ă  toi alors mĂȘme qu’il me semble devoir te forcer Ă  passer Ă  autre chose - Allez !Gardant l’une de ses mains dans la sienne – lui laissant le choix, comme prĂ©cĂ©demment – Ludmila tira quelque peu sur le bras de sa belle, souhaitant la pousser Ă  se ressaisir, bien que la maniĂšre forte ne soit peut-ĂȘtre pas l’idĂ©ale en de telles circonstances. Evidemment, la jeune Russe aurait prĂ©fĂ©rĂ© se laisser aller Ă  quelques tendresses, un baiser – peut-ĂȘtre – mais cela Ă©tait tout bonnement impossible, puisque les enfants continuaient Ă  leur tourner autours, ces derniers ne pouvant comprendre ce qui pouvait bien pousser leur tante Ă  ĂȘtre si proche d’une autre voir Jeanne, peut-ĂȘtre aurons-nous le temps d’ĂȘtre un peu seules ?LĂ , je pourrai prendre soin de toi, te rassurer. Mais quelques Ă©preuves nous attendent encore, avant avançons, Main dans la main~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Jeu 5 AoĂ» - 054 Heureusement pour elle ainsi que ses songes, Dominura ne resta pas bien longtemps seule, en fin de compte. DĂšs que le petit Victor fut parti, elle eut droit Ă  la venue de Ludmila. Par ailleurs, cette derniĂšre, avant de quitter la piĂšce oĂč se trouvaient la mĂšre de l'illustratrice ainsi que la conjointe de Benjamin, eut la biensĂ©ance d'adresser un sourire Ă  la doyenne, qui le prit avec la plus grande reconnaissance, ne manquant pas de trouver la demoiselle fort charmante, du moins pour le moment. Ludmila arrivant donc aux cĂŽtĂ©s de son ex-conjointe, Dominura dĂ©tourna un instant le regard, son coeur se rĂ©chauffant quelque peu. Clignant des yeux afin d'en faire cesser le voile de brume larmoyante, elle finit par reporter son regard vers sa belle, celle-ci passant sa main sur sa joue afin que leurs yeux se es lĂ  pour moi, n'est-ce pas ? Pardonne-moi, de t'avoir cachĂ© tant de choses. Mais vois-tu, peut-ĂȘtre est-ce par crainte que le passĂ© me trouble une fois de plus, ou peut-ĂȘtre n'est-ce que par une certaine pudeur Ă©trange, mais je n'ai jamais trouvĂ© de vraies bonnes occasions de te parler de moi, de ma famille, de ce qui m'a le plus touchĂ© dans ma vie, Ă  part ce qui concernait mon pĂšre, chose que je n'ai pourtant pas dĂ©veloppĂ© plus que cela non plus. J'apprĂ©hende ces moments, tandis que je suis certaine que tu ne me jugerais pas pour autant. Je tremble Ă  l'idĂ©e de commencer une conversation sur ces sujets-lĂ , de peur de t'inquiĂ©ter, de te troubler Ă  ton tour, de t'ennuyer, de faire cesser l'attention que tu me portes. Nos moments ensemble sont pour moi si prĂ©cieux, que je n'aimerais pour rien au monde les je ne t'en parle pas, je profite de ces instants avec toi, sans risquer de te faire l'affront de silences ou d' me trompes-je ? Peut-ĂȘtre ais-je tort ? Peut-ĂȘtre est-ce que cela t'interesserait, d'en savoir plus sur moi. Mais si de ton cĂŽtĂ© tu aimerais peut-ĂȘtre connaitre mon passĂ©, je ne suis pas certaine d'arriver Ă  te retourner les questions, bien que je m'interesse Ă  toi au plus haut maladresse me perdrait sans doutes,Tant je ne saurais quoi rĂ©pondre aux mauvaises nouvelles, au passĂ© torturĂ© ou joyeux que tu pourrais me te perdrais-je encore, Ă  ne savoir que te je ne m'essaye Ă  rien, vivant sans cesse dans la crainte de finir par te es quelqu'un de si merveilleux, pour sais, que tu as Ă  me parler de quelque chose, aujourd' ne pourrons alors que remettre cette conversation Ă  plus tard, comme je l'ai compris dans le te te es lĂ , pour moi, et je te souris Ă  nouveau, comme pour te rassurer ainsi que balayer mes propres doutes. Ta tendresse me touche, alors que je sens ta main serrer la mienne Ă  nouveau, de ce lien que je voudrais Ă©ternel. Et je devine ces mots Je t'aime. Oh, si tu savais Ă  quel point moi aussi. Et mon sourire triste semble rayonner un peu plus, comme pour me redonner cette Ă©nergie perdue de cette courte entrevue avec ma mĂšre. Oui, elle m'a touchĂ©e, Ă©mue, et je sais que cela ne sera sans doutes pas la derniĂšre fois avant mon dĂ©part. Je sais, au fond, que je puis y faire face, et cela grĂące Ă  toi. Je suis prĂȘte, suis prĂȘte Ă  y retourner, Ă  rencontrer toutes les autres personnes ici prĂ©sentes, s'il le faut.~Finalement, la belle russe fut bien la premiĂšre Ă  se lever, d'un bond, comme forçant la main Ă  l'illustratrice afin de l'entrainer Ă  se relever. Prennant les deux mains de son ex-conjointe, rĂ©agissant Ă  son sourire et ses mots par une nouvelle brillance dans les yeux, elle se leva alors Ă  son tour, tournant cette page-lĂ  afin de pouvoir se mettre en condition de retrouver sa soeur ainsi que les autres invitĂ©s faisant partie de la famille."Oui, tu as raison, allons-y"Et je te souris, un peu plus sereine mais non moins nerveuse, quoi que cela ne se sente que dans les tensions de mon corps, de mes mains. Allons voir Jeanne. Comme l'a dit ma mĂšre, elle nous attends sĂ»rement, dans une des chambres du haut, peut-ĂȘtre en train d'essayer sa robe, qui sait ? Nous n'avons plus qu'Ă  aller voir, nous y risquer. J'apprĂ©hende Ă©galement cette Ă©preuve-lĂ , mais avec plus de pose tout de mĂȘme, sachant pertinemment qu'elle n'aurait rien de mal Ă  me faire, Ă  part peut-ĂȘtre la dĂ©monstration de sa joie Ă©trange et ses sentiments alors Ludmila dans ses pas, gardant toujours une de ses mains dans la sienne, la grande femme engagea alors la route vers les grands escaliers, ne croisant heureusement personne au passage. Clac Clac Clac, et nous montons. Clac Clac Clac, et nous montons encore, tandis que mon coeur se remet Ă  battre d'une frĂ©nĂ©sie incroyable. Je resserre ma main dans la tienne, tandis que nous atteignons enfin la porte A quoi allons-nous faire face dĂ©sormais ? J'entends des voix, Ă  l'intĂ©rieur. Je reconnais celle de Jeanne, pourtant si peu main sur la poignĂ©e, alors que je lĂąche celle que tu m' regard Ă  toi, un sourire nouveau, une respiration !!! Ludmilaaa !!"Des bruits de talons, quelques exclamations de la part des cousines affairĂ©es autour de la future mariĂ©e encore en petite robe de prĂ©paration, et Dominura put sentir la lourde charge qu'Ă©tait sa soeur lui sauter dans les bras, sa propre odeur lui venant au nez tandis qu'une chevelure blonde semblait danser autour d'elles sous la vitesse de l'Ă©lan prit par Jeanne elle-mĂȘme."Ooooh vous ĂȘtes bien venues ! Que je suis contente !!"Evidemment, consciencieuse, elle avait prit la peine de s'exprimer en anglais, embrassant par la suite sa soeur sur les deux joues avant d'en faire de mĂȘme Ă  Ludmila, les dĂ©vorant d'un regard profondĂ©ment heureux et bien moins farouche que la derniĂšre fois qu'elles s'Ă©taient vues. "Bonjour, Jeanne~ Alors, prĂȘte ?""J'Ă©tais justement en train de me prĂ©parer avec les cousines !Ludmila, je te prĂ©sente Nathalie, BĂ©a, ChloĂ©, Marielle, AbygaĂ«lle et Charlotte. Les cousins sont en bas au petit salon, je sais pas si vous les avez vus... Enfin bref ! Vous avez fait bon voyage ?""TrĂšs bon, merci~"Alors que Jeanne semblait tout Ă  fait euphorique du jour qui Ă©tait le sien et de la prĂ©sence de ces deux nouvelles jeunes femme auprĂšs d'elle, Dominura, de son cĂŽtĂ©, paraissait un tantinet plus rĂ©servĂ©e, ne sachant pas trop quoi ajouter Ă  la conversation, pour ne pas dire qu'elle ignorait parfaitement oĂč se placer, tant elle ne sentait pas Ă  son aise dans ce carcan de princesses aux robes rosĂ©es. Les cousines, bien plus dĂ©gagĂ©es et proches de Jeanne, ne manquaient pas de la fixer, haussant parfois les sourcils et Ă©changeant quelques mots entre elles, avant de porter leur attention sur la cadette, non sans passer Ă©galement en revue la tenue de Ludmila et ses jolies boucles blondes. Finalement, Jeanne se pencha vers Dominura, lui chuchottant quelques mots, que la jolie russe pouvait Ă©galement entendre "Je vous verrai toutes les deux tout Ă  l'heure, sans les cousines, ok ?Edward ne va sĂ»rement pas tarder Ă  arriver, Claude et Benjamin sont allĂ©s le chercher Ă  la gare ! En attendant... RĂą, tu veux bien sortir s'il te plait ? T-T-T ! Toi, Ludmila, restes, je voudrais que tu me donne ton avis sur quelque chose ! Allez Zou ! A plus tard !"Poussant sa soeur au dehors, qui ne manqua pas de paniquer quelque peu Ă  l'idĂ©e de se retrouver seule avec sa famille dans le chĂąteau, Jeanne tira ensuite Ludmila par le bras, avant de fermer la porte derriĂšre Dominura, qui se retrouva ainsi solitaire, en proie Ă  elle-mĂȘme. Finalement, alors que cette derniĂšre opta pour un tour de l'Ă©tage, la cadette des Romley se retourna vers Ludmila, lui souriant Ă  pleines dents, semblant alors avoir tout oubliĂ© de leurs aguicheries dĂ©placĂ©es qu'elles avaient eu par le passĂ© et prĂ©fĂ©rant se centrer sur sa nouvelle amitiĂ© avec l'ancienne amante de sa soeur, mise dans la confidence en ce jour."Viens, viens voir !!"Elle la traina gaiement vers sa robe de mariĂ©e, trĂŽnant plus loin sur le manequin grandeur nature, avant de demander, surexcitĂ©e"Alors alors ?! Qu'est-ce que tu en penses ? Viens, je vais te montrer un secret... !!"Hop hop, quelques pas plus loin, et elle sortit de sous une masse de tulle bleu clair un grand cadre magnifique comprennant une illustration des plus poussĂ©es, d'une dĂ©licatesse incroyable et d'une beautĂ© Ă©mouvante. Tendant le cadre Ă  Ludmila, haussant bien haut les sourcils, Jeanne se mordit la lĂšvre infĂ©rieure, ajoutant"Regarde ! Je me la suis faite faire sur mesure Ă  partir de cette Illustratrion que Benjamin m'avait achetĂ©e Ă  Londres il y a quelques temps... !!"L'illustration en elle-mĂȘme faisait figure, dans un dĂ©cor des plus somptueux, d'une femme trĂšs classe dans une grande robe de mariĂ©e complexe, et, c'est non sans une certaine Ă©motion que la jeune soeur Romley attendit une certaine rĂ©action de la part de Ludmila dont les yeux purent descendre dans le bas droit du cadreOĂč, dans une Ă©criture aussi lisible que charmante et dignement reconnaissable,TrĂŽnaient les mots suivantsDominura Romley~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Jeu 5 AoĂ» - 205 Je suis lĂ  pour toi, oui. Et tu vois, comme j’espĂšre te voir sourire Ă  nouveau, balayer tes sombres pensĂ©es. Tu n’as rien Ă  craindre de ta famille, Dominura. Tu n’es plus une enfant. Tu n’es plus cette fillette fragile, tout juste sortie de l’hĂŽpital, traumatisĂ©e par la mort de ton pĂšre, vue de bien trop prĂšs. Tu ne peux plus rĂ©agir comme tel, Ă  prĂ©sent. Il me semble que ta mĂšre a besoin de toi – Et ce bien plus que tu ne le penses. Alors pourquoi te fermer ainsi face Ă  elle ? Sans doute faudrait-il qu’on en parle, un jour. Mais ça n’est pas ce genre de conversation, que j’aimerai aujourd’hui avoir avec voudrai que nous parlions, de l’on prenne le temps, de prendre une ainsi serait nous imposer la plus cruelle des tortures, n’est-ce pas ?Mais pour l’instant, il nous faut avancer, et penser avant tout Ă  Jeanne – qui sans doute meurt d’impatience Ă  l’idĂ©e de te retrouver. Oh, j’imagine qu’elle ne songe dĂ©jĂ  plus Ă  votre derniĂšre rencontre, aprĂšs tout ce temps. Te souviens-tu, des conditions dans lesquelles vous vous ĂȘtes quittĂ©es ? Sans doute Ă©tait-ce ma faute, au dans la main, nous montons les marches nous menant jusqu’à cette chambre oĂč nous pouvons d’ores et dĂ©jĂ  entendre des voix fĂ©minines, dont celle de Jeanne. Et mes lĂšvres s’étendent en un nouveau sourire, tandis que je ressens Ă  son Ă©gard une Ă©trange tendresse, sincĂšrement heureuse d’ĂȘtre prĂ©sente en ce jour qui est le sien. Puis ce doute – Ă  nouveau – lorsque je sens ta main s’échapper de la mienne. J’aurai voulu que ce lien perdure, peu importe ce qu’en pensait tes cousines. Jeanne sait. Elle sait, combien nous sommes proches. Qu’importe alors que nous mettions un nom Ă  notre relation. Mais sans doute n’avons-nous pas le choix, pour l’instant – HĂ©las. ~La voix de Jeanne s’élançant avec enthousiasme, la jeune Russe pu alors voir avec plaisir l’étreinte de cette derniĂšre avec sa sƓur aĂźnĂ©e, bien que son ventre ne se torde quelque peu en songeant Ă  ce que pourrait ressentir Dominura, la sachant toujours quelque peu rĂ©ticente quant Ă  ses rapports avec sa cadette. Finalement, toutes deux eurent droit Ă  une bise de la part de la future mariĂ©e, Ludmila s’amusant – attendrie – du comportement on ne peut plus optimiste de la jeune femme. Laissant finalement son regard passer sur les cousines lorsque Jeanne les lui prĂ©senta, la jolie blonde se contenta de leur adresser Ă  toute un calme sourire, sentant un lĂ©ger spasme de jalousie la prendre au ventre lorsqu’elle se rendit compte de la taille de cette famille. En effet, elle qui n’avait toujours eu que son pĂšre, souffrait parfois de ne pas avoir pu partager son enfance avec quelques frĂšres, sƓurs ou mĂȘme cousins. Unique parent, unique enfant. Ludmila n’avait donc pas vraiment l’habitude de ce genre d’attroupement, nĂ©anmoins ravie d’en faire parti en ce jour. Nous avons fais bon voyage, oui. Oh, oui. Lançant un furtif regard Ă  Dominura, Ludmila ne pu s’empĂȘcher de lui adresser un regard tendre et complice, songeant Ă  leur voyage en avion, si agrĂ©able. Oh, sans doute regrettait-elle dĂ©jĂ  ces instants, oĂč – sans rĂ©elle gĂȘne – elle avait pu se blottir contre son amie, et tout simplement s’endormir auprĂšs d’elle. Remarquez, cela en avait Ă©tĂ© de mĂȘme la nuit prĂ©cĂ©dente, bien qu’elle ait Ă©tĂ© sensĂ©e rester dans son propre lit. ~Ainsi, Jeanne voulait les voir tout Ă  l’heure, sans les cousines ? Bien. Sans rĂ©el objection Ă  cette idĂ©e, Ludmila acquiesça simplement d’un lĂ©ger signe de tĂȘte, rendant Ă  Jeanne ses sourires tout en laissant discrĂštement glisser son index contre le poignet de Dominura, le frĂŽlant d’une douce et rassurante caresse. RĂą, tu veux bien sortir s'il te plait ? »Que-Quoi ?!Tournant plus vivement la tĂȘte vers Dominura, puis vers Jeanne – interrogative – puis Dominura Ă  nouveau, Ludmila fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, ses lĂšvres s’entrouvrant d’incomprĂ©hension tandis qu’en moins de deux, la plus jeune des deux sƓurs Romley mettait l’autre Ă  la porte, sans rĂ©ellement se soucier de ce que cette derniĂšre en pensait. N’ayant guĂšre le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, Ludmila fĂ»t alors attirĂ©e par la jeune française, cette derniĂšre lui adressant un sourire bien trop grand pour ne pas la trahir Que veux-tu me montrer, Jeanne ? Est-ce si important ? Tu ne sais peut-ĂȘtre pas, mais il me semble que ta sƓur a besoin de moi, ici. Ou bien, peut-ĂȘtre voudrais-je un peu trop la materner ? Oh – Je n’ai pas rĂ©ellement le choix aprĂšs tout. Ainsi, je te suis, finalement intriguĂ©e par tant d’ robe. Restant un instant quelque peu perplexe, Ludmila sentie ses lĂšvres s’entrouvrir quelque peu, ses sourcils se haussant avant mĂȘme que Jeanne ne l’entraine un peu plus loin, afin de lui faire part d’un secret ».ClacClacJe sais, d’oĂč vient cette robe. Je la reconnais, oui. Et avant mĂȘme que je n’ai eu le temps d’émettre l’hypothĂšse, la preuve m’apparait sous les yeux. Cette illustration Ă©tait Ă  l’exposition, Ă  Londres, n’est-ce pas ? Je me souviens l’avoir vu, tandis que j’aidais Dominura Ă  choisir les illustrations exposĂ©es. Je me souviens, de ces instants. Oh, je n’étais pas bien sĂ©rieuse, Ă  l’époque, n’est-ce pas ? Je me souviens avoir vu cette illustration, oui. Etrangement, son image me ramĂšne Ă  d’autres souvenirs La douleur de mon avortement forcĂ©e, l’épuisement, mis Ă  mal par ma folie d’aimer – Je ne pouvais me passer d’elle, dĂ©jĂ . Nous nous sommes rencontrĂ©es Ă  cette exposition, n’est-ce pas ? Tu m’intriguais. Mais ces souvenirs Ă  prĂ©sent ne peuvent que me faire sourire, tant le temps nous a – me semble-t-il – sincĂšrement fait regard, Ă  la regard, Ă  l’ regard, Ă  Tu es complĂštement folle. Une constatation, faussement sĂ©rieuse tout d’abord, puis un sourire calme et amusĂ© se dessine aux coins de mes lĂšvres. Mon Dieu, mais Jeanne ! C’est une idĂ©e formidable ! Cette robe est sublime, et j’ose espĂ©rer que Dominura ne restera pas indiffĂ©rente Ă  cette attention, lui prouvant d’une certaine maniĂšre toute ta reconnaissance vis-Ă -vis de son travail. Mordillant lĂ©gĂšrement sa lĂšvre infĂ©rieure tout en sentant son sourire s’élargir malgrĂ© elle, la jeune Russe laissa alors sa main glisser jusqu’au visage de Jeanne, la taquinant quelque peu en appuyant d’un lĂ©ger Ă -coup sur son menton, faisant dĂ©river sa tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, sans rĂ©elle force nĂ©anmoins afin de ne pas lui faire mal. Ce mouvement fĂ»t suivit par un furtif baiser sur la joue de la jeune française, celle-lĂ  mĂȘme lui Ă©tant tendue – de par son mouvement – pendant une seconde. Puis, laissant Ă©chapper un lĂ©ger rire – enthousiasmĂ©e par cette robe – Ludmila ajouta, sincĂšre et Ă  prĂ©sent presque tout aussi surexcitĂ©e que Jeanne - C’est gĂ©nial !! Elle va adorer !Elle. Dominura, bien si ça n’était pas le cas ? Au fond, Ludmila avait bien des raisons de se poser la question, ayant dĂ©jĂ  eu affaire Ă  quelques Ă©tranges rĂ©actions de la part de son ex-compagne. Ainsi laissa-t-elle Ă  nouveau son regard passer sur la magnifique robe de mariĂ©e de Jeanne, avant de finalement se tourner vers cette derniĂšre, plus sĂ©rieuse – car soucieuse de ce qu’était en train de faire son aimĂ©e Ă  cet instant mĂȘme. Finalement, adressant Ă  Jeanne un lĂ©ger regard d’excuse – bien que restant complice et amusĂ©e par la situation – Ludmila laissa entendre, commençant d’ores et dĂ©jĂ  Ă  marcher en direction de la sortie aprĂšs avoir passer sa main sur le bras de Jeanne – amicalement - Il faut que j’y aille Jane, on se voit tout Ă  l’heure !Oui, il faut que j’y aille. Il faut que je retrouve Dominura, avant qu’elle ne s’éloigne de trop. Oh, sans doute dois-tu penser que je ne peux me passer d’elle, que j’en suis Ă  prĂ©sent le cas ? J’en ai peur. Mais je sais, que tu porte fut ouverte, Ludmila s’engageant dans le couloir. NĂ©anmoins, avant de la fermer, elle ne manqua pas d’ajouter, un large sourire aux lĂšvres, ses dents passant par la suite sur sa lĂšvre infĂ©rieure, preuve de son euphorie face Ă  l’idĂ©e qu’avait eut Jeanne, entrant quelque peu dans son jeu concernant la reconquĂȘte du cƓur et de la reconnaissance de sa sƓur - Et au fait, ta robe est magnifique ! Evidemment, puisqu’elle avait Ă©tĂ© dessinĂ© des doigts de l’artiste de la famille. Cette femme, que je recherche Ă  prĂ©sent, une fois la porte refermĂ©e derriĂšre femme, vers qui je me dirige, sans rĂ©ellement savoir si mon chemin est juste ou es-tu, mon cƓur ?Dominura
 ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Jeu 5 AoĂ» - 2243 Evidemment, la grande femme ne manqua pas d'ĂȘtre plus que troublĂ©e lorsqu'elle avait Ă©tĂ© mise Ă  la porte par sa soeur elle-mĂȘme, cette derniĂšre qui l'avait pourtant bien tannĂ©e pour l'avoir avec elle durant son jour de mariage. Sur le pas de la porte, dĂ©sormais seule sans la douce et rassurante compagnie de Ludmila, l'illustratrice ne manqua pas de sentir son monde entier s'effondrer sous le poids de l'apprĂ©hension et de la peur elle-mĂȘme, rĂ©alisant qu'elle ne tarderait sans doutes pas Ă  se retrouver solitaire devant une grande partie de sa famille qu'elle n'aurait aimĂ© affronter seule en ce jour pour rien au ma Ludmila, oĂč donc es-tu ? Que fais-tu, si loin de moi, alors que je sens l'oppression me recouvrir, regardant furtivement Ă  droite, Ă  gauche...? Je ne te vois plus, pas plus que je ne vois mes frĂšres d'ores et dĂ©jĂ  partis pour la gare, et les frissons, les tremblements me les yeux. Ferme les yeux, Dominura...Fermant les paupiĂšres sur ce luxueux monde qui l'entourait, la grande femme parvint tant bien que mal Ă  retrouver son faible souffle, ralentir la frĂ©nĂ©sie de son coeur trop rapide pour sa faible toi. Calme toi. Calme toi. Cela ne peut pas ĂȘtre si grave, n'est-ce pas ? Tu sais, que tu es parfaitement capable, au fond de toi, de faire face Ă  ces Ă©preuves aussi nombreuses que dangereuses. MĂȘme si Ludmila est absente un instant, cela ne veut pas dire qu'elle ne reviendra pas, pas vrai ?Calme toi. Calme toi. BamBamBam~Se dĂ©tournant un instant de son chemin, la grande femme fit fi un instant de ce qui pouvait bien se passer dans la piĂšce, tournant les talons et les laissant claquer dans les gigantesques escaliers du petit chĂąteau. Qu'allait-elle trouver, en chemin ? Peu lui importait, au fond. Tout ce qui comptait sans doutes Ă©tait de laisser Ludmila seule, en compagnie de Jeanne peut-ĂȘtre, pour leurs petites confidences auxquelles elle n'Ă©tait pas voulez faire des choses entre vous ? Eh bien faites donc ! Peut-ĂȘtre suis-je la seule de cette famille Ă  ne pas avoir eu droit de participer aux prĂ©parations de la mariĂ©e, Ă  ĂȘtre mise aux petits secrets malgrĂ© les gros efforts que j'ai dĂ» fournir pour en arriver jusque de complaisance ? Eh bien tant pis ! Tant pis ! Je m'en porterai peut-ĂȘtre mieux ce temps, dans la petite piĂšce, Jeanne n'avait pas manquĂ© de faire participer les avis de Ludmila quant Ă  la robe de mariĂ©e qu'elle s'Ă©tait faite faire sur mesure, malgrĂ© le prix faramieux que cela avait entrainĂ©. Alors qu'elle observait les moindres rĂ©actions de la belle blonde, la cadette des Romley se mit Ă  sourire davantage lorsqu'elle remarqua que la belle russe avait compris de quoi il s'agissait lorsqu'elle avait dĂ©signĂ© l'illustration de la femme en robe de mariĂ©e. Etait-elle complĂštement folle, comme Ludmila le laissait entendre tout en souriant Ă  son tour, tout en laissant passer ses doigts sur son menton ? Laissant Ă©chapper un lĂ©ger rire, Jeanne, rangeant alors le cadre, haussa les Ă©paules en rĂ©pondant, d'un ton pour le moins naturel"Ah ça c'est sĂ»r ça m'a coĂ»tĂ© cher ! M'enfin finalement je m'en fiche, c'est ma mĂšre qui a payĂ© quoi"Puis, se dĂ©tournant de Ludmila, elle rangea le cadre sous la tonne de tulle bleu clair, sous le regard des cousines qui ne manquaient pas de papoter entre elles, de tout et de rien, au sujet de la mariĂ©e tout comme de l'illustratrice, de l'invitĂ©e Ă  demi inconnue qui avait eu des liens avec la soeur ainĂ©e des Romley. C'est gĂ©nialElle va adorerSouriant de plus belle, Jeannette ne manqua pas d'attrapper l'occasion pour rĂ©pondre, haussant les sourcils d'un air parfaitement enthousiaste pour l'occasion "Oh, Ă  la base c'est Claude qui m'as soumis l'idĂ©e !Mais je n'ai pas hĂ©sitĂ© une seconde Ă  rebondir dessus, du coup l'on s'y est mis Ă  deux, tellement je trouvais ça bien !"Je suis sincĂšrement heureuse que cela te plaise, Ludmila. Sais-tu, que je redoutais cruellement ton avis sur la question ? Je veux, je dĂ©sire que ce mariage de princesse soit le plus parfait possible. Je dĂ©sire qu'il me raproche davantage de ma soeur, qu'il nous lie tous les uns avec les autres, pour mon plus grand des bonheurs. Tu sais, Ludmila, je suis ravie que tu sois prĂ©sente pour moi aujourd'hui. Je sais, que le sort de Dominura te prĂ©occupe, moi qui n'y suis pas allĂ©e de main morte pour la faire sortir de la chambre. Mais tu comprends, n'est-ce pas, pourquoi je ne voulais pas lui montrer ma robe pour le moment. Mais ne t'en fais pas, je ne tarderai guĂšre Ă  la ramener auprĂšs de moi, oui, cette soeur que j'aime Ă  l'heure, comme je l'ai dit, il n'y aura plus les pourrons nous voir, toutes les trois. Confrontation ? Je n'en veux pas. Seulement profiter... De ce si beau un dernier sourire Ă  Ludmila, Jeanne passa une main sur l'Ă©paule de cette derniĂšre, lui offrant un clin d'oeil Ă  ses propos. Il faut que tu y ailles ? TrĂšs bien, je ne vais pas te retenir. Il faut que tu la retrouves, il faut que tu sois lĂ  pour elle, afin qu'elle soit Ă  son tour lĂ  pour moi. Serais-je en train de me servir de toi, jolie fleur ? Peut-ĂȘtre un peu, oui. Mais qui ne se sert donc pas de son prochain, dans ce genre de milieu ? Ce qui compte avant tout, c'est tout de mĂȘme le fait que je sois contente que tu sois lĂ , non ? Tu t'en contenteras sans doutes, tout comme les hĂąte, que la cĂ©rĂ©monie commence. Alors je te laisse te glisser dans le couloir, haussant lĂ©gĂšrement les sourcils et ajoutant, quelque peu soucieuse au positif"Bon courage, pour retrouver RĂą dans ce labyrinthe. A tout Ă  l'heure !"Ma robe est magnifique, oui, magnifique. AprĂšs un dernier clin d'oeil et une effluve d'un parfum que Ludmila connaissait trop bien, Jeanne disparut derriĂšre la porte qu'elle ferma, avant que l'on n'entende des gloussements hystĂ©rique de la part de la jeune Romley accompagnĂ©e de ses trĂšs chĂšres cousines. Bien. Qu'en Ă©tait-il de Dominura, alors ? Cette derniĂšre avait donc bel et bien descendu les marches des escaliers, sans pourtant trop savoir ce qu'elle venait faire lĂ . Pas un instant elle ne dĂ©riva vers le petit salon oĂč s'Ă©taient rassemblĂ©s les cousins, et plutĂŽt prit-elle l'initiative d'aller attendre Ludmila, ainsi que ses frĂšres, dans les jardins. AprĂšs tout, il y avait quelques minutes Ă  peine, avant d'entrer dans la chambre du haut, n'aurait-elle pas tout donnĂ© pour se retrouver un peu loin du contexte angoissant de la famille ? VoilĂ  que son voeu avait Ă©tĂ© exaucĂ©. Malheureusement, il avait gardĂ© avec lui la belle Ludmila, dieu seul savait pour combien de temps Tac Tic TacClacClacClacClacMes doigts passent sur les jolies feuilles des plantes fleuries de ce grand labyrinthe qui laisse tout de mĂȘme le haut de mon corps dĂ©passer des bosquets. Quel ravissant endroit ? Parfait pour se reposer, un instant, de tout, de rien. Du monde entier ?Et se es-tu, ma Ludmila ?Rejoins-moi, et nous pourrons les rejoindre Ă  nouveauAfin de commencer l'acceuil des invitĂ©s ? Peut-ĂȘtre ce repas,Doux ou pĂ©nible repas qui nous attends alors~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Ven 6 AoĂ» - 044 Jeanne, Jeanne
 Viens-tu rĂ©ellement de me laisser entendre que peu t’importe le prix qu’à coĂ»tĂ© ta robe, puisque ta mĂšre l’a payĂ© ? Te rends-tu seulement compte, que cela est digne d’une enfant bien trop gĂątĂ©e ? Oh, au fond, je ne doute pas que tu l’ais Ă©tĂ©. Mais cela ne me regarde pas, n’est-ce pas ? Ainsi, je me contente de t’offrir mes sourires, non sans savoir – comme tu le devines sans doute – que peut-ĂȘtre tu m’utilises afin de te rapprocher de ta sƓur. Est-ce que cela me pause problĂšme ? Pas vraiment, non. Au contraire. S’il m’est possible de vous aider Ă  vous entendre, sans mĂȘme avoir Ă  faire le moindre effort, je ne vois pas ce qui pourrait me dĂ©ranger dans cette quelques prĂ©cisions concernant la source ayant donnĂ©e l’idĂ©e de cette robe, Jeanne laissa finalement l’ex-compagne de sa sƓur quitter la chambre, cette derniĂšre ne manquant pas de sourire pour elle-mĂȘme d’un amusement quelque peu exaspĂ©rĂ© lorsqu’elle entendit les rires euphoriques de la future mariĂ©e et ses Dominura dans un tel labyrinthe – comme l’avait prĂ©cisĂ© Jeanne – ne serait sans doute pas en effet une chose facile. Descendant par instinct les marches des escaliers qui les avaient toutes deux menĂ© jusqu’à la chambre oĂč se trouvait Jeanne, la charmante Russe ne manqua pas de sentir son ventre se nouer d’une certaine angoisse lorsqu’elle se rendit compte qu’il Ă©tait Ă  prĂ©sent possible qu’elle croise des membres de la famille de son aimĂ©e, seule. Laissant ses talons frapper le sol avec classe, la jolie blonde eut nĂ©anmoins la prĂ©sence d’esprit de se dire que Dominura ne serait pas retournĂ© auprĂšs de sa mĂšre – compte tenu de ses propres angoisses – et se dirigea alors plutĂŽt en direction du hall d’entrĂ©e, oĂč elle pu Ă  nouveau croiser les neveux et niĂšces de l’illustratrice. Ne s’en prĂ©occupant pas rĂ©ellement, la jeune femme continua ainsi Ă  marcher, son regard cherchant Dominura, quelque peu angoissĂ©e Ă  l’idĂ©e de ne pas la retrouver au plus es-tu, mon Amour ? Je ne veux pas te savoir loin de moi, ici. Je ne veux pas que nous nous quittions – pas mĂȘme une minute. Pourquoi es-tu partie si loin ? Peut-ĂȘtre mĂȘme es-tu dans les jardins ? Je ne te vois pas, ici. Ainsi, je continue Ă  avancer, dĂ©passant la porte d’entrer jusqu’à rejoindre Ă  mon tour les jardins. Quelques minutes, et je t’aperçois enfin, flĂąnant au beau milieu de ce sublime labyrinthe que Dominura ne semble la remarquer, Ludmila ne tarda pas Ă  rejoindre cette derniĂšre, son cƓur battant Ă  vive allure tandis qu’elle n’avait envie que d’une chose Lui sauter dans les bras et l’embrasser, lui dire comme elle lui avait manquĂ©, bien qu’elles ne soient sĂ©parĂ©es que depuis quelques minutes. Sentant ses joues rosir quelque peu au fur et Ă  mesure qu’elle s’approchait de son aimĂ©e, la jeune Russe se retrouva donc bien rapidement auprĂšs de la belle brune, arrivant silencieusement tout juste derriĂšre elle, n’hĂ©sitant pas une seconde avant de passer ses bras autours de sa taille, entrainant les siens jusqu’à les replier sur son ventre – celui de Dominura, donc – l’étreignant ainsi avec douceur tandis que son ventre avait un instant quelque peu bousculĂ© son dos. Laissant ses lĂšvres chercher tendrement la nuque de sa belle, l’embrassant juste au dessous de l’oreille, Ludmila laissa alors entendre, sa voix tremblant quelque peu tandis que la pression qu’elle s’était mise Ă  elle-mĂȘme redescendait quelque peu - Tu ne voulais pas que je te retrouve, pour partir si loin ?Aucune agression, dans le ton de sa voix. Une pointe d’amusement, sans doute, tandis que la jeune Russe desserrait quelque peu son Ă©treinte, faisant dĂ©licatement tourner Dominura face Ă  elle en refermant doucement ses doigts sur ses avant-bras. Lui adressant alors un sourire calme et doux, son regard s’accrochant au sien aussitĂŽt qu’il l’eut qu’on parle, au plus vite. Mais nous devons retourner Ă  l’intĂ©rieur, n’est-ce pas ? Il est dĂ©jĂ  presque midi, et sans doute devrons-nous bientĂŽt rejoindre la table familiale, pour un repas prĂ©cĂ©dent la cĂ©rĂ©monie. Ce repas, qui par ailleurs me gĂšne quelque peu Ne serai-je pas de trop, en ces circonstances ? Je ne suis qu’une amie, au fond. Et les amis ne sont conviĂ©s que dans quelques heures, pas vrai ? Je ne sais pas, en fait. Il faut dire que je n’ai rien demandĂ©, prĂ©fĂ©rant profiter de l’instant prĂ©sent, avec toi Tu sais, il me semble que Jeanne a Ă©normĂ©ment besoin de sa grande sƓur pour lui apprendre ce qu’est la vraie vie ! Elle est bien trop gĂątĂ©e, ça n’est vraiment pas bon pour elle – Ă  son Ăąge !!Esquissant un lĂ©ger sourire en coin – tentant tant bien que mal d’encourager Dominura Ă  considĂ©rer Jeanne comme cette petite sƓur qu’elle se devait de protĂ©ger – Ludmila laissa glisser ses mains jusqu’aux Ă©paules de son aimĂ©e, ses doigts glissant quelque peu dans son cou avant qu’elle n’ajoute, quelque peu plus sĂ©rieuse, follement amoureuse - Mais pour l’instant, tu es Ă  moi – D’accord ?Et je t’offre un baiser, lĂ , juste au coin de ces si jolies lĂšvres que j’aimerai seulement frĂŽler. Mon ventre se tord, tandis que je chercher Ă  respirer ton odeur, dĂ©licieuse. Voudrais-tu bien m’embrasser, maintenant ?Nous sommes seules, dans ces gigantesques jardins. Je suppose que personne ne nous verrait, n’est-ce pas ? Mais ça n’est pas faut qu’on parle, avant Que tout soit clair, une bonne fois pour tu brises en moi tout espoir,Ou qu’il soit satisfait, d’un vĂ©ritable InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Ven 6 AoĂ» - 2223 Le temps que Dominura passa lĂ , dans les jardins du petit chĂąteau sans la compagnie de Ludmila lui parut tout Ă  fait interminable, abominable. Pourquoi n'y avait-il personne pour la tirer de ses songes ? Oh, oui, elle aurait sans doutes trĂšs bien pu aller au petit salon rejoindre sa famille, ou chercher sa mĂšre avec qui elle Ă©tait certaine d'avoir une entrevue avant la fin de la journĂ©e. Mais au lieu de cela - Peut-ĂȘtre un peu lĂąche - la trentenaire s'Ă©tait exilĂ©e, d'ores et dĂ©jĂ  refusĂ©e dans la chambre de sa soeur cadette oĂč avait Ă©tĂ© pourtant admise son amie et aimĂ©e. J'essaye de me convaincre que le temps passe vite, que la nature que j'observe est merveilleuse - Et elle l'est - mais je ne puis m'empĂȘcher de penser Ă  toi, Ludmila. Que peux-tu bien faire, en ces instants mĂȘme ? Comment puis-je encore rester lĂ , Ă  regarder ces fleurs qui m'impatientent, alors que tu n'es pas Ă  mes cĂŽtĂ©s ?BamBamBamBamMon coeur bat si fort~Le temps passe si lentement...Finalement, l'ombre d'une jeune et svelte femme finit par se dĂ©tacher du sol, emportĂ©e par le soleil, adressant un message de prĂ©sence Ă  l'illustratrice encore bien perdue dans ses songes. Relevant la tĂȘte, tournant vers la source humaine de ces tĂ©nĂšbres silencieuses, la belle française ne put que laisser un grand sourire passer sur son fin visage Ă  nouveau plus colorĂ©, rayonnant Ludmila, tu es fait, alors ? Je n'ose pas te poser la question, bien consciente d'une logique rĂ©ticence face Ă  un interrogatoire yeux te regardent donc, simplement,Simplement de moi,Simplement des regards, Ă©changer des mots... Nous ne serons plus seules pour n'en fallut pas plus pour que Dominura ne se retrouve Ă  nouveau cernĂ©e par des bras rassurants, ceux de son aimĂ©e qui n'avait pas tardĂ© Ă  la retrouver, en fin de compte. Ludmila... ? Aurais-tu ainsi prit congĂ© de Jeanne plus rapidement que ce que j'aurais imaginĂ© ? Tant mieux Je ne dĂ©sirais pas ĂȘtre seule plus longtemps. Tandis que la belle russe Ă©tait arrivĂ©e par derriĂšre, la grande femme ne se retourna pas immĂ©diatement, fermant les yeux une fraction de secondes tout en s'ennivrant de l'odeur de son ex-conjointe, ce si doux parfum qui lui allait si bien, en plus de son odeur naturelle. Ressentant tout de mĂȘme la certaine tension nerveuse dans la voix de la belle russe, la grande femme eut un frisson Ă  son baiser, se rendant bien compte, en effet, qu'elle Ă©tait allĂ©e bien loin, pour quelqu'un qui n'avait fait que sortir d'une chambre. Ne voulait-elle pas que Ludmila la retrouve ? ...Oh si, au contraire. Peut-ĂȘtre s'y Ă©tait-elle trĂšs mal prise, mais au moins, la jolie blonde Ă©tait Ă  nouveau auprĂšs d' la grande femme fut tournĂ©e face Ă  sa cadette, un sourire d'excuse passant doucement sur son visage pĂąle alors qu'elle voyait bien que Ludmila ne lui en voulait pas pour autant. Leurs regards se croisant, Dominura fit au mieux pour montrer Ă  quel point elle Ă©tait heureuse que la femme qu'elle aimait soit Ă  ses cĂŽtĂ©s en ce jour. Tu as quelque chose Ă  me dire, n'est-ce pas ? Oui, je le sais, je le sens, je le vois. Et je l'ai vu, dans ce taxi, alors que tu entrouvrais les lĂšvres, les miennes t'imitant tout en soulignant mon interrogation quant Ă  tes probables propos. Mais nous ne parlerons pas ici, et encore moins maintenant, n'est-ce pas ? Au fond tu as raison, midi approche, et le repas de famille ne manquera pas de se faire sonner en notre seule de ce repas me gĂȘne dĂ©jĂ , ne sachant trop comment rĂ©agir, mais je me doute bien - Et en suis dĂ©solĂ©e - qu'il n'en sera sans doutes pas plus facile pour toi, devant tant de nouvelles tĂȘtes, belle intruse de la famille Française. Mais ne crains rien. Je serai lĂ . Je serai lĂ , et quiconque osera te dire quelque chose de dĂ©placĂ© devra en payer de sa personne devant moi, mariage ou belle blonde ne manqua pas de noter, devant Dominura, tout ce que Jeanne avait pour elle, si gĂątĂ©e. Haussant lĂ©gĂšrement les sourcils, levant les yeux au ciel, Dominura laissa entendre, d'un ton dĂ©tachĂ© alors que son coeur se serrait attrocement Ă  l'idĂ©e de sa mĂšre mourrante parasitĂ©e par deux cadets suceurs de biens "Oh, je la vois bien trop peu pour lui donner la leçon,Je crois qu'elle est assez grande pour se dĂ©brouiller toute seule"Mais Ă  la fin de sa phrase, un regard en biais, lĂ , vers la terre, montra bien sa gĂȘne vis Ă  vis de ces gĂąteries infernales tandis qu'elle se doutait bien de la cause de ces derniĂšres, malgrĂ© elle. Heureusement, Ludmila ne demeura pas longtemps lĂ -dessus, passant ses mains sur les Ă©paules de son ainĂ©e, amoureusement, avant de lui lĂącher quelques mots qui ne manquĂšrent pas de l'Ă©mouvoir quelque peu, un frisson passant dans son dos alors que ses joues menaçaient de rosir quelque suis... Ă  toi ?Oh non, au diable mes idĂ©es dĂ©placĂ©es !!Tu ne disais ça qu'en tant qu'amie, n'est-ce pas ?FrĂ©missement certain, lorsque Ludmila laissa ses lĂšvres se refermer au coin de celles de l'illustratrice. Ah, si seulement c'Ă©tait vrai ! Ah, si seulement j'avais eu l'audace de tourner lĂ©gĂšrement la tĂȘte et dĂ©river ce baiser ! Mais je ne suis sans doutes pas assez courageuse, lĂąche de mes sentiments. Passant une main sur la joue de son ex-conjointe, la grande femme sembla un instant se perdre dans son regard, ennivrĂ©e par son odeur, absorbĂ©e par ces yeux si ravissants, oui, qu'elle aimait tant. Je ne veux qu'un baiser de toi, n'est-ce pas ? Oh, oui, Ludmila, seulement un baiser, et je te laisserai tranquille par la suite. Faisons cela. Juste...Un tout dernier... main Ă©garĂ©e sur la joue de Ludmila en une tendre caresse pour le moins amoureuse, la grande femme finit par se rapprocher davantage de la belle blonde, sentant jusqu'Ă  son souffle sur sa peau claire, se delectant en rage de cette terrible proximitĂ©. Entrouvrant ses lĂšvres maquillĂ©es, elle sembla un instant de plus se perdre dans son amour et son dĂ©sir pour la charmante blonde, mais alors qu'elle se penchait davantage, fermant les yeux pour ce baiser qu'elle avait alors dignement imaginĂ© entre les bosquets bas du jardin, une voix Ă©clata un peu plus loin, voix d'homme qu'elle n'avait pas encore entendue en ce jour"Dominura, tu es lĂ  !!"Sursautant sur le coup et se sĂ©parant rapidement de Ludmila en lui kidnappant pourtant nerveusement la main, la grande femme fit alors face au jeune homme qui avait couru jusqu'Ă  elles mĂȘme au risque de se dĂ©coiffer."Bonjour Edward ! Tu es charmant !Voici Ludmila."L'homme se redressa alors, rayonnant, offrant un sourire aux deux jeunes femmes avant d'annoncer, tout en joie"Le reste de ma famille ne devrait pas tarder Ă  arriver, je crois que mon frĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  arrivĂ© et en compagnie des cousins. Je vais aller le rejoindre, Ă  tout Ă  l'heure !"Lorsqu'il fut parti, la grande femme se tourna alors vers la belle blonde, haussant lĂ©gĂšrement les sourcils tout en expliquant, un peu maladroite Ă  cause de la bouffĂ©e de stress qu'elle venait d'avoir pour elle ne savait trop quelles obscures raisons "Il a dit que sa famille ne tarderait pas. Apparemment, son frĂšre Ă©tait dĂ©jĂ  au salon avec les cousins... On en les a pas encore vus."Un vague sourire, et une autre voix, un tantinet plus connue, se fit entendre depuis le chemin, dans un anglais aussi parfait que celui de la belle Française "Tu es attendue Ă  l'intĂ©rieur, Chouchou ; On va commencer le repas dans quelques minutes !"Se retournant alors, ses joues prennant une teinte cramoisie, Dominura lança Ă  son frĂšre ainĂ©, Claude, d'une voix outragĂ©e"Claude !! Ne m'appelles pas Chouchou, tu sais que je dĂ©testes ça !"Haussant Ă  son tour les sourcils - En digne rival de la matiĂšre - Claude laissa Ă©chapper un lĂ©ger rire faussement narquois, avant de tourner les talons et rajuster son veston tout en regagnant le petit chĂąteau, suivi de prĂšs par une Benjamin rapide et silencieux, qui, lui, bien plus amer, n'avait pas adressĂ© la parole aux jeunes femmes sur son passage, un peu plus sauvage Ă  la en retrouvant ses couleurs ordinaires que Dominura se tourna alors Ă  nouveau vers la belle blonde, lui demandant alors, un peu plus lĂ©gĂšre"On y va ?"Je n'apprĂ©hende pas moins la reçeption, du sais. Mais tu es avec moi... Oui, avec moi, en ma compagnie, il ne peut rien m'arriver, n'est-ce pas ? Ainsi, je te souris calmement et t'entraine sur les Ils nous attendent...~Quelques longues minutes passĂšrent pendant lesquelles Dominura et Ludmila avaient Ă©tĂ© envoyĂ©es dans la salle Ă  manger, en vue du repas. Durant le labs de temps, la famille d'Edward put rejoindre la vaste demeure et les prĂ©sentations furent faites sans accrocs. Quelques regards, quelques sourires, quelques mots, et l'affaire fut faite, sans trop de dĂ©boires ni masses de jugements incertains. PlacĂ©es cĂŽte Ă  cĂŽte - Ce fait rassurant d'ores et dĂ©jĂ  Dominura - les deux jeunes femmes purent alors prendre place, Dominura ayant pour seconde voisine SĂ©dia - La femme du frĂšre d'Edward - et Ludmila Dominique - La mĂšre Romley - Claude siĂ©geant en face d'elles, en compagnie de sa femme - Ses enfants ayant Ă©tĂ©s placĂ©s sur une charmante table Ă  part - et de son autre frĂšre. Jeanne, elle, avait rejoint la piĂšce un peu plus tard, et avait dĂ©cidĂ© de se mettre en bout de table avec ses cousines, afin de jacasser comme il se le devait, exaspĂ©rant par ailleurs Benjamin, qui ne manqua pas de souffler en murmurant une menace d'envoyer un morceau de pain sur la grosse tignasse blonde de sa soeur."Je vous en prie, servez-vous"La voix de Dominique elle-mĂȘme fit dĂ©buter le repas, tandis que les conversations s'engageaient toutes seules, allant de bon train. Finalement, Claude s'interessa le premier au curieux couple d'amis que formaient sa propre soeur et Ludmila, piquant de sa fourchette dans un morceau de tomate tout en scruttant la belle blonde de son air sĂ©vĂšre et dur - Quoique sa voix laissait comprendre seulement un virevoltant interĂȘt pour ses propos "Vous avez fait bon voyage Ludmila ?C'est la premiĂšre fois que vous venez en France ?"Sous la nappe, une main vint se poser sur la cuisse de la belle blonde,Non pas une main dĂ©placĂ©e, Mais celle de l'illustratriceNe pouvant tenir une seconde de plusSans avoir contre elle le contact de son ex-conjointeDirectement emportĂ©e dans les questions de son frĂšreCe cher frĂšre abandonnĂ© qui lui ressemblait pourtant tellement. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Sam 7 AoĂ» - 121 Un regard, un sourire. Je sens mon cƓur s’apaiser, rassurĂ© par ta simple prĂ©sence. J’aimerais pouvoir t’enlacer davantage, ou seulement m’allonger Ă  tes cĂŽtĂ©s – lĂ , sur cette pelouse d’un vert parfait, entre ces si charmantes fleurs au parfum dĂ©licieux. J’aimerais pouvoir fermer les yeux, baignĂ© d’un sentiment de sĂ©curitĂ©, mon corps restant tendrement liĂ© au tien. Nous n’avons besoin de rien d’autre, de personne d’autre, n’est-ce pas ? Sans doute n’hĂ©siterai-je pas une seconde, si nous Ă©tions simplement seules au monde. Sans crainte, sans doute. Sans aucune jalousie, ni aucun risque que tu ne t’éloigne Ă  nouveau de moi Ă  l’avantage de quelqu’un d’autre. J’ai encore si mal, lorsque j’y songe. Mais la peur que tout cela puisse recommencer prend davantage le pas sur moi, m’imposant cette distance avec toi, alors mĂȘme que je ne rĂȘverais que de te possĂ©der Ă  nouveau, aussi cru que cela puisse paraitre.~Jeanne est assez grande pour se dĂ©brouiller toute seule ? Oh, il me semble que non. Sinon pourquoi aurait-elle tant besoin de ton attention, TrĂ©sor ? Je n’insisterai pas, puisque ton regard fuit un instant, comme chassant un sujet que tu n’assumerais pas totalement. Au fond, tu sais tout autant que moi que tu pourrais bien ĂȘtre un peu plus prĂ©sente pour elle, n’est-ce pas ? Pour ta sƓur, mais aussi pour ta famille, en gĂ©nĂ©ral. Peut-ĂȘtre Jeanne ne se servirait pas tant dans les Ă©conomies de ta mĂšre, si tu lui faisais comprendre comme cela n’est pas sain. Je suis certaine que tu pourrais la faire changer sur certains points, de seulement quelques t’écouterait, es son modĂšle, son sƓur qu’elle rĂȘverait de connaĂźtre je ne fais que supposer, ayant bien plus appris sur Jeanne pendant ton absence que durant notre relation.♠Sentant la main de Dominura se poser sur sa joue - alors mĂȘme que leurs visages se rapprochaient dangereusement – Ludmila sentit un instant son corps transportĂ© par un frisson terriblement imposant, ses doigts se refermant sensuellement sur la nuque de son ex-compagne, sans pour autant la forcer d’une quelconque maniĂšre Ă  se rapprocher. Ainsi laissa-t-elle simplement la belle française continuer son mouvement, son souffle se faisant plus lent – parfois coupĂ© – tandis que ses yeux se fermaient Ă  l’approche d’un baiser, tant attendu du cĂŽtĂ© de l’une comme de l’autre. Un instant, et tout semblait Ă  prĂ©sent parfait. Depuis combien de temps, ne s’étaient-elles pas embrassĂ© ? Oh, si peu de temps. La veille, dans l’aprĂšs-midi, n’est-ce pas ? Et pourtant, Ludmila avait d’ores et dĂ©jĂ  l’impression que cela faisait des annĂ©es, et qu’elle ne tarderait pas Ă  imploser si cela n’arrivait pas Ă  nouveau au plus la magie ne tarda pas Ă  filer aussi vite qu’elle Ă©tait apparut, une voix masculine se faisant alors entendre non loin d’elles, s’adressant Ă  Dominura. Son cƓur s’emballant d’une frustration terrible lorsque son amie coupa court Ă  leur intimitĂ© soudaine, la jeune Russe ne pu s’empĂȘcher de serrer peut-ĂȘtre un peu trop fort sa main, lorsque cette derniĂšre vint se lier Ă  la sienne, leur permettant ainsi de ne pas se sĂ©parer totalement de par la venue de ce charmant jeune homme. Edward, donc. Le futur mariĂ©, bien courageux de se lier avec une jeune femme surexcitĂ©e telle que Jeanne, bien fou de l’avoir laissĂ© partir bien souvent en voyage, retrouvant sans une once de culpabilitĂ© des mains et des lĂšvres diffĂ©rentes des siennes. Savait-il au moins que sa future femme Ă©tait de ces aguicheuses cherchant Ă  croquer un peu partout ? Oh, au fond, Jeanne avait bien changĂ©, non ? Elle ne semblait plus si enjĂŽleuse, ces derniers temps. Ou bien le lui cachait-elle, maintenant que toutes deux Ă©taient amies, presque liĂ©es comme sƓurs ? Qui sƓur est vraiment trop gĂątĂ©e, et ce aussi par la vie en elle-mĂȘme. Edward me semble adorable, et amoureux, pas vrai ? Tant le futur mariĂ© ne tarda pas Ă  rejoindre le chĂąteau, alors suivi par les deux frĂšres de la belle française. Benjamin restant silencieux, ce fut au tour de Claude de s’adresser Ă  sa sƓur cadette, en un anglais parfait dont Ludmila lui Ă©tait reconnaissante, un sourire se dessinant malicieusement sur ses lĂšvres. Ainsi Ă©taient-elles attendues dans la salle Ă  manger, le repas dĂ©butant dans quelques minutes. Evidemment, la jeune Russe ne pu que s’attendrir du surnom que Claude venait d’employer Ă  l’égard de sa sƓur, remarquant par ailleurs le changement de couleur de cette derniĂšre, adorable. Laissant son pouce caresser le dos de sa main avec douceur, Ludmila ne pu qu’adresser un sourire tendre Ă  son Sur ce, Ludmila ne manqua pas de remarquer le haussement de sourcils du frĂšre ainĂ© de sa belle, s’étonnant elle-mĂȘme de se trouver quelque peu Ă©mue par les ressemblances que tout deux pouvaient avoir. Une vague d’émotion passant en elle – un Ă©lan d’euphorie lui revenant tandis qu’elle se rendait compte de sa propre situation – la jeune femme se contenta d’acquiescer avec enthousiasme lorsque Dominura l’engagea Ă  partir. Gardant un agrĂ©able sourire sur les lĂšvres, la jeune femme marcha jusqu’au chĂąteau en compagnie de son aimĂ©e, gardant sa main dans la sienne jusqu’à ce que toutes deux pĂ©nĂštrent dans le hall d’entrĂ©e, oĂč quelques personnes se trouvaient encore. Bien vite, la famille de Jeanne tout comme celle d’Edward se retrouvĂšrent installĂ©es autours d’une table, Ludmila se trouvant placĂ©e entre Dominura et Dominique, la mĂšre de cette derniĂšre. Tout s’enchaina bien rapidement, quelques plats Ă©tant d’ores et dĂ©jĂ  servis, la charmante Russe – quelque peu intruse Ă  cette table – se servant lorsqu’elle en eut l’occasion, comme l’avait demandĂ© la mĂšre de Dominura Ă  l’ensemble des invitĂ©s. Jeanne semblait bien s’amuser, entourĂ©e de ses cousines. Les enfants aussi, installĂ©s sur une table isolĂ©e. Les autres ? Oh, les discussions allaient bon train, et ce non sans que Ludmila ne soit quelque peu mal Ă  l’aise, incapable de comprendre le sens des conversations françaises qu’elle Ă©tait forcĂ©e d’entendre. Ainsi restait-elle quelque peu rĂ©servĂ©e, mangeant relativement lentement – comme si prĂ©server le plus longtemps possible son assiette pleine lui donnerait une excuse quant Ă  son silence de plomb. Finalement, ce fut Claude qui s’adressa Ă  elle, visiblement trĂšs Ă  l’aise avec l’anglais – comme la jeune Russe avait d’ores et dĂ©jĂ  pu le remarquer prĂ©cĂ©demment. Avait-elle fait bon voyage ? Lui adressant un sourire calme et sincĂšre – apprĂ©ciant pour l’instant cet homme – la jeune femme lui rĂ©pondit, laissant entendre sa charmante voix parmi tant d’autres, quelques peu bruyantes - Oh oui, trĂšs bon, merci ! ~Avec votre sƓur, cher Claude, ça ne pouvait ĂȘtre qu’un excellent voyage – n’est-ce pas ? Savez-vous, comme je l’aime ? Je me demande – au fond – ce qu’on a pu vous dire, sur n’étais que son assistante. Et maintenant ? Je suis son amie, oui. Une amie, qui aimerait avoir plus, Ă  nouveau. Car je ne peux me passer d’elle. Etait-ce son premier sĂ©jour en France ? Gardant un fin sourire, Ludmila adressa un regard complice Ă  sa compagne, venant tendrement poser sa main sur la sienne, sentant un frisson la parcourir quant au contact qu’avait engagĂ© sa belle. Se demandant une seconde si la famille de Dominura ne prendrait pas mal le fait que cette derniĂšre soit venue si prĂšs de chez eux sans mĂȘme passer leur rendre visite, la jeune Russe chassa nĂ©anmoins bien vite cette idĂ©e de sa tĂȘte, n’ayant de toute façon pas Ă  se poser ce genre de question. Ainsi ne tarda-t-elle pas Ă  rĂ©pondre, toujours trĂšs charmante, cachant sans grande peine ses quelques apprĂ©hensions - Non, la deuxiĂšme ! Nous avons passĂ© quelques jours Ă  Arcachon il y a deux Dominura, bien sĂ»r. Cela semblait Ă©vident. Ainsi, Ludmila ne prit pas la peine de le prĂ©ciser, se tournant une nouvelle fois vers son aimĂ©e, quelque peu plus tendue Ă  prĂ©sent que ses rĂ©pondes avaient Ă©tĂ© donnĂ©es. Devait-elle ajouter quelque chose, poser quelques questions Ă  son tour ? Oui, mais quoi ? Refermant quelque peu plus encore sa main sur celle de son ex-compagne, la jeune Russe ne pu rien trouver d’intĂ©ressant Ă  dire sur le coup, pinçant lĂ©gĂšrement ses lĂšvres entre elles avant de reposer son regard sur Claude, son sourire se faisant quelque peu moins assurĂ© que que je me sentirai plus Ă  l’aise, lorsque d’autres invitĂ©s se joindront Ă  la famille. Pour l’instant, je ne peux que tenir sa main, tenter tant bien que mal de me rassurer de sa prĂ©sence,Tout en redoutant tout autant la conversation que nous devons avoir au plus que mon cƓur n’ que je n’en perde la d’envie, d’ es qu’il en qu’on en dise. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Sam 7 AoĂ» - 2246 L'Ă©preuve de la tablĂ©e du midi ne serait sans doutes pas la derniĂšre Ă©preuve pour Dominura tout comme Ludmila, et la grande Française n'Ă©tait pas sans en ĂȘtre parfaitement consciente. DĂ©jĂ  prĂ©parĂ©e psychologiquement Ă  passer une journĂ©e pour le moins Ă©reintante, l'illustratrice se plaça donc sans broncher Ă  la chaise que l'on lui proposa pour partager les plats avec le reste de la famille, que ce soit de son cĂŽtĂ© ou de celui d'Edward. D'un cĂŽtĂ©, Jeanne et les cousines s'en donnaient Ă  coeur joie pour commenter la future cĂ©rĂ©monie et toutes les fioritures qui l'accompagneraient, et d'un autre, les conversations allaient d'un ton bien plus calme, quoique dense et relativement rythmĂ©, bruyant, le tout dans une bonne humeur communicative. Dominura, jettant tantĂŽt un oeil Ă  sa mĂšre tantĂŽt Ă  ses frĂšres, ne manqua pas pour autant de sourire aux autres invitĂ©s et leur Ă©changer quelques mots, tout en piquant dans la salade composĂ©e fort charmante qui lui avait Ă©tĂ© servie en toute classe. Ludmila, quant Ă  elle, fut bientĂŽt embarquĂ©e dans le questionnement anglophone de Claude, qui, curieux, n'avait pas manquĂ© de hausser quelque peu les sourcils Ă  la maniĂšre de sa soeur afin de souligner ses belle blonde Ă©tait-elle dĂ©jĂ  venue en France ?Oh oui, et avec rĂ©ponses de la charmante jeune femme arrivant aux oreilles de l'ainĂ© Romley, ce dernier hocha paresseusement la tĂȘte en signe de comprĂ©hension, sous l'enthousiasme de Ludmila. Ainsi, elle Ă©tait dĂ©jĂ  venue en compagnie de la grande femme il y avait bien deux ans de cela, et Ă  Arcachon, donc. Souriant un peu plus, comprennant que sa soeur Ă©tait passĂ©e proche de leur maison de Bordeaux sans rĂ©ellement s'y arrĂȘter, Claude n'ajouta cependant rien Ă  ce sujet, ne cherchant absolument pas Ă  froisser l'assemblĂ©e de ces informations."Ahh, oui, je vois. Et cela vous a plu ?"Un sourire, calme, Ă  nouveau, alors que Benjamin, le cadet, n'avait pas manquĂ© de comprendre ce qu'il se passait alors. Jetant un oeil Ă  sa soeur, il n'hĂ©sita pas, quand Ă  lui, de se jeter sur l'occasion, haussant Ă  son tour les sourcils mais d'une façon bien moins ordonnĂ©e, plus provocatrice, avide d'une mĂ©chancetĂ© profonde et gratuite, coupant court Ă  la conversation de son frĂšre tout en parodiant le dĂ©but de phrase de ce dernier, par pur sarcasme "Ahh, oui, je vois ! En somme, un petit tour vers le Sud-Ouest sans rendre visite Ă  la famille ignorĂ©e pendant des lustres ? Bien, bien, Dominura !Dis-moi, ça ne va pas en s'amĂ©liorant, les annĂ©es, hein ?"La grande femme tourna vivement la tĂȘte vers lui, sa main se resserrant dangereusement sur la cuisse de Ludmila, non sans oublier qu'elle pourrait lui en faire mal - N'abimant pourtant en rien sa si jolie robe. Pinçant les lĂšvres avec nervositĂ© et colĂšre, ses yeux brillant d'une lueur nouvelle et ses joues rosissant quelque peu de rage, elle n'arriva pourtant pas Ă  toucher un mot Ă  ce frĂšre si provocant, Claude prennant la relĂšve Ă  sa place, en une tape dans son dos passĂ©e sous le signe fraternel mais non moins rĂ©probateur"Voyons Benjamin, n'importe qui aurait fait la mĂȘme chose, en ne restant que quelques si cette personne savait d'avance qu'elle passerait le plus clair de son temps Ă  reçevoir des repproches pour son absence, n'est-ce pas ?"Dominura fuyant un instant du regard, Benjamin sembla pourtant quelque peu calmĂ© par les paroles de son frĂšre, tournant lui aussi la tĂȘte vers sa femme et lui demandant le pain, honteux d'avoir Ă©tĂ© repris de la sorte bien qu'il penssĂąt toujours avoir le plus raison des deux. L'illustratrice faisant mine basse, Claude enchaina par la suite, rajustant la clartĂ© de son bouc par une froisse de quelques doigts "Il n'y a pas de mal. Vous avez vu la mer, donc ?Ça fait longtemps que je n'y ai pas mis les pieds."Apparemment, l'homme n'avait que faire de la gĂȘne des deux jeunes femmes, trouvant sans doutes pour le mieux de se remettre Ă  des conversations positives afin de ne pas plomber le repas comme aurait voulu le faire son cadet. Quelque peu reconnaissante, Dominura finit bien par redresser la tĂȘte, offrant un lĂ©ger sourire dĂ©solĂ© Ă  Ludmila, si navrĂ©e de la mettre dans une telle situation Ă  cause de son propre savais bien, qu'il ne fallait surtout pas que je revoie cette famille qui m'en veux tant et qui n'hĂ©siterait pas Ă  passer toutes les futures heures en ma compagnie pour me rappeller mes fautes. Je savais bien, que tu serais sans doutes mise en dĂ©faut Ă  cause de moi. Ma culpabilitĂ© ne peut se faire que plus grande encore, alors que je fais pourtant dĂ©jĂ  tant d'efforts. Mais ces efforts, Claude les voit bien, lui, sinon jamais ne serait-il venu prendre ma dĂ©fense, m'accusant sans doutes autant que voit. Il comme toi, petit c'est de toi, tout comme de lui, dont j'ai besoin pour avancer conversations reprirent ainsi petit Ă  petit leur cours, Ludmila devant prendre sur elle quelques questions banales comme celles d'AmĂ©lie, qui ne manqua pas de lui demander si sa robe avait Ă©tĂ© faite sur mesure ou si son blond Ă©tait naturel. Du cĂŽtĂ© de Dominura, c'Ă©tait plutĂŽt concernant sa couleur anis, ou bien au sujet de sa vie professionnelle que les gens n'avaient pu que suivre de bien loin, si tant est qu'ils s'en soient un tantinet ce fut Edward qui leva son verre le premier lorsque le vin fut servi Ă  tous et Ă  toutes, un bon Bordeaux que la mĂšre Romley avait fait rapporter exprĂšs, des plus grands chĂąteaux de la rĂ©gion Sud-Ouest."A cette belle vie, et au merveilleux mariage qui nous attends ! SantĂ© !"Dominura se penchant vers Ludmila, elle lui traduisit Ă  l'oreille ces quelques paroles, non sans se perdre un peu dans ce parfum ennivrant qui Ă©tait le sien, ses lĂšvres frĂŽlant la peau de la jeune femme Ă  s'en faire exploser le coeur. ImmĂ©diatement aprĂšs, elle se redressa en un sourire brillant, levant son verre Ă  son tour "SantĂ© !!"Et ils rires, les Ă©clats de voix et les conversations joyeuses reprirent instant, et une main frĂšle mais douce se posa sur le bras de Ludmila. Un regard, de sa voisine, Dominique. Un regard tendre mais un peu interrogateur, brillant d'une sagesse troublante et d'une nostalgie Ă©trange. Quelques mots, douceur extrĂȘme, en un anglais bredouillant formĂ© des seuls mots dont elle se souvenait"Excusez-moi mademoiselle... N'auriez-vous pas vue Christophe ? Il Ă©tait lĂ  il y a un instant...L'auriez-vous vu quitter la table ?"Il Ă©tait lĂ Il y a un instantPeut-ĂȘtre dans les yeux de sa fille,Elle, qui lui avait jetĂ© un regardUn regard seulementVertProfondTout comme celui que tu aimes tant.♩ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 016 Laissant sa main entourer tendrement celle de son amie, Ludmila ne pouvait alors s’empĂȘcher de la caresser quelque peu, apaisant ainsi d’une part ses propres angoisses, tout en tentant tant bien que mal de rassurer la belle française, visiblement toujours trĂšs nerveuse. Evidemment, la jolie blonde ne manquait pas de sourire poliment, bien qu’elle ait trĂšs certainement prĂ©fĂ©rĂ© s’éclipser de cette table, attirant Dominura avec elle dans une toute autre piĂšce. Mais puisque cela lui Ă©tait impossible – ayant tout de mĂȘme assez de principe pour ne pas commettre une telle faute de respect – la jeune femme se contentait de rester lĂ , rĂ©pondant aux questions qu’on lui posait avec plus ou moins de plaisir, observant cette famille qu’elle Ă©tait nĂ©anmoins sincĂšrement ravie de pouvoir rencontrer. Ainsi avait-elle simplement rĂ©pondu aux questions de Claude, se sentant par ailleurs bien plus en confiance face Ă  lui qu’avec le second frĂšre de la charmante brune. Est-ce ces haussements de sourcils, qui me rassurent ? Ces traits, en lui, que je reconnais puisqu’ils sont les tiens. Benjamin quant Ă  lui ressemble plus Ă  Jeanne, d’aprĂšs moi. Et bien que je retrouve quelques unes de tes caractĂ©ristiques physiques chez ta sƓur, je ne parviens pas Ă  te retrouver en lui, sans doute son aura me laissant-elle quelque peu plus sceptique, mĂ©fiante. Ahh, oui, je vois. Et cela vous a plu ? »Son sourire s’étendant quelque peu un instant, Ludmila adressa un furtif regard complice Ă  son ex-conjointe avant de se tourner Ă  nouveau vers son frĂšre ainĂ©, s’apprĂȘtant Ă  rĂ©pondre – ses lĂšvres s’entrouvrant avec enthousiasme – lorsque Benjamin s’immisça dans la conversation, ajoutant son grain de sel d’une maniĂšre bien moins agrĂ©able. Ainsi ne manquait-il pas de reprocher Ă  Dominura ce que la jeune psychologue avait redoutĂ© un instant avant de rĂ©pondre, Ă  savoir le fait qu’elle ne soit pas passĂ© les voir il y a deux ans, lorsque toutes deux Ă©taient venues dans la rĂ©gion. Evidemment, il ne pouvait pas rĂ©ellement savoir. Etait-ce lĂ©gitime de sa part, que de s’en prendre ainsi Ă  sa sƓur ainĂ©e ? Dans un sens, peut-ĂȘtre un peu, oui. La belle française n’avait pas fait rĂ©ellement d’effort pour les voir, Ă  l’époque. Mais – ne sachant rien de sa situation Ă  l’époque – il n’avait certainement pas Ă  l’agresser ainsi, devant tout le monde. Sentant la main de Dominura se refermer plus douloureusement sur sa cuisse – Ludmila ne pouvant contenir un lĂ©ger froncement de sourcils, trĂšs furtif, lorsque sa peau pincĂ©e rĂ©clama un peu plus de libertĂ© – elle ne manqua pas de laisser glisser ses doigts entre ceux de sa belle, la faisant ainsi quelque peu lĂąchĂ© prise, tout en gardant sa main fermement liĂ©e Ă  la sienne, la soutenant face Ă  ces reproches, quelque peu gĂȘnants pour l’une comme pour l’autre. En ce mĂȘme temps, le regard de la jeune Russe s’était vivement retournĂ© en direction du provocateur, son sourire se perdant en un haussement de sourcils proche du dĂ©dain, sentant une certaine amertume l’envahir aux mots crus qu’elle venait d’ comprends, que tu puisses ĂȘtre en colĂšre contre elle. Je sais, comme cette attitude de sa part a pu vous blesser, tous autant que vous ĂȘtes. Mais sais-tu que ça n’était Ă  cette Ă©poque pas du tout le moment pour elle de vous affronter ? Nous voulions nous retrouver, seules. Dominura avait besoin de vacances, de calme – Et non de ces reproches que tu lui imposes aujourd’hui, enfantin. Sais-tu, que nous avions vu Jeanne quelques jours avant notre dĂ©part, et que cela avait provoquĂ© chez elle une crise dont je me souviendrai trĂšs certainement toujours, traumatisĂ©e ? Sais-tu, ses larmes, ses troubles, et ces profondes griffures qu’elle s’est elle-mĂȘme infligĂ©e ? Ca n’était pas le moment. Et si elle est plus disposĂ©e Ă  prĂ©sent Ă  vous revoir, j’ose espĂ©rer que cela n’influera pas sur son bonheur Ă  venir. Je ne le pardonnerai ne laisserai rien passer,Sans vous faire payer.♠Heureusement pour tous, Claude fĂ»t le premier Ă  reprendre la parole, quelque peu rĂ©probateur quoique que faisant en sorte que la bonne humeur persiste. Reconnaissante face Ă  cette sagesse certaine, la jeune Russe se tourna Ă  nouveau vers ce charmant homme, lui adressant un sourire calme mais sincĂšre, avant de se tourner quelque peu vers sa belle, soucieuse. Adressant un regard doux et rassurant Ă  cette derniĂšre – non sans ĂȘtre touchĂ©e par la rage qui se lisait Ă  prĂ©sent sur son visage, qui alors dĂ©tournait son regard – Ludmila n’eut d’autre choix que de se tourner Ă  nouveau vers Claude, rĂ©pondant Ă  la question de ce dernier avec calme, bien qu’on puisse lire une certaine impatience dans sa voix, indiscutablement due aux remarques de Benjamin. Oui, elles Ă©taient bel et bien allĂ©es Ă  la plage, et cela avait Ă©tĂ© un voyage magnifique, mĂ©morable. Ainsi les conversations purent reprendre plus tranquillement, Ludmila y participant quant quelques mots anglais venaient s’adresser Ă  elle, toujours trĂšs polie, irrĂ©prochable. Quelques minutes, et le futur mariĂ© ne tarda pas Ă  lever son verre, la jeune Russe le regardant avant de sentir le visage de sa belle se rapprocher du sien, un frisson la parcourant tandis que sur son sourires ses dents venaient mordiller un coin de sa lĂšvre infĂ©rieure, malicieuse, indiscutablement attirĂ©e mais restant quand mĂȘme sur la retenue afin que seule Dominura ne puisse le dĂ©celer. Bien, bien. Edward avait l’air dĂ©cidemment bien sympathique. Un homme simple, sans doute signe de confiance, n’est-ce pas ? Un regard Ă  Jeanne – sereine vis-Ă -vis de ce mariage – et la jeune Russe se tourna Ă  son tour vers son amie, tendant son verre afin de trinquer tout en accrochant sensuellement son regard, ses lĂšvres imitant celles des nombreux français autours de cette table - SantĂ© !Oh, son accent anglais ressortait bien – adorable – mais au fond, cela n’avait pas tant d’importance, puisque l’intention y Ă©tait. Ainsi, la belle blonde parvint Ă  se dĂ©tendre quelque peu, devant nĂ©anmoins lĂącher la main de son aimĂ©e Ă  un moment donnĂ©, le plat ayant Ă©tĂ© fraichement servit. Ainsi ne manqua-t-elle pas de se dĂ©lecter de la dĂ©licieuse cuisine française qu’elle n’avait pas souvent l’occasion de goĂ»ter, malgrĂ© les quelques prĂ©parations que Dominura lui avait concoctĂ©s, il y a dĂ©jĂ  bien trop longtemps Ă  son finalement un morceau de pain – intriguĂ©e puisque n’ayant jamais rĂ©ellement goĂ»tĂ© la fameuse baguette française – Ludmila sentie alors la frĂȘle main de Dominique venir se poser sur son bras, un frisson angoissĂ© la parcourant sur le coup. Un Ă©lan, de son cƓur, alors qu’une petite crise de panique la prenait Que veut-elle ? De toute Ă©vidence, la jeune Russe redoutait quelque peu les confrontations avec la mĂšre de Dominura, sachant cette derniĂšre malade et n’ayant sincĂšrement pas envie de lui donner une mauvaise impression. Ainsi restait-elle quelque peu distante depuis le dĂ©but du repas, intimidĂ©e par cette femme sans qui elle n’aurait pu connaĂźtre l’amour de sa vie. N'auriez-vous pas vue Christophe ? Il Ă©tait lĂ  il y a un instant... »Se sentant prise d’une sueur froide, Ludmila ne pu empĂȘcher ses lĂšvres de s’entrouvrir quelque peu, son regard fixant avec attention celui de Dominique, ne sachant trop quoi lui rĂ©pondre, sur le coup. Avait-elle vu ce fameux Christophe quitter la table ? Christophe Ă©tait le pĂšre de Dominura, n’est-ce pas ? Et le mari de cette femme, adorablement touchante, mais entrainant chez la jeune Russe un sentiment de peine Ă  lui en serrer le cƓur. Que rĂ©pondre, Ă  cette si charmante femme, si gentille ? Comment lui dire, que son mari n’avait jamais Ă©tĂ© parmi eux, autours de cette table ? Non, mieux valait-il ne rien dire, au fond. Posant finalement tout ce qu’elle avait dans les mains sur la table, Ludmila se tourna plus clairement vers celle qui avait Ă©tĂ© sa belle-mĂšre pendant un moment – peut-ĂȘtre sans mĂȘme le savoir – prenant sa main dans les siennes tout en continuant Ă  s’accrocher Ă  son regard, lui adressant un sourire doux tandis qu’elle prenait sur elle pour retrouver son sang froid - Oui, il me semble qu’il est sorti de table il y a une seconde, pour aider. Etait-ce mal, que de mentir ? AprĂšs tout, mieux valait-il cela que de laisser cette pauvre femme dans l’attente – ou pire – de lui laisser entendre qu’elle devenait complĂštement folle, puisque son mari n’était plus depuis bien des annĂ©es. Ainsi, on ne peut plus souriante, la jeune psychologue releva quelque peu la main de Dominique dans les siennes, y posant les yeux un instant avant de retrouver le regard de cette charmante femme, lui laissant entendre d’une tendresse sincĂšre et adorable, une brillance complice se lisant dans ses yeux - Vos mains sont magnifiques – Je sais Ă  prĂ©sent de qui votre charmante fille tient les siennes. Laissant finalement Dominique reprendre sa main – quoi que ne l’ayant forcĂ© d’aucune maniĂšre Ă  accepter ce lĂ©ger rapprochement – Ludmila vint alors chercher la main de sa belle sous la table, laissant ses doigts s’accrocher fĂ©brilement aux siens, quelques tremblements nerveux la prenant alors. Avait-elle bien fait ? Dominique l’avait-elle seulement comprise ?Je ne sais pas rĂ©ellement si ma rĂ©action a Ă©tĂ© la bonne, tu si je sais m’y prendre Ă  merveille avec de parfaits inconnus, sans doute suite condamnĂ©e Ă  douter en ce qui vous concerne, toi et ta famille. Vous n’ĂȘtes pas ces inconnus. Et je ne peux agir de la mĂȘme maniĂšre, mĂȘme si – au fond – cela m’arrangerait bien, me facilitant la tĂąche. Non. Il ne faut pas, ou sans doute passerais-je pour cette insensible que j’ai si souvent Ă©tĂ©, incapable de sentiments humains, de mĂšre me touche. Et je n’ose imaginer sa peine, tandis que la simple idĂ©e de te perdre Ă  jamais me donne la nausĂ©e. Et s’il t’arrivait quelque chose, Dominura ? J’en mourrai. Ta mĂšre a Ă©tĂ© bien courageuse, restant trĂšs certainement pour veiller sur toi, Jeanne et vos frĂšres. Mais je comprends sa peine, la ressens sans mal. Tu as les yeux de ton pĂšre, n’est-ce pas ? Je me souviens cette photo. Est-ce pour cela, que cela est si dur pour elle, comme pour toi ?Et ma main libre porte Ă  mes lĂšvres mon verre de vin,Les tremblements cessant, tandis que je renforce doucement notre suis tout de mĂȘme heureuse d’ĂȘtre ici, avec ce mĂȘme si je suis terrorisĂ©e,LĂ , au plus profond de vois-tu seulement ? ~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 113 La grande femme qu'Ă©tait Dominura n'avait pas cessĂ© de participer au repas dans la meilleure humeur possible, mais les paroles de sa mĂšre ne manquĂšrent pas de lui parvenir, occasionnant un affreux frisson en son for intĂ©rieur tout comme en son dos, son regard passant sur son voisin d'en face, soit Claude, qui lui fit signe, d'un regard, de ne pas prendre en compte les paroles de Dominique, connaissant bien trop sa soeur pour risquer de la perdre encore une fois pour de tels propos dont la frĂ©quence risquait le renouvellement pas faire concentrer... Sur le plat, oui, sur le mĂȘme s'en rendre compte, et dans toutes les convenances de la bonne table, Dominura descendit son verre de vin, tentant des regards positifs sur ses frĂšres, sa soeur cadette, ainsi que les autres invitĂ©s de la table, pour le moins joyeux. Mais au fond, elle continuait de sentir auprĂšs d'elle une aura comme oppressante. Pas celle de Ludmila, non, qui rĂ©pondait Ă  sa mĂšre dans un ton pour le moins calme - Bien que mentant du plus profond d'elle-mĂȘme - ni mĂȘme celle de Dominique d'une tendresse adorable, mais comme quelque chose de dĂ©plaisant, gĂȘnant, inexpliquable, qui lui tordait le ventre et retournait les nerfs, prĂȘte Ă  la faire exploser, soit du cĂŽtĂ© des larmes soit du cĂŽtĂ© de ses colĂšres froides, depuis longtemps calme. Du calme, du calme, sur... Oh oui, cette viande, dans ton ce vin, rouge, si bon, que tu viens de a t-il pas meilleur repas ? Oh non non non, un bon repas de la au fond, et d'exterieur Ă©galement, ses mains tremblaient dangereusement, mains qu'elle cacha rapidement sous la table, devant le regard fixe de son frĂšre cadet, Benjamin, qui ne loupait rien de la scĂšne, peut-ĂȘtre d'une lueur malsaine, jaugeant sa soeur au ne s'est pas levĂ© de table, Ludmila. Il n'est pas sorti de nos rangs pour aider. Il ne s'est pas levĂ©, il n'a jamais Ă©tĂ© parmis nous. Il n'a jamais Ă©tĂ© lĂ , et ne le sera jamais, plus jamais. Mon pĂšre n'existe plus depuis trĂšs longtemps, a part peut-ĂȘtre dans nos songes, dans les miens, de ce visage dĂ©formĂ© par la mutinerie de l'accident. Ces yeux verts sombres, comme les miens, me fixant larmoyants tout en me priant de le sauver, de le ramener auprĂšs des membres de sa famille, Ă  moi, du haut de ma petite dizaine d' pĂšre n'est pas parti de pĂšre n'a jamais Ă©tĂ© lĂ , ni pour mon premier mariage, ni pour celui de ma pĂšre n'a jamais siĂ©gĂ© auprĂšs de celui d'EdwardIL N'EST EN RIEN SORTI DE TABLE POUR AIDER !!Fermant les yeux pour essayer de chasser en elle toutes ces paroles qui tournoyaient dangereusement dans son esprit, la grande femme attrappa son verre Ă  pied rempli d'eau, rouvrant les paupiĂšres sur un Claude on ne pouvait plus calme, ne comprennant pas mĂȘme - Dans son oppressant tiraillement d'esprit - que tout le monde Ă  cette table puisse ĂȘtre aussi serein Ă  un moment pareil, complĂštement abandonnĂ©e Ă  ses ressentis premiers, terribles. Alors que Dominique retrouvait ses mains, souriant Ă  Ludmila et lui rĂ©pondant avec douceur qu'elle Ă©tait ravie de voir que sa fille avait si charmante amie, si jolie et respectueuse, l'illustratrice sursauta en sentant les doigts de la belle russe revenir aux siens, lĂ©gĂšrement tremblants. Je sais, Ludmila, que tu es heureuse d'ĂȘtre lĂ  en ma compagnie. Mais alors que mes pensĂ©es ne sont plus du tout axĂ©e sur ma gĂȘne de devoir t'imposer ce genre de choses de part mes relations avec ma famille, j'entends, venant d'Ă  cĂŽtĂ© de toi, des propos qui me touchent d'autant finalement, s'Ă©tait bien dĂ©cidĂ©e Ă  se lever de table, lĂ , comme si de rien n'Ă©tait, rajustant par ailleurs son Ă©tole avant de regarder Dominura droit dans les yeux, elle qui avait malencontreusement croisĂ© son regard. FigĂ©e sur place, la dessinatrice laissa ses lĂšvres s'entrouvrir alors que de celles de sa mĂšre fusaient quelques mots"Restes-lĂ  ma chĂ©rie, je vais voir oĂč Christophe est allĂ©."Ses yeux vrillant sur sa mĂšre qui s'Ă©tait alors levĂ©e, Dominura tourna vivement la tĂȘte vers Claude, visiblement dĂ©concertĂ©e et purement dĂ©stabilisĂ©e par la situation, avant de croiser le regard de Ludmila, se levant ensuite d'un bond, sa voix tonnant d'un seul coup dans la piĂšce tandis qu'elle tremblait de tous ses membres"Maman, oĂč est-ce que tu vas ?!Papa n'est pas ici ! Mon pĂšre n'a jamais Ă©tĂ© prĂ©sent aujourd'hui !!"Mais alors que Dominique se rasseyait, un sourire lui revenant alors sans peine, elle laissa entendre, d'une voix fluette et sans tristesse"Ah oui c'est vrai, oh suis-je bĂȘte !! Mais oĂč avais-je la le monde trouve le repas Ă  son goĂ»t ?"Et les conversations reprirent, tout autour d'une Dominura complĂštement laissĂ©e Ă  ses propres Ă©lans, tremblant toujours, le coeur battant Ă  tout rompre en un rythme infernal. La tĂȘte lui tournant, les larmes lui venant alors aux yeux, elle tourna les talons comme dĂ©finitivement, quittant la piĂšce Ă  grands pas dans un sanglot dĂ©chirant, la plupart des invitĂ©s ne s'en rendant par ailleurs mĂȘme pas compte, trop prit dans leurs nouveaux dĂ©bats. Cependant, l'Ă©vĂšnement ne manqua pas de parvenir Ă  Benjamin, qui laissa entendre un Ă©clat de rire semblable Ă  un court "Ha !" partagĂ© par sa femme, ainsi qu'Ă  Claude, plus troublĂ©, qui se leva alors Ă  son tour, sa chaise raclant le sol tandis qu'il dĂ©posait sa serviette damassĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de son assiette, son regard croisant celui de Ludmila afin de la rassurer et de la sommer de ne surtout pas se lever de table "Excusez-moi."Les pas de ce frĂšre ne tardĂšrent pas Ă  retrouver ceux de Dominura, quelques piĂšces plus loin, Ludmila laissĂ©e Ă  la table en compagnie des autres invitĂ©s et de la mĂšre Romley qui lui proposait alors d'une voix chalereuse et plus vive encore qu'auparavant, comme dĂ©barassĂ©e un instant de tous dĂ©mons "Un peu plus de lĂ©gumes Ludmila ?"~L'entrevue entre Claude et Dominura ne fut pas des plus brefs, durant un peu plus d'un quart d'heure. Ainsi, lorsque le jeune homme revint s'asseoir Ă  table, tout le monde Ă©tait dĂ©jĂ  passĂ© au fromage et ayant Ă©tĂ© dĂ©barassĂ© de son assiette. Le regard sombre du frĂšre Romley croisant Ă  nouveau celui de Ludmila, il lui fit comprendre silencieusement que la grande femme serait bientĂŽt de retour et qu'il ne serait pas utile d'aller la chercher. En effet, un bruit de talons ne tarda pas Ă  se faire entendre, venant de la piĂšce d'Ă  cĂŽtĂ© jusque dans la grande salle Ă  manger, Dominura revenant de ses Ă©motions non sans peine. Un pas un peu trouble, un sourire un peu vague, et elle s'assit Ă  nouveau, prennant en pleine face le regard pĂ©nĂ©trant de Benjamin, avant qu'elle ne dĂ©tourne le regard, n'osant pas mĂȘme croiser celui de Ludmila. Finalement, d'une main tremblante, elle dĂ©signa la corbeille de pain prĂ©sente non loin de lĂ  et demanda Ă  la jolie blonde, dans un sourire encore un peu tremblottant "Tu peux me passer un morceau de pain TrĂ©sor ?"Leurs regards se croisĂšrent, un instant. Et je te souris, bien que je sois encore Ă©branlĂ©e par les savais bien, que ce n'Ă©tait pas une trĂšs bonne idĂ©e que je vienne Ă  ce mariage. Finalement, peut-ĂȘtre aurais-tu prĂ©fĂ©rĂ© venir seule ? Voir Jeanne, entrer dans ce cercle, lĂ , autour d'elle, occupĂ© Ă  parler de montres et de leur lien visuel ne dura pas bien longtemps, une voix arrivant du bout de la table, de Jeanne elle-mĂȘme, qui s'exclamait alors, un peu irrespectueuse des conventions et des conversations des autres"Ludmila !! Ça faisait longtemps hein ? Tout le monde, je vous prĂ©sente Ludmila, pour ceux qui ne la connaissent pas ! C'est une que penses-tu du cadre ? C'est parfait non ?"Un grand sourire, avide de luxe et de grand sourire, sans doutes sincĂšre, mais sans gratitude pour tout ce qui l' grand sourire, qui manquait peut-ĂȘtre Ă  DominuraSourire ?L'illustratrice pourrait en avoir retrouvĂ© le sien,Sous les yeux de quelques rares personnesQui en ont dĂ©jĂ  percĂ© le secret♠ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 257 Ne sachant trop si elle n’avait pas eu tors de mentir ouvertement Ă  la mĂšre de son ex-conjointe, Ludmila due bien rapidement se rendre Ă  l’évidence lorsque cette derniĂšre se leva, dĂ©cidant d’aller voir oĂč Ă©tait rĂ©ellement son mari, et ce aprĂšs avoir croisĂ© le regard de sa fille. Non, ça n’était pas une bonne idĂ©e. Sentant son cƓur s’emballer lorsque la main de Dominura lui Ă©chappa, la jeune Russe pu alors assister Ă  une scĂšne relativement douloureuse pour elle, comprenant donc que Dominique avait l’intention de rejoindre le pĂšre de Dominura, tandis que cette derniĂšre s’était levĂ©e d’un bon, quelques paroles tonnant dans la salle Ă  manger, dont le sens pu seulement ĂȘtre devinĂ©e par la charmante blonde. Perdant tout sourire – quelque peu plus pĂąle que prĂ©cĂ©demment – Ludmila n’osa alors pas rĂ©ellement regarder Dominura dans les yeux, passant de Claude Ă  Dominique qui – sans grande peine – venait d’adresser un nouveau sourire et quelques paroles d’une voix des plus adorables Ă  sa fille que j’ai ma faute, n’est-ce pas ?Est-ce que tu m’en veux ?Ses lĂšvres s’entrouvrant d’une angoisse nouvelle lorsque les conversations reprirent, alors mĂȘme que Dominura n’était pas elle-mĂȘme Ă  nouveau assise, la jeune Russe cru se voir dĂ©faillir lorsque cette derniĂšre tourna les talons – les larmes aux yeux – et quitta rapidement la piĂšce. Ne sachant trop comme rĂ©agir, la belle blonde se tourna tout d’abord vers Benjamin, qui venait tout juste de laisser Ă©chapper un lĂ©ger Ă©clat de rire, comme si la situation avait quelque chose d’amusant. Lui adressant un regard noir – quelque peu prise de panique – la jeune femme chercha alors du soutien du cĂŽtĂ© de Claude, qui quant Ă  lui se voulait plus comprĂ©hensif, s’excusant alors tout en lui faisant simplement comprendre qu’il allait de ce pas retrouver sa sƓur, qu’elle ne devait donc pas bouger de sa peu gĂȘnĂ©e par cette dĂ©cision envers laquelle elle n’avait aucun contrĂŽle, la jeune Russe due alors bien se faire Ă  l’idĂ©e de rester seule autours de cette table, laissant le frĂšre et la sƓur s’entretenir en paix. Evidemment, Ludmila aurait prĂ©fĂ©rĂ© prendre la place de Claude, et rassurer elle-mĂȘme cette femme qu’elle aimait tant. Mais dans ces circonstances, mieux valait-il alors que ce soit un membre de sa famille, Dominura ayant sans doute bien plus besoin de ce genre de soutien que du sien. Ainsi Ludmila resta-t-elle sagement Ă  table, se tournant vers Dominique lorsque celle-ci lui proposa Ă  nouveau des lĂ©gumes. Ayant a vrai dire perdu tout appĂ©tit suite Ă  ces Ă©vĂšnements, la jeune femme se força Ă  un sourire calme mais sincĂšre, laissant son sombre regard passer avec sympathie mais gĂšne sur le visage de cette charmante dame. Finalement, elle ne tarda pas Ă  refuser poliment la proposition, fuyant quelque peu son regard par la suite, ce dernier se perdant un instant sur les plats oĂč de nombreux restent trĂŽnaient d’ores et vague rancƓur s’installant en elle vis-Ă -vis de toute cette famille - bien peu intĂ©ressĂ©e par le dĂ©part prĂ©maturĂ©e de la belle brune – la jeune femme pria alors pour que personne ne vienne Ă  nouveau lui poser des questions, ses songes prenant malgrĂ© elle le pas sur sa bonne humeur et son dĂ©sir de s’intĂ©resser Ă  ceux qui l’entouraient. TicTacTicTacOĂč es-tu, TrĂ©sor ? J’aimerai ĂȘtre avec toi. J’aimerai ne pas ĂȘtre la cause de ce nouveau trouble en toi. Je n’aurai jamais dĂ» dire ça Ă  ta mĂšre. J’aurai dĂ» me taire, n’est-ce pas ? Je m’en veux. J’ai honte. Pourrais-je au moins te regarder Ă  nouveau dans les yeux, lorsque tu me reviendras ? Je sens les miens briller de quelques larmes, tandis que je fuis le regard des autres, n’entendant plus qu’à peine leurs voix, Ă©touffĂ©es par mes propres pensĂ©es. Tu m’as laissĂ©. Je sais, que je ne devrais pas t’en vouloir. Mais tu m’as laissĂ© lĂ , seule. Et maintenant ? Je jalouse ton pĂšre, qui a la possibilitĂ© d’ĂȘtre lĂ  pour toi, Ă  tes cĂŽtĂ©s. Oui – C’est bien. C’est bien pour toi. Je m’en persuade, tandis que mes mains tremblent, mon cƓur frappant ma poitrine et menaçant de me faire me lever Ă  mon tour, quitter cette table oĂč je ne me sens pas rĂ©ellement Ă  ma Tu es bien trop occupĂ©e avec tes cousines, pour te soucier de ce qu’il s’est passĂ©, n’est-ce pas ? T’en es-tu seulement rendu compte ? Je ne sais pas. Mais te regarder me rassure, tandis que tes sourires rĂ©chauffent mon cƓur, me redonne une once d’envie de rester. Je suis venue pour toi, et je resterai. Mais combien de temps encore ta sƓur va-t-elle me faire attendre ? temps Ă©tait long – trĂšs long – pour la charmante intruse. Mais finalement, Claude fut le premier Ă  revenir Ă  table, adressant Ă  Ludmila un regard qui ne la rassura finalement pas rĂ©ellement, bien qu’elle l’apprĂ©cie. Y rĂ©pondant donc seulement d’un simple et furtif sourire, la jeune femme se sentie dĂ©faillir Ă  nouveau Ă  l’entente des talons de Dominura derriĂšre elle, n’osant qu’à peine la regarder lorsque celle-ci fut de nouveau installĂ©e. Son regard se posant une seconde sur elle, la jolie blonde ne tarda pas Ă  fuir lorsqu’elle sentie qu’elle Ă©tait sur le point de croiser celui de son amie. Attrapant pour elle un morceau de pain, Ludmila le luit mit dans la main, ses doigts venant frĂŽler les siens tandis qu’elle prenait enfin sur elle pour la je ramĂšne ma main jusqu’à moi, incapable de dire quoi que ce soit. Je te regarde – un instant – troublĂ©e et sans doute plus distante que je ne l’aurai voulu. Parfois, je ne sais plus qui tu es, Dominura. Je te regarde, mais ne te reconnais pas. Est-ce la jalousie, qui me pousse Ă  me fermer ainsi ? Je sais, que je ne devrais pas. Mais il me semble que tu n’as plus besoin de moi, parfois. Ainsi, j’aimerai plutĂŽt fuir, que de rester Ă  tes cĂŽtĂ©s, Ă  souffrir de ne pas ĂȘtre celle qui puisse te rassurer, Ă  chaque instant. Je sais que tu n’y peux rien. Ou peut-ĂȘtre que si ? J’imagine que j’aimerai que tu lises en moi, avant mĂȘme de penser par ne te mĂ©rite pas.~Ayant finalement finit par fuir Ă  nouveau le regard de son ex-compagne, Ludmila ne tarda pas Ă  ĂȘtre surprise par le brusque intĂ©rĂȘt de Jeanne pour elle, cette derniĂšre la prĂ©sentant de telle sortie que la jeune Russe ne put ĂȘtre que d’autant plus mal Ă  l’aise Ă  cette table. Se sentant pĂąlir quelque peu tandis que de nombreux regards se posaient Ă  prĂ©sent sur elle, la jeune femme tenta nĂ©anmoins d’esquisser un lĂ©ger sourire – sans grande conviction – rĂ©pondant d’un simple hochement de tĂȘte positif afin de rĂ©pondre Ă  la question de Jeanne. Oui, c’est parfait. Mais pourquoi m’affiches-tu ainsi, maintenant ? Je prĂ©fĂšrerais te voir seule, et tu le sais donc un lĂ©ger regard mi-gĂȘnĂ©, mi-rĂ©probateur Ă  la future mariĂ©e, Ludmila constata avec soulagement que l’assemblĂ©e fut aussi rapide pour faire dĂ©vier l’attention qu’au moment oĂč Dominura s’était levĂ©e pour quitter la table. Ne voulant nĂ©anmoins pas laisser Jeanne en plan, la jeune Russe lui offrit alors un sourire plus calme, un trĂšs lĂ©ger clin d’Ɠil complice s’y ajoutant pour lui faire comprendre que tout allait bien, mais qu’elle prĂ©fĂ©rait qu’elles se parlent seule Ă  seule – ou avec Dominura – plutĂŽt qu’à cette distance l’une de l’autre, avec tout ce monde pour les est parfait. Absolument parfait. Mais est-ce rĂ©ellement important ? Toute ta famille est venue pour toi. Dominura est venue pour toi. Et ce luxe, cette perfection. J’imagine que cela a dĂ» couter une fortune, pas vrai ? Peu importe. Je ne veux pas me mĂȘler de ça, au fond. J’aimerai seulement – pour l’instant – pouvoir me calmer, et oser regarder Ă  nouveau ta sƓur, sans sentir mon cƓur se dĂ©chirer d’un sentiment que je ne parviens pas Ă  comprendre dĂ©solĂ©e, vexĂ©e, en colĂšre ? J’aimerai me blottir dans ses bras, et ĂȘtre certaine qu’elle ne m’en veut pas. Mais sans ça, comment avancer ? J’ai peur. J’aimerai que le dessert arrive au plus vite, sans doute suivit du cafĂ©. J’aimerai que ce repas se termine, et que les autres invitĂ©s se joignent Ă  nous, ne me laissant plus seule amie parmi cette grande famille. Je suis dĂ©solĂ©e, d’avoir dis ça Ă  ta d’ĂȘtre ainsi Ă©goĂŻste, de ne pas pouvoir te regarder,Alors que peut-ĂȘtre en as-tu encore n’ai pas n’ai pas suis toujours si faible,Lorsqu’il s’agit de toi. ~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 1233 Mes raisons sont compliquĂ©es, je doute de pouvoir les expliquer, je doute de pouvoir assez laisser voir pour que l'on comprenne. Malheureusement, une chose vient face Ă  moi, plus fort que mon contrĂŽle, et voilĂ  que j'en pars, heureusement bientĂŽt rattrappĂ©e avant que je n'aie pu me faire un quelconque mal. Cette belle robe vert anis n'aurait pas Ă©tĂ© trĂšs belle avec quelques plaies supplĂ©mentaires, n'est-ce pas ? Mon dos est dĂ©jĂ  assez lacĂ©rĂ©... Ma peau assez brĂ»lĂ©e. Je n'en veux ce fut Claude, et non Ludmila, qui put rejoindre Dominura afin de la calmer et de la faire revenir Ă  table. De son cĂŽtĂ©, la grande femme n'avait rien demandĂ© Ă  personne et s'Ă©tait retrouvĂ©e bien dĂ©pourvue face Ă  son frĂšre, les larmes coulant sur ses joues tandis qu'elle demandait la prĂ©sence de Ludmila, chose que Claude refusa - Peut-ĂȘtre pour son bien - lui laissant entendre que son amie Ă©tait trĂšs bien Ă  table et n'avait pas Ă  se lever pour ce genre de choses, selon le respect et les convenances qui Ă©taient de mise en un jour pareil. Par ailleurs, il ne manqua pas de souligner le caractĂšre indigne de Dominura, qui avait osĂ© ainsi troubler le repas, cette derniĂšre rispostant, tremblante, que cela ne venait pas d'elle, Ă  la base - Ce qui n'Ă©tait pas tout Ă  fait m'enferme dans ces justifications qui ne sont pas m'y enferme, alors que je ne voudrais qu'ĂȘtre seule,Me faire mal ou bien me faire ?Non, pas tout Ă  mon frĂšre, retourne donc Ă  table... Je voudrais Ludmila. Ludmila, Ludmila, petit chat... OĂč es tu ? Pourquoi n'es-tu pas Ă  mes cĂŽtĂ©s ? Mon mal t'es Ă©gal, n'est-ce pas ? Tu es venue ici pour ma soeur, au dĂ©part. Alors... Que je sois lĂ  ou bien non t'indifĂšre, n'est-ce pas ? Sentant monter en elle une bouffĂ©e de sentiements attroces et si peu justes - Tout en en Ă©tant un tout petit peu consciente, au fond, sans pouvoir rĂ©ellement en avoir le contrĂŽle - la grande femme dĂ©tourna une fois de plus la tĂȘte du regard sombre de son frĂšre, lui sommant de la laisser tranquille "Je vais partir. Je n'ai rien Ă  faire ici.""Dominura !! Je te l'interdit."Finalement, la dispute se fut plus dure et froide que cela, les exclamations fusant, celles de Dominura ne manquant pas d'ĂȘtre plus mauvaises et dĂ©calĂ©es, de par son desespoir et sa grande peine. Heureusement, Ă©tants partis relativement loin, rien ne fut entendu depuis la salle Ă  manger, pour le plus grand bonheur des gens Ă  table qui continuaient leurs conversations dans l'humeur la plus conviviale possible. Raideur. Secheresse. Affrontements. Aggressions. se termina cependant par la victoire du dur Claude, Dominura fondant en larmes et acceptant finalement ses bras comme rĂ©confort, en une chaleureuse Ă©treinte de ce frĂšre qui - Elle le savait, au fond - ne voulait que son bien. Allait-elle ainsi revenir Ă  table, alors que son frĂšre la rassurait une bonne fois pour toutes de leur lien et de la capacitĂ© de Dominura Ă  surmonter tout cela ? Oui. Dominura ne partirait pas."Allons-y Chouchou. Tout le monde nous attends...""Ne m'appelles pas comme ça, Claudio...""Oh non, pas ce surnom-lĂ  ! J'aurais priĂ© pour que tu l'oublies, depuis le temps !"Un lĂ©ger rire, de la part de la grande femme, et elle lĂącha les contacts physiques qu'elle avait pu avoir avec le grand homme. Finalement, alors que leurs yeux se croisaient, ceux tristes de l'illustratrice contre ceux plus profonds et calmes de son frĂšre ainĂ©, Dominura laissa entendre, passant une main souple sur le bras de son interlocuteur si persistant "Vas-y le premier, je te rejoins dans quelques Ă  Ludmila que tout va bien..."Et mon regard fuis, tandis que le tien m'approuve mes voeux. Ainsi, tu feras cela. Merci, Claude.~Dominura retournĂ©e Ă  table, l'ambiance pour elle ne fut pas des plus plaisantes, Ă  vrai dire. Et si son frĂšre avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©intĂ©grĂ© aux conversations, la grande femme, de son cĂŽtĂ©, semblait avoir tout perdu, y compris le contact avec Ludmila et ses Ă©changes de regards. Comment faire, alors, tandis que son coeur semblait se dĂ©chirer de toutes parts ? Elle n'arriverait sans doutes jamais Ă  s'excuser. Prennant sa serviette en tissus damassĂ© entre ses doigts, elle commença alors Ă  la tordre nerveusement, tentant de faire Ă  nouveau bonne figure auprĂšs de tout le monde, la plupart des invitĂ©s lui souriant Ă©galement sans tenir compte des Ludmila, qu'ais-je fait ?Est-ce que tu m'en veux ? Sans doutes ne voudras-tu plus te retrouver seule avec moi, comme l'on le dĂ©sirait signe, ne serait-ce qu'un m'abandonnes-pas...Passant sa main sous la table, la grande femme ne fit que la poser sur la cuisse de son ex-conjointe, uniquement pour lui assurer sa nouvelle prĂ©sence, tandis que le dessert Ă©tait servi, suivi du cafĂ©. Ces deux parties du repas ne manquĂšrent pas de s'en trouver fort jolies et dĂ©licieuses, clĂŽturant alors cette invitation de famille et libĂ©rant les convives. Evidemment, tout le monde ne manquerait sans doutes pas de participer Ă  la prĂ©paration du mariage, Jeanne venant d'ores et dĂ©jĂ  prendre pour elle les deux jeunes femmes, aggrippant sans attendre les mains de Dominura et offrant aux NewYorkaises un regard brillant"Vous venez avec moi ?!J'ai des choses Ă  vous dire... !"Hop, hop, hop, ni une ni deux, et les jeunes femmes furent entrainĂ©es - Peut-ĂȘtre malgrĂ© elles de primabord - dans les couloirs du petit chĂąteau, avant de se retrouver seules avec Jeanne, aux anges, qui ne manquait pas de dĂ©vorer sa soeur du regard, Ă©mue, avant de reporter ce dernier sur Ludmila, un peu moins avide et bien plus amical, alors qu'elle se mordillait la lĂšvre infĂ©rieure, d'impatience. Finalement, elle sembla exploser, disant alors"Dominura... Je voudrais que tu sois mon tĂ©moin !!"Et ta signature, sur le contrat de mariage, et ta voix, pour moi, dans cette eglise dans laquelle je vous entrainerai surprise par le voeu de sa soeur cadette, ne fut pas sans en hausser les sourcils, entrouvrant la bouche, avant de balbutier qu'elle ne pourrait certainement pas faire une chose pareille, ne connaissant sans doutes pas assez le si charmant couple"Mais si mais si, tu seras parfaite... Tu prĂ©pares un discours hein ?!Et toi Ludmila... !"Elle se tourna alors vers Ludmila, les yeux brillants"Tu viens m'aider Ă  mettre ma robe, avec Nathalie et AbyGaĂ«lle ?! Oui ???DĂ©solĂ©e Dominura, tu ne peux pas voir ça... C'est une surprise !"S'avançant alors vers sa soeur, elle lui offrit un bref baiser, lĂ , sur la joue, non loin des lĂšvres, Dominura ne manquant pas de s'en reculer d'un pas, quelque peu dĂ©concertĂ©e par ce contact avec cette femme dont elle ne semblait ĂȘtre la soeur que depuis peu, en fin de compte. Du cĂŽtĂ© de Jeanne, cela lui avait fait un prĂ©texte d'or pour se rapprocher un peu plus de Dominura, et elle n'Ă©tait pas sans en jubiler interieurement, ses lĂšvres semblant alors lui picoter, comme paralysĂ©es, alors que son coeur avait fait un bond dans sa poitrine, n'aidant pas son euphorie."Allez viens Ludmila !"Et je te prends la main, laissant cette soeur que j'aimerais davantage voir derriĂšre suis obligĂ©e, n'est-ce pas ?Oh, tu la reverras bien aprĂšs ! Hi hi hi !!Nous la verrons ensuite, oui, car tu sais, Ă  quel point j'en ai la veux, veux cette soeur qui me semble encore trop loinJe veux cette soeur que je ne connais peut-ĂȘtre pas assez mais qui me fascine, comme me promettant les secrets d'une vie que je ne connais bonne opportunitĂ©, n'est-ce pas ?Aujourd'hui, c'est ma m'est permis - Je ne m'en garderai Ludmila, jolie princesse. Garde donc un oeil sur elle. Je pourrais bien te la voler En attendant je t'entraine, passant prendre mes cousines au passage, dans cette chambre qui Ă©tait dĂ©jĂ  la mienne tout Ă  l'heure, que tu as dĂ©jĂ  vue. Ma robe est lĂ , trĂŽnant comme celle d'une reine, alors que mes yeux brillent seulement de la voir. ArrivĂ©e dans la piĂšce, Jeanne se tourna vers Ludmila, lui tendant une chute de tulle bleu clair, lui demandant, d'un haussement de sourcils bien plus proche de ceux de Benjamin que de Dominura et Claude "Tu crois que tu pourras porter ça sans que cela ne jure avec ta tenue ? Tu va te dĂ©brouiller ?"Un sourire, un clin d'oeil Oui, je suis sĂ»re que c'est possible pour bien !Allons-y ?Je ne veux pas penser aux choses tristes,Je nie le dĂ©sespoir de ma soeur, ma soeur que je ne voudrais pas dans cette je n'ai rien loupĂ© de ce qui s'est passĂ© Ă  table,Si seulement je pouvais dire les en ce jour est ma journĂ©e, et je le fais bien comprendre de toutes ces richesses, ĂŽtant ma robe pour enfiler les premiers jupons de ma robe, aidĂ©e par les mains de mes cousines, riant aux Ă©clats"OlĂ lĂ ... !! J'ai l'impression d'aller Ă  mon couronnement, comme si j'Ă©tais dans un livre de RĂą !"Nathalie ne fut pas sans en rire doucement, se souvenant bien du livre en question, l'ayant feuilletĂ© maintes fois pour les merveilles des un regard, de Jeanne Ă  Ludmila. Viens, viens, jolie Ludmila. Racontes-moi, ce qu'il se passe entre vous. Raconte-moi, comment tu as pu retrouver ma soeur, tandis que je ne l'ai jamais pu. Raconte-moi, alors que la jalousie se pose, me faisant quelque peu accepter que c'est toujours en toi que je mettrai toujours mes espoirs concertant est-elle, avec toi ?Est-elle amoureuse ?Et toi...L'es-tu ?Amoureuse... D'elle. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 1507 Je ne peux pas te regarder, Dominura. Je ne peux pas. Qu’as-tu dis, Ă  ton frĂšre ? Et lui, que t’a-t-il dis ? J’aimerai tout savoir, jalouse et honteuse de l’ĂȘtre, incapable de me raisonner sincĂšrement. Mon cƓur s’emballe, repoussant ma raison, repoussant jusqu’à mĂȘme mon soulagement, te concernant. Je ne voulais pas te laisser partir, ni mĂȘme que ton frĂšre m’empĂȘche de te rejoindre. Ne serait-ce pas alors Ă  lui, que je devrais en vouloir ? Sans doute. Et pourtant, ma rancƓur se porte un instant vers toi, tandis que je ne parviens pas mĂȘme Ă  te regarder dans les yeux. Je tremble, et frĂ©mis un instant, lorsque ta main vient se poser Ă  nouveau sur ma cuisse. FĂ©brile, je porte ma tasse de cafĂ© jusqu’à mes lĂšvres, son amertume et sa chaleur parvenant Ă  me changer un instant les idĂ©es. Oh, cela faisait bien longtemps, que je n’avais pas touchĂ© au cafĂ©. Au fond, je n’en ai jamais tant bu qu’avec toi. Mais peu importe cela, n’est-ce pas ? Je sais, que tu attends une rĂ©ponse de ma rĂ©ponse Ă  ton geste, ce pas, vers moi. J’en suis consciente, oui. L’aurais-je seulement Ă©tĂ©, lorsque nous Ă©tions encore ensembles ? J’en doute. Mais j’imagine que cela n’est pas suffisant Il faut que je surmonte enfin mes attitudes enfantines, que je te montre qu’au fond – et c’est la vĂ©ritĂ© – je ne voudrai que te serrer dans mes bras, te dire Ă  quelle point je t’aime, et comme j’aurais aimĂ© ĂȘtre lĂ  pour toi, plutĂŽt que ton le temps passait, et Ludmila ne parvint pas Ă  trouver la force de seulement poser sa main sur cette de sa belle, restant quelque peu fermĂ©e – paralysĂ©e – jusqu’à la fin du repas. Ainsi, ce ne fut que lorsque tout le monde commença Ă  se lever que la jeune Russe se rendit compte de son absence vis-Ă -vis de Dominura, paniquant quelque peu tandis qu’elle parvenait enfin Ă  regarder cette derniĂšre, s’apprĂȘtant Ă  prendre sa main et Ă  s’excuser lorsque Jeanne s’immisça entre elle, toujours surexcitĂ©e par ce jour qui Ă©tait le sien. Croisant le regard brillant de la future mariĂ©e, Ludmila ne pu que sourire quelque peu face Ă  tant d’enthousiasme, bien qu’hĂ©sitant un instant lorsqu’elle leur demanda de venir. Un regard quelque peu tendu en direction de Dominura pouvait ainsi montrer comme un certain dilemme dans le cƓur de la jeune femme, cette derniĂšre ayant voulu parler un peu seule Ă  seule avec son ex-conjointe plutĂŽt que de se retrouver immĂ©diatement avec sa jeune la jolie blonde n’eut pas rĂ©ellement le choix, Jeanne les attirant bientĂŽt jusqu’à sa chambre. Laissant ses talons claquer le sol au rythme de ceux de ces deux charmantes compagnies, Ludmila ne manqua pas de chercher le regard de son amie, son cƓur battant Ă  tout rompre tandis qu’elle se demandait Ă  prĂ©sent ce que Dominura pouvait bien penser d’elle, cette derniĂšre n’ayant pas mĂȘme eu le courage de prendre sa main lorsque – sans doute – elle en avait eu besoin. Je n’ai pas voulu rĂ©agir ainsi, tu sais. C’est plus fort que moi. Parfois, tu me fais peur. Tes Ă©motions, tes sentiments me font peur. J’aimerais pouvoir lire en toi, et ne plus jamais me poser ces questions qui me rongent, pourtant si futiles, au fond. Est-ce que je veux toujours qu’on ait cette discussion, que je t’ai officieusement promit ? Oui. Mais voudras-tu seulement m’entendre, aprĂšs ce qu’il s’est encore passĂ© entre nous ? Je ne suis pas Grace. Je ne suis pas une femme calme et posĂ©e, qui pourra t’apaiser, te rassurer de je n’ai pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur de ce cĂŽtĂ©-lĂ  la premiĂšre fois, peut-ĂȘtre ne le serais-je pas non plus une seconde. Ca n’est pas de moi, dont tu as besoin. Dominura
 Je t’en prie, il faut qu’on parle, maintenant. Je ne tiens plus. J’ai mal, de me poser toutes ces questions, de m’interroger sur un possible avenir ensemble. Je voudrais savoir, une bonne fois pour toute. ClacClacClacFinalement, Jeanne ne tarda pas Ă  exploser, visiblement on ne peut plus impatiente de demander Ă  Dominura ce qu’elle devait avoir en tĂȘte depuis dĂ©jĂ  bien longtemps. A cette question, Ludmila ne pu s’empĂȘcher de sourire, se tournant – amusĂ©e – vers son ex-compagne, dont elle ne pouvait que deviner la surprise. Que Dominura soit tĂ©moin Ă  ton mariage ? Oh, Jeanne ! Tu es adorable, vraiment. Ou peut-ĂȘtre est-ce uniquement un trĂšs bon prĂ©texte pour te rapprocher d’elle ? Peu importe Je trouve cette idĂ©e formidable. MalgrĂ© quelques contestations de la part de la belle française, Jeanne insista – visiblement certaine qu’on ne pouvait en ce jour rien lui refuser – lui demandant mĂȘme de prĂ©parer un discours. Mhm. Pauvre Dominura. Lui adressant un regard d’une compassion tendre et amusĂ©e, Ludmila se sentit nĂ©anmoins pĂąlir quelque peu lorsque Jeanne prononça son nom Ă  son tour, se retournant vivement vers elle, se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir lui Ă  mettre ta robe ? Mais Jeanne !Oui, en effet, la cadette des sƓurs Romley ne tarda pas Ă  dire Ă  Dominura qu’elle ne pouvait pas rester, la charmante Russe sentant alors son cƓur s’emballer Ă  nouveau, folle Ă  l’idĂ©e que sa belle puisse partir sans mĂȘme qu’elle n’ait eu le temps de s’excuser pour son attitude lors de cette fin de repas. Assistant donc au baiser que la future mariĂ©e offrait au coin des lĂšvres de sa sƓur, Ludmila sentie son ventre se tordre quelque peu d’apprĂ©hension, n’ayant aucune envie de quitter Ă  nouveau son aimĂ©e – et ce d’autant plus dans ces circonstances. Sentant bien qu’elle devait se dĂ©pĂȘcher si jamais elle dĂ©sirait offrir un lĂ©ger signe Ă  son ex-compagne, la belle blonde laissa donc s’élancer l’une de ses mains vers celle ce cette derniĂšre, leurs doigts n’ayant le temps que de se frĂŽler – un regard d’excuse et d’un certain dĂ©sespoir s’y ajoutant – que dĂ©jĂ  Ludmila se voyait attirĂ©e par Jeanne, cette derniĂšre ayant prit sa main libre avant de la forcer Ă  quitter Dominura. Sans un mot – toujours quelque peu bloquĂ©e – la jeune Russe se laissa donc guider jusqu’à la robe de mariĂ©e que lui avait d’ores et dĂ©jĂ  montrĂ©e Jeanne, tentant sans rĂ©el succĂšs de retrouver son va bien, n’est-ce pas ?Nous nous reverrons plus je t’en prie, ne nous sĂ©pare plus ainsi, par la besoin d’elle. Est-ce Ă©goĂŻste de ma part, une fois de plus ?Sans doute, oui. Car j’ai eu besoin de toi, lorsqu’elle n’était pas Ă©tais la seule Ă  pouvoir me rassurer, tandis que je retrouvais son odeur sur toi, quelques traits communs, sur ton visage. Et maintenant, je n’aimerais plus que passer du temps avec elle, quitte Ă  te mettre de cĂŽtĂ© ?Je n’ai pas le droit de faire ça. Et puis – au fond – je tiens Ă  toi aussi, sincĂšrement. HopHopBien vite, la belle française – aidĂ©e de ses cousines – commença Ă  enfiler les couches infĂ©rieures de sa robe, Ludmila se retrouvant avant une chute de tulle bleu dont elle ne savait trop que faire, contrairement Ă  ce que Jeanne semblait penser. Heureusement, sa robe n’était pas colorĂ©e ! Le bleu jurerait sans doute un peu, mais bien moins avec du noir et blanc qu’avant tout autre couleur. Ainsi, la jeune femme dĂ©cida simplement d’en faire un nƓud autours de son poignet, en attendant de trouver quelque chose de mieux – ou non. Ne riant pas rĂ©ellement aux paroles de Jeanne – comme l’avait fait ses cousines – Ludmila laissa nĂ©anmoins un fin sourire se dessiner sur ses lĂšvres, s’approchant quelque peu de la sƓur de son aimĂ©e, comme celle-ci semblait le lui demander, d’un regard – qui n’était pas sans lui rappeler celui de Benjamin, j’aimerai bien te parler, oui. Que nous puissions tout nous dire, comme lorsque nous Ă©tions seules, chez moi ou au tĂ©lĂ©phone. Parler Ă  cƓurs ouverts, et que ces superficialitĂ©s qui t’entourent aujourd’hui nous laissent un instant en paix. Mais tes cousines sont lĂ , Jeanne. Comment pourrais-je te dire quoi que ce soit, en leur prĂ©sence ? Ainsi, je leur lance un furtif regard, puis revient sur toi, un sourire en coin se dessinant sur les lĂšvres, sous-entendu Tu ne veux pas les faire sortir, un instant ? Ou bien, je resterai lĂ  – totalement n’aime pas bien, ce genre d’ambiance. Excuse-moi de l’avouer, mais tes cousines et toi ĂȘtes purement insupportables, Ă  rire ainsi sans arrĂȘts, dignes des petites pĂ©tasses que j’ai bien du mal Ă  cĂŽtoyer temps ton sont elles,Ou moi. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 1708 Malheureusement pour Dominura, Jeanne fut plus rapide que son dĂ©sir de rester un instant de plus avec Ludmila, et aussitĂŽt furent-elles sorties de table et menĂ©es Ă  la chambre qu'elle se fit mettre dehors, aprĂšs avoir Ă©tĂ© informĂ©e qu'elle devrait prĂ©parer quelques mots Ă  dire en tant que tĂ©moin. TĂ©moin ?! Mais tĂ©moin de quoi ? De cette union qu'elle ne connaissait qu'Ă  peine ? De cette soeur qu'elle n'avait jusqu'Ă  rĂ©cemment jamais vraiment considĂ©rĂ©e comme telle ? De ces liens dont elle ignorait tout ? Jamais elle n'aurait songĂ© que les Ă©preuves ainsi s'entasseraient, et bientĂŽt se retrouva t'elle Ă  nouveau seule sur le pas de la porte, avec pour seule vision de Ludmila son dernier regard et le frĂŽlement de leurs doigts ses lĂšvres maquillĂ©es devant la clĂŽture de la chambre dont elle ne voyait plus rien, la grande femme dĂ»t faire maints efforts encore pour prendre sur elle et faire cesser les battements trop importants de son coeur qui avait dĂ©jĂ  dĂ» subir plusieurs attaques douloureuses en ce tout dĂ©but de journĂ©e. Que pouvait-elle faire alors ? Se retirer, Ă  nouveau ? Faire mine basse et s'en aller voir ailleurs ? Tout ce qu'elle avait voulu, c'Ă©tait quelques minutes en compagnie de Ludmila, lui dire Ă  quel point elle Ă©tait navrĂ©e de ses Ă©lans et de son comportement, tout en pouvant-elle mĂȘme la pardonner de ce qu'elle avait fait Ă  table, consciente que la jeune blonde n'aurait jamais voulu faire du mal volontairement dans ce genre de conditions. Ravalant ses sanglots qu'elle trouvait trop faciles, elle tourna donc Ă  nouveau les talons, ignorant pour le moment la demande de sa soeur cadette quant Ă  son Clac Clac n'avait aucune envie de revoir Benjamin, sa femme et ses enfants. Elle n'avait aucune envie de se retrouver seule face Ă  sa mĂšre. Elle n'avait aucune envie d'ennuyer Claude avec ses elucubrations. Elle n'avait aucune envie de rencontrer Ă  nouveau ses cousins, Edward, et toute la famille d'en face. Juste... bien la avait choisi la Ă  grands pas dans le chĂąteau, Dominura ne tarda pas Ă  entrer dans les diffĂ©rentes piĂšces, s'accordant une brĂšve visite. C'est alors qu'elle se retrouva dans un immense et magnifique bureau, oĂč Ă©taient disposĂ©s feuilles et crayons, lĂ , abandonnĂ©s sur un grand meuble. Evidemment, la connection ne tarda pas Ă  se faire, et elle prolongea ses pas jusqu'Ă  la table, oĂč elle emprunta le matĂ©riel, quittant ensuite la piĂšce. Descendant ensuite les grandes marches du gigantesque escalier, elle passa une fois de plus la porte d'entrĂ©e de la demeure, s'abandonnant sur les marches qui y menaient, faisant alors face aux jardins. S'asseyant, elle sortit ses feuilles, son support, et commença Ă  dessiner, lĂ , tout au fil de sa A nouveau ?Elle, qui n'y avait pas touchĂ© depuis si longtemps, prĂ©fĂ©rant les mots plutĂŽt que les lignes d'un mon coeur !!Pourquoi me fais-tu tant de mal ?Ludmila n'est pas si loin, non, pas si loin...Mais j'ai tellement besoin d' ses regards, de ses mains, de ses cette sĂ©paration impromptue me ne veux pas rester seule plus longtemps...~Du cĂŽtĂ© de la belle blonde, justement, Jeanne semblait tout Ă  fait euphorique de la prĂ©paration de sa cĂ©rĂ©monie, ne portant pas rĂ©ellement attention au fait que son tulle bleu n'ailles absolument pas avec la robe de la psychologue. Oh, au fond, la jeune française savait pertinemment que Ludmila serait lĂ  pour elle, et se fichait pas mal pour le moment de se rendre compte ou non qu'elle faisait ainsi du mal Ă  Dominura, croyant sans doutes que sa soeur pourrait bien se dĂ©brouiller seule. Cependant, ce qu'elle ne manqua pas de remarquer, c'Ă©tait le silence de Ludmila face aux cousines. Leur jetant alors un regard ocĂ©an, la jeune future mariĂ©e leur demanda, amusĂ©es, si elles pouvaient aller lui chercher ceci et cela, en bas, afin de se retrouver un peu seule avec son amie. Ravies de pouvoir aider, Nathalie et AbygaĂ«lle quittĂšrent alors la piĂšce, laissant le champ libre aux deux jeunes femmes. Se tournant alors vers Ludmila tout en ajustant le haut de son corset de robe, Jeanne haussa Ă  nouveau un peu les sourcils, souriant Ă  la jolie blonde"Alors NewYork, ça se passe comment ?"Passant devant la glace, elle prit sa brosse et commença Ă  se coiffer, tout en jetant un oeil Ă  Ludmila via le grand miroir aux bordures d'un dorĂ© travaillĂ©"Tu as de nouvelles choses Ă  me raconter ?!"Relevant ses cheveux, elle y passa un peigne Ă  cheveux en argent massif incrustĂ© de jolies pierres bleues, qui, en soi, avait dĂ» coĂ»ter une petite fortune, evidemment toute mise sur le compte de la mĂšre Romley qui ne devait pas s'en sortir avec une telle fille, aussi retournant, elle adressa un nouveau sourire Ă  la charmante russe, ajoutant, du haut de son jugement de reine de la journĂ©e"Jolie, ta t'en fais pas pour RĂą, va, elle pourra bien se dĂ©brouiller toute seule, elle est grande non ?"Vous ne mourrez pas pour quelques minutes de elle, ni toi n'avez rĂ©ellement besoin de ces instants de retrouvailles. En revanche, cette journĂ©e est la mienne, et cela me donne sans doutes le droit de t'appeller auprĂšs de moi ou bien de choisir d'ĂȘtre avec qui je veux pour tel ou tel sans qui tu aurais peut-ĂȘtre Ă©tĂ© perdue, un sans qui tu n'aurais pas eu de nouvelles de Dominura, une fois celle-ci qui au fond n'a jamais cessĂ© de te jalouser, MĂȘme aujourd'hui encore,Toi si proche de cette soeur dont j'aurais tant aimĂ© me rapprocher davantage,Toi, de qui je la sĂ©pare,Toi, d'un malin sourire.♠ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 1816 Est-ce que tu sais – Dominura – que pour rien au monde je n’aurais voulu te laisser seule Ă  nouveau ? Je n’ai pas eu le choix, tout autant que toi. Il me semble que ta sƓur dispose de tous les droits, aujourd’hui. Et cela mĂȘme aux dĂ©pends de ceux qu’elle aime – peut-ĂȘtre – ou qu’elle dĂ©sire possĂ©der, comme elle peut le faire avec toutes ces richesses, tout aussi superficielles qu’insignifiantes Ă  mes yeux. Un mariage plus simple ne serait-il pas tout aussi heureux ? Oh, cela n’est pas mon affaire. Ainsi, je me contente d’assister – silencieuse – Ă  ces Ă©changes qui en viendraient presque Ă  me donner la nausĂ©e. Oui, cette robe est magnifique. Mais encore ? Jeanne l’a sans doute tout d’abord choisi pour se rapprocher de toi, et non pour son esthĂ©tique premier. Mais peut-ĂȘtre ne voudrait-elle pas clairement l’avouer ?TicTacOui, c’est ça, partez. Hop. Hop. En un rien de temps, les deux cousines ici prĂ©sentes se dirigĂšrent vers la sortie de la chambre, disparaissant dans le couloir afin de satisfaire les moindres dĂ©sirs de celle qui pour un jour Ă©tait toute puissante – selon son grĂ©. Ainsi, Ludmila et Jeanne purent enfin se retrouver un peu seules, la jeune Russe sentant son corps se dĂ©tendre quelque peu tandis qu’elle se dirigeait vers le lit de la chambre, s’y installant avant classe, ses chevilles se croisant tandis qu’elle laissait ses bras s’appuyer autours d’elle contre un matelas des plus confortables. Ne quittant pas Jeanne des yeux, la jeune femme perdit quelque peu son sourire, se sentant plus Ă  mĂȘme d’ĂȘtre sincĂšre Ă  prĂ©sent que plus personne n’était lĂ  pour les voir. Ainsi laissa-t-elle ses vĂ©ritables Ă©motions se dessiner sur son visage, Ă  savoir son apprĂ©hension quant Ă  la distance qu’il y avait Ă  prĂ©sent entre Dominura et elle, mais aussi une certaine lassitude face Ă  tant de trĂ©sors, entre lesquels elle ne parvenait pas rĂ©ellement Ă  trouver sa cĂŽtoyĂ© ce monde, beaucoup. J’ai pu participer Ă  tes soirĂ©es mondaines, rencontrer ces personnes, richissimes, superficiels. Il faut avouer que cela m’a plu – un temps – puisque cela m’apportait des opportunitĂ©s de carriĂšre considĂ©rables, et encore maintenant. Mais bien vite, j’ai pu me rendre Ă  l’évidence Ce monde n’est pas le mien, bien trop superficiel pour ĂȘtre vrai. Bien trop dangereux, en fin de compte. Est-ce rĂ©ellement cela, que tu veux ? Ca n’est pas toi, Jeanne. Et si comme Dominura tu es habituĂ©e Ă  un certain confort, je ne peux imaginer que tu puisses sincĂšrement en vouloir plus.~Comment ça se passe, Ă  New York ? Tu veux dire
 avec Dominura ? Est-ce que j’ai de nouvelles choses Ă  te raconter ? Oh, sans doute, oui. Il s’est passĂ© tant de chose, depuis notre dernier appel. Mais quoi de vraiment notable ? Je ne sais pas. Peut-ĂȘtre pourrais-je te dire que ta sƓur et moi tournons en rond, incapable de prendre une vĂ©ritable dĂ©cision concernant notre situation commune. Mais cela serait prĂ©maturĂ©, que de te parler de choses que je ne parviens pas Ă  comprendre moi-mĂȘme. Alors je te regarde, un fin sourire se dessinant finalement sur mes lĂšvres avant que je ne te rĂ©pondre, plus simple et dĂ©tendue que depuis mon arrivĂ©e dans la cours de ce chĂąteau, face aux membres de votre si grande famille - Ca va
 Je viens de dĂ©missionner, j’aurai enfin un peu plus de temps pour moi !Pour elle, tu le comprendras, de ce regard complice que je t’ ce travail, qui sans doute a considĂ©rablement participĂ© Ă  l’échec de notre comme se rendant compte de cet important dĂ©tail, la jeune femme ajouta - Mais n’en parles pas, Dominura n’est pas encore au courant ! Est-ce que tu crois que je me fais des idĂ©es, en songeant qu’elle puisse ĂȘtre heureuse de cette nouvelle ? Qui sait. Peut-ĂȘtre s’en moque-t-elle, au fond. Peut-ĂȘtre mĂȘme n’a-t-elle pas rĂ©ellement envie de me voir davantage, Ă  New York. Car il est certain – et ce mĂȘme si je trouve Ă  nouveau du travail – que je passerai bien plus de temps en sa compagnie, tant qu’elle le voudra. Enfin, nous pourrons sortir, ensemble, sans que je n’angoisse d’une prise de retard concernant ce travail envahissant, sans que Meredith ne m’appelle, exigeant ma prĂ©sence sur le champ, pour une raison ou une autre. Je suis libre, et le serai majoritairement pour Elle. Regardant un instant la belle chevelure blonde de Jeanne, Ludmila sentie un lĂ©ger frisson la parcourir Ă  la vue de la nuque de la jeune femme, lorsque celle-ci releva ses cheveux afin de les attacher. Pinçant lĂ©gĂšrement ses lĂšvres entre elles – quelque peu honteuse de ressentir l’envie dĂ©placĂ©e d’embrasser cette peau si blanche – Ludmila comprit nĂ©anmoins bien vite qu’elle commençait tout simplement Ă  tenter de retrouver Dominura en Jeanne, quelque peu frustrĂ©e, ces derniers temps. Mais sa raison la ramena bien vite Ă  terre, la jeune Russe souriant pour elle-mĂȘme, son regard se faisant plus fraternel vis-Ă -vis de la charmante blonde, qui alors se tournait vers elle, un sourire aux lĂšvres. Malheureusement, ces quelques instants de sĂ©rĂ©nitĂ© ne tardĂšrent pas Ă  s’envoler aux paroles de la future mariĂ©e, qui alors s’engageait sans une attitude qui ne plaisait guĂšre Ă  Ludmila. Se trouvant dĂ©jĂ  relativement tolĂ©rante en ce qui concernait le comportement de Jeanne en prĂ©sence de ses cousines et du reste de sa famille, elle ne s’était pas doutĂ©e une seconde que la jeune femme puisse continuer Ă  agir ainsi en sa seule prĂ©sence. Fronçant lĂ©gĂšrement les sourcils quant aux propos de Jeanne – qui alors se prenait pour une reine Ă  dĂ©cider de ce qui Ă©tait bon ou non pour tous en ce jour – la jeune Russe laissa Ă©chapper un trĂšs lĂ©ger rire sarcastique, se laissant gracieusement tomber sur le lit de la chambre, son regard fixant le plafond en une dĂ©termination rancuniĂšre. Oui, ma robe est jolie. TrĂšs certainement moins chĂšre que le petit peigne qui retient Ă  prĂ©sent tes cheveux, mais elle me convient parfaitement. Serais-je jalouse de ces biens ? Absolument pas. D’autant plus que j’estime pouvoir me les offrir, si encore je les dĂ©sirais. Mais toi ? J’imagine que tu n’as pas tout payĂ©, ici. Peu importe. J’imagine que tu me déçois N’étais-tu pas l’une des premiĂšre, Ă  te soucier de Dominura ? Et maintenant, tu oses ainsi la tourner en dĂ©rision, comme si tu ne comprenais pas qu’elle ait bien plus besoin de moi en cet instant qu’à New York ? Oui, elle est grande. Mais cela ne suffit pas toujours, tu sais. Dans ce cas, ne serais-tu pas assez grande pour t’offrir toi-mĂȘme ce mariage, et enfiler cette robe ? Non, ĂȘtre grande ne veut rien dire, et bien moins encore lorsque cela concerne les Ă©motions et fin soupir, et Ludmila laissa entendre, son regard ne quittant pas le plafond – faute d’autre chose - Tu es d’un Ă©goĂŻsme, aujourd’hui
TicTacD’un seul coup, la jeune femme se redressa, lança Ă  Jeanne un regard quelque peu rĂ©probateur avant d’ajouter, sentant son cƓur s’emballer sous ses propres paroles, sincĂšrement touchĂ©e par ce sujet - Ecoute, je suis trĂšs heureuse d’ĂȘtre lĂ  pour toi, mais tu sais tout autant que moi que Dominura ne devrait pas ĂȘtre seule aujourd’hui. Nous aurions pu parler plus tard, non ?! Tu n’avais pas besoin de moi immĂ©diatement, puisque tes piailleuses de cousines se font dĂ©jĂ  un plaisir de te traiter comme une vĂ©ritable princesse !Peut-ĂȘtre suis-je un peu dur, au fond. Mais ton attitude me dĂ©plait, rĂ©ellement. Je t’apprĂ©cie, Jeanne. Mais je ne serai certainement pas de celles qui te laissent tout passer. Qu’est-ce que tu veux de moi, au fond ? Ne suis-je ici que pour attirer l’attention de ta sƓur, quitte Ă  la blesser ? Je ne sais plus qui tu es, tandis que ton sourire me dĂ©range. Sommes-nous de nouveau en concurrence ? Aha ! Laisses-moi rire Tu n’as aucune chance, sans un instant les yeux pour se calmer, Ludmila laissa alors Ă©chapper un lĂ©ger soupir, consciente qu’elle s’emportait peut-ĂȘtre un peu vite - Excuses-moi
 J’imagine que tu es au moins consciente de ta chance, n’est-ce pas
 ?Tu as toute ta famille, et bientĂŽt tes as tout ce conforme, ce cadre des plus plus que tout, tu as ta gĂąche pas cette chance. ~ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 1900 Continuant de se prĂ©parer pour sa cĂ©rĂ©monie, Jeanne ne manqua pas de faire attention aux paroles de Ludmila, commentant de quelques mots ses propos, notamment lorsque la belle psychologue laissa entendre qu'elle avait dĂ©missionnĂ©, ce qui lui permettrait enfin d'avoir un peu de temps pour elle "Ahh, au moins tu es enfin dĂ©tachĂ©e de ta patronne qui t'en demandais tant !"Evidemment, la lĂ©gĂšretĂ© de la jeune femme ne lui avait pas fait penser un instant Ă  ce que dĂ©missionner pouvait signifier dans le fond. Pas un instant elle ne songea Ă  ce que cela puisse ĂȘtre nĂ©gatif ou handicapant, ne pensant qu'aux bons cĂŽtĂ©s de la chose, auriant pu faire la mĂȘme chose de son cĂŽtĂ© mais pour de biens moins bons motifs, comme celui de se reposer enfin sur les moyens de son futur mari. Cela, peut-ĂȘtre que Ludmila ne le nota pas, mais la psychologie de Jeanne Ă©tait bien faussĂ©e sur ce genre de choses, comme si elle avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans le luxe alors que depuis enfant elle ne fut pas rĂ©ellement gĂątĂ©e, sa mĂšre ne roulant pas sur l'or pour Ă©duquer ses quatres enfants. Sans doutes Ă©tait-ce venu avec le temps, sa vision du monde et le choix bornĂ© de ses frĂ©quentations d'un monde qu'elle jugeait supĂ©rieur Ă  celui de ses tendres parents. Au regard complice de Ludmila, la jeune femme sourit, sans pour autant en comprendre les sous-entendus, Ă©tant restĂ©e sur leurs derniĂšres conversations tĂ©lĂ©phoniques, datant d'une Ă©poque oĂč la charmante blonde et l'illustratrice ne se frĂ©quentaient plus de trop. Pour Jeanne, Ludmila aurait plus de temps pour elle, et c'Ă©tait sans doutes ce qui comptait le plus, partageant sans savoir l'idĂ©e d'avoir plus de temps libre Ă  flĂąner ou bien faire des choses pour tout, elle pensait ainsi. Pourquoi pas ? Elles n'Ă©taient pas tout Ă  fait sur la mĂȘme longueur d'ondes, aprĂšs c'Ă©tait Ă©galement ce en quoi la famille Romley pouvait bien ĂȘtre tranchĂ©e en deux, d'un cĂŽtĂ© les plus sages et reconnaissants de leur chance comme Claude ou Dominura, et de l'autre les Ă©ternels aveugles et avides Jeanne et Benjamin, quoi que ces derniers n'aient tout de mĂȘme pas manquĂ© d'avoir un bon fond, tout de mĂȘme. Je te regarde, depuis le miroir, et ne manque pas de songer encore Ă  nos prĂ©cĂ©dentes sommes amies, maintenant. Pas vrai ? C'est pourtant Ă©trange, sachant comment tout cela a qui Ă©tait entre ma soeur et moi, Toi, qui a tout de mĂȘme permis le fait que je me rapproche un tant soit peu d'elle. Et si mes yeux bleus t'observent encore un moment, je ne vois plus cette chair que je voulais mienne autrefois, mais bel et bien cette amie que j'ai cherchĂ© en toi par la suite. Car si l'on ne peut changer le passĂ©, l'avenir nous rĂ©serve encore bien des surprises, et je ne serai jamais de celles qui s'arrĂȘtent sur leur chemin. Toujours tout droit. En avant. Plus. Plus encore. Ce mariage est sans doutes une Ă©tape supplĂ©mentaire dans une vie que je voudrais parfaite, afin de ne plus avoir affaire Ă  ces dĂ©primantes visions d'une soeur trop lointaine, d'une mĂšre faible et malade qui n'a plus grand avenir devant es comme une vision d'une perfection certaine, Ludmila. Belle, avantagĂ©e, disposant de richesses et d'une renommĂ©e non sommes faites pour nous entendre, n'est-ce pas ?Au rire sarcastique de la charmante russe, Jeanne se figea un instant, tournant la tĂȘte vers elle comme si le miroir ne suffisait plus pour soutenir leur intermĂ©diaire. Ainsi put-elle voir Ludmila s'Ă©taler sur le lit, fixant le plafond non sans un regard certainement arrĂȘtĂ©. Mais que se passe t-il, jolie fleur ? Aurais-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Je comprends. Tu ne veux pas que je parles de Dominura ainsi, n'est-ce pas ? Mais c'est ma soeur. Ma soeur, avec qui j'ai les liens du sang, alors que tu n'es pour elle sans doutes qu'une rencontre parmis tant d'autres. Ne crois-tu pas que j'ai plus de chances que toi ? La chance de pouvoir ĂȘtre Ă©ternellement liĂ©e Ă  elle ? Ne ris donc pas ainsi, tant tu risquerais de me froisser, sous les Ă©normes plis de cette robe que j'ai voulu mienne pour le sourire de celle Ă  qui je tiens es d'un Ă©goĂŻsme, aujourd'hui...A ces mots, les lĂšvres pulpeuses de la jeune blonde se crispĂšrent, cette derniĂšre les pinçant d'une montĂ©e de colĂšre. Comment osait-elle lui dire cela ?! C'Ă©tait sa journĂ©e. Son mariage ! Comment pouvait-elle se permettre d'ĂȘtre aussi odieuse ! Ne pouvant pas rĂ©pondre immĂ©diatement, Ludmila enchainant dans ses paroles, Jeanne resta donc ainsi tournĂ©e vers elle, comme paralysĂ©e, tandis que son interlocutrice se redressait, comme hors d'elle, lui lançant ses propos Ă  la figure comme sans une once de ne devrait pas ĂȘtre seule aujourd' aurions pu parler plus piailleuses de cousines... Une vĂ©ritable ?! Tu as trouvĂ© le mot juste, Ludmila, alors que mes joues rosissent d'une colĂšre que je ne puis pour une fois pas cacher sous mes charmants sourires glossĂ©s. Je sais, qu'au fond tu tiens Ă  moi. Je sais, que tu essayes peut-ĂȘtre de me faire rĂ©agir. Mais vois-tu, Ludmila, je suis ainsi, et ce n'est pas toi qui me fera changer en quoi que ce soit. Dominura ne devrait pas ĂȘtre seule ? Laisse-moi rire, Ă  mon tour ! Dominura, Dominura, tout le monde n'a que ce mot-lĂ  Ă  la bouche !!Evidemment, les cas de conscience de Jeanne Ă©taient diablement faussĂ©s. Depuis le dĂ©but de la journĂ©e, tout le monde n'avait fait que parler d'elle et de son mariage, de sa beautĂ© et de son mari, sans mĂȘme se soucier de sa soeur et de ce qu'elle devenait, si loin. Toutes les questions, les compliments, n'avaient Ă©tĂ©s tournĂ©s que vers elle, dont les sourires de Ludmila elle-mĂȘme. Mais peut-ĂȘtre sa conscience jouait-elle fort contre elle, faisant passer en son esprit le nom de Dominura avant le sien, tant elle aurait aimĂ© ĂȘtre la source de ce qui la rendrait le plus heureuse au monde, sans succĂšs de part son comportement tout Ă  fait Ă©goiste, comme l'avait soulignĂ© la jolie blonde en face d' t'excuses, Ludmila, et tes paroles ne manquent pas de me venir aux de ma chance ? Mais quelle chance ? Tout cela est bien normal, non ?! Beaucoup de monde sont comme moi, et bien d'autres encore ont encore plus d'amis, plus de famille, plus de biens et plus de choses pour se contenter !! Et tu me dis ça comme si je ne me rendais compte de rien ?!En effet, Jeanne. Tu ne t'en rends pas sur les propos de l'egoisme, Jeanne parvint finalement Ă  braver la mise en dĂ©faut dans laquelle Ludmila l'avait plongĂ©e, et, mitraillant son amie du regard, elle lui lança, sifflante "Moi, Ă©goĂŻste ?! Et toi, te rends-tu compte au moins Ă  quel point tu as Ă©tĂ© odieuse ? D'abord Ă  table, pour Dominura, maintenant avec moi ?!Mais putain qu'est-ce que tu fous Ă  venir me dire des foutaises pareilles ?! Non mais tu t'es vue ?? J'ai le droit de profiter un peu, non ? C'est mon mariage, au cas oĂč tu ne l'aurais pas remarquĂ© ! Et si jamais ça ne te plais pas, rien ne te retiens ici !!"Fulminante de rage, elle se retourna Ă  nouveau vers son miroir, tentant d'adoucir ses traits afin de pouvoir se maquiller comme il se le mettant son rouge Ă  lĂšvres, elle calma un peu son ton sans allĂ©ger ses propos et continua "J'estimme avoir tout autant le droit que ma soeur de prendre de tes nouvelles si j'en ai envie. Maintenant, si tu es ici pour me parler de ma chance, tu peux t'abstenir ! C'est tout Ă  fait normal d'avoir ce genre de choses quand l'on passe un moment aussi important de sa vie."Tu verras, lorsque tu te marieras, si tu n'aurais pas envie d'avoir tout cela pour tu aies quittĂ© Nathaniel m'importe peu, tu finiras sans doutes par te trouver quelqu'un, de part ta beautĂ© et tes attendant, chasse un peu ma soeur de ton esprit,Elle qui te ronge,Et moi. ♩ InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re ~ Le Rose qu'on nous propose- [ PV Ludmi ] Dim 8 AoĂ» - 2036 Je me suis bel et bien dĂ©tachĂ©e de ma patronne, oui. Ne vais-je pas par ailleurs le regretter ? Ce travail me plaisait, au fond. Mais le temps que je lui consacrais Ă©tait totalement dĂ©raisonnable, il faut l’avouer. En ce qui concerne l’argent ? Oh, je n’ai pas rĂ©ellement de soucis Ă  me faire, ayant dĂ©jĂ  bien assez pour vivre correctement pendant plus ou moins deux annĂ©es entiĂšres. Evidemment, il est hors de question que je reste ainsi, Ă  rien faire. Mais peut-ĂȘtre aurais-je quelques nouvelles opportunitĂ©s, plus intĂ©ressantes tant pour ma carriĂšre que pour ma vie privĂ©e ? Je veux du temps, tant pour moi que pour ceux que j’aime. Je veux pouvoir ĂȘtre avec Dominura, quand bon nous semble. Je veux avoir Ă  nouveau l’occasion de passer quelques jours avec ma petite sƓur, que j’affectionne tant. Mais j’imagine que tu ne te rends pas rĂ©ellement compte de cela, n’est-ce pas ?Contrairement Ă  toi, je pense avant tout aux contacts humains, et non Ă  des plaisirs plus tu es n’ai pas peur de le dire, tandis que tu me penses odieuse. Qui l’est le plus, d’aprĂšs toi ? J’ai beau tenter de te le faire comprendre, tu ne te rends pas compte du fait que ton attitude soit dĂ©placĂ©e, irrespectueuse vis-Ă -vis de ta famille, de ceux qui t’aiment et font tout pour que ce jour soit des plus merveilleux pour toi. Je te regarde, et voit ta colĂšre. Oh, je me doutais bien, que tu ne m’aurais pas laissĂ© te parler ainsi. Mais au fond, tout ce que tu pourras dire ne me touchera pas, puisque je sais – au plus profond de moi – que je suis celle de nous deux qui a raison, concernant ton attitude aujourd’hui. Tout ? Peut-ĂȘtre pas, finalement. Car lorsque Jeanne reprocha Ă  Ludmila d’avoir dĂ©jĂ  Ă©tĂ© odieuse avec Dominura – tout Ă  l’heure Ă  table – la jolie blonde sentie son cƓur se serrer, son regard se troublant un ainsi, perdant de sa dĂ©termination pour laisser place Ă  un doute relativement douloureux De quoi Jeanne voulait-elle parler, au juste ? Du fait qu’elle n’ait pas pu s’adresser Ă  nouveau Ă  elle, aprĂšs la fuite de la belle française de cette table familiale ? De ce qu’elle avait pu dire Ă  leur mĂšre, entrainant involontairement tous ces Ă©vĂšnements ?Tu n’as pas Ă  me juger, Jeanne. Je suis avec Dominura plus sincĂšre que tu ne l’auras jamais Ă©tĂ©, au fond. Je vois bien, ton jeu. Et s’il m’amuse un temps, je ne te laisserai pas la manipuler Ă©ternellement, tu sais. Tu ne trouveras pas son attention en me mettant Ă  dĂ©faut, bien au contraire. Te penses-tu sincĂšrement plus importante, pour elle ? Combien de fois as-tu la preuve du contraire ?! Dominura se fiche des liens du sang, si la personne face Ă  elle n’en vaut pas la peine. Je n’ai pas besoin d’avoir ce lien, pour me faire aimer de celle que tu aimerais seulement approcher avec son as le droit de profiter, oui. Mais de le faire au dĂ©pend de tous ?! C’est bien ce que je dis, tu es purement Ă©goĂŻste. Et si tu penses rĂ©ellement que rien ne me retiens ici, alors je partirai. Mais si je pars, ne crains-tu pas que ta chĂšre sƓur en fasse de mĂȘme ? Je ne voudrais pas ĂȘtre mauvaise – jolie Jeanne – mais tu sais comme je peux parfois m’emporter, et faire plus de mal qu’il n’en serait nĂ©cessaire. Ce qu’il s’est passĂ© lors de la confĂ©rence de Dominura ne t’a donc pas convaincu ? Pour Dominura – et par orgueil sans doute – je serai prĂȘte Ă  gĂącher tout ce jolie monde que tu t’ais créé pour l’ se retournant vers son miroir, Ludmila ne pu s’empĂȘcher de laisser un sourire quelque peu mauvais se dessiner sur ses lĂšvres, tout en s’amusant nĂ©anmoins de l’emportement de la charmante blonde, Ă  qui elle ne voulait finalement aucun mal, au fond – au contraire. Mais Jeanne continua, la laissant quelque peu perplexe, tout aussi dĂ©goutĂ©e par ce comportement que profondĂ©ment amusĂ©e. Etait-ce normal d’avoir ce genre de choses ? Non. Beaucoup de couples se mariaient dans un environnement bien plus simple et n’en Ă©taient pas moins heureux pour autant. Mais aprĂšs tout, la jeune Russe voyait bien que ça n’était pas la peine d’insister, laissant seulement quelques paroles – lĂ©gĂšrement moqueuses – passer entre ses fines lĂšvres rouges - C’est tout Ă  fait normal, c’est ça ! Si tu le dis. Si madame la petite princesse l’a dĂ©clarĂ© ainsi, je suppose que je n’ai plus mon mot Ă  dire. Tu veux que je parte ? Je commencerai alors par quitter cette chambre, te laissant te prĂ©parer en paix, te libĂ©rant d’une sincĂ©ritĂ© dont tu ne veux visiblement pas entendre parler. Repoussant une mĂšche de cheveux de devant mon visage, je finis par me lever, me rapprochant dangereusement de toi. ClacClacClac- Je suis heureuse pour toi, Jeanne. Mais au fond, tu sais trĂšs bien que j’ai dĂ©licatement ses fines mains se poser sur les Ă©paules de la future mariĂ©e – se montrant Ă©trangement plus douce, donc suspecte – la jeune Russe rapprocha trĂšs calmement son visage de l’oreille de Jeanne, lui murmurant alors quelques mots, non sans jubiler d’une vengeance tout aussi basse et froide qu’avait Ă©tĂ© la prĂ©cĂ©dente attaque -En effet, peut-ĂȘtre que rien ne me retiens ici
 Mais tu sais tout autant que moi que si je pars
LĂ©gĂšre pause, Ludmila offrant un baiser – peut-ĂȘtre un peu plus sensuelle qu’elle ne l’aurait voulu – sur la joue de la jeune française, faisant durer cet instant, preuve de son pouvoir – mauvaise. Puis elle ajouta, un sourire en coin se dessinant sur ses fines lĂšvres rouges, terriblement provocante - Elle partira avec moi. Une seconde, et la belle blonde se redressa calmement, satisfaite de ce petit jeu, bien que n’ayant pas sĂ©rieusement l’idĂ©e de faire une pareille chose Ă  Jeanne. Ainsi, n’étant tout de mĂȘme pas aussi monstrueuse qu’elle n’en avait l’air, la jeune femme ajouta, plus sĂ©rieuse, retrouvant un sourire complice et quelque peu attendrit – au fond – Ă  l’égard de la futur mariĂ©e, dont elle pouvait croiser le regard au travers de son miroir - Allez, dĂ©tends-toi
Posant une main plus amicale sur son Ă©paule avant de s’en dĂ©tacher Ă  nouveau, Ludmila tourna les talons et se dirigea alors vers la sortie de la chambre, en profitant pour dĂ©faire la boucle de tulle bleu qu’elle avait autours du poignet, montrant ce dernier Ă  Jeanne avant de passer la porte, ajoutant d’un ton Ă  la fois ferme et montrant sa toute conscience quant Ă  ce qu’elle faisait - Au fait, je suis dĂ©solĂ©e, mais je ne peux pas garder ça. Ca ne va vraiment pas avec ma tenue. ♠Le tulle tombant Ă  terre sous les yeux de la future mariĂ©e, Ludmila haussa lĂ©gĂšrement les Ă©paules, ainsi que ses fins sourcils blonds – faussement dĂ©solĂ©e – avant de finalement sortir de la piĂšce, refermant la porte derriĂšre elle tout en jubilant de cette petite provocation. Tu vois, tu n’as pas toujours ce que tu veux, princesse. Je ne porterai pas ce tulle, comme tu me l’avais ne le porterai pas, tout simplement pour te faire entendre que tu n’as pas tous les droits, sur ne suis peut-ĂȘtre pas l’amie idĂ©ale, n’est-ce pas ? Oh – Tu le savais bien, avant mĂȘme de venir Ă  moi. ~ClacClacClacOĂč es-tu, toi, mon Amour ?ClacClacClacQuelques pas, jusqu’au hall d’entrĂ©e. J’imagine que tu es sortie, n’est-ce pas ?Quelques pas, vers la porte, et je l’ouvre, mon cƓur battant Ă  tout rompre, les joues rosies par l’adrĂ©naline de cette confrontation avec ta sƓur – vivifiante, pour tout dire. Oh, oui, je tiens Ă  elle. SincĂšrement. Et finalement, si ce comportement m’agasse, je n’en suis pas moins amusĂ©e, touchĂ©e. Ta garce de sƓur n’en a pas fini avec Tu dessines ?!Ses sourcils se haussant tandis qu’un large sourire se dessinait sur ses lĂšvres, Ludmila ne tarda pas Ă  se pencher par-dessus l’épaule de son ex-compagne, re RoseÉternelle La Belle Et La BĂȘte. 114,99 € quantitĂ© de Rose Éternelle La Belle Et La BĂȘte. Ajouter au panier. Description Un cadeau pour l’un de les jours ouvrĂ©s. Vous souhaitez Ă©chapper Ă  allumer la plus tendance en cours d’ouverture de votre disposition et de largeur 12 cm pour faire battre votre partenaire sofincoaisĂ©ment Ă  l’automne, il va Ă©viter l’araignĂ©e rouge
La plupart des petites filles rĂȘvent de mariage et du prince charmant devant leurs dessins animĂ©s prĂ©fĂ©rĂ©s, d’autant plus quand ils impliquent des princesses ! Les futures mariĂ©es Ă  qui cela parle ont certainement envie d’un mariage fĂ©erique identique Ă  celui qu’elles avaient imaginĂ© en dĂ©tail plus jeune, alors pourquoi ne pas opter pour un mariage thĂšme disney ? Cela donnera Ă  vos invitĂ©s l’impression d’un mariage a disney, de quoi ravir petits et grands et faire Ă©merger de nombreux souvenirs. Vous pourriez alors organiser chacune de vos tables autour d’une histoire qui a votre prĂ©fĂ©rence, celle de la belle et la bete en ferait partie, laissez vous Ă©galement tenter par notre decoration Alice au pays des merveilles. Et si toute votre decoration concernait l’univers de la belle et la bete ? La Belle et la Bete La belle et la bĂȘte est un conte interprĂ©tĂ© dans le monde entier et dont le dessin animĂ© produit par Disney est connu de tous. Sa nouvelle adaptation cinĂ©matographique en fait la grande tendance du moment, c’est pourquoi nous avons dĂ©cidĂ© de nous pencher sur le sujet afin de proposer Ă  tous les fans une dĂ©coration digne de ce nom ! Nous voulions une table subtile et classe qui rappellerait en finesse l’univers de la bele et la bete sans en faire trop, nous ne voulions pas une dĂ©co trop festive qui rappellerait un anniversaire enfant puisque le thĂšme principal reste le mariage ! Cependant, rien ne vous empĂȘche de l’adapter Ă  un anniversaire en ajoutant des figurines par exemple. Peu importe le type de votre Ă©vĂšnement, les couleurs que nous avons utilisĂ© et la plupart de nos produits devraient vous convenir. Notre article vous aidera mĂȘme Ă  rĂ©aliser la dĂ©coration de chambre de princesse de votre petite fille, il vous suffit de dĂ©tourner nos astuces ! Decoration de table Belle et la bete Pour l’intĂ©gralitĂ© de notre dĂ©coration nous avons utilisĂ© des Ă©lĂ©ments rappelant certains symboles du conte et du film, c’est ainsi que l’on retrouve le chandelier, big ben la belle et la bete mais Ă©galement la cĂ©lĂšbre Rose sous sa cloche de verre. Pour notre horloge la belle et la bete nous avons simplement rĂ©cupĂ©rĂ© une vieille horloge de table que nous avons peint en or pour rappeler les touches dorĂ©es de notre table et sur laquelle nous avons collĂ© deux petites roses artificielles au coeur de diamant, vous pouvez Ă©galement chiner un pendule et le laisser en bois brut pour plus de rĂ©alisme. La rose est une fleur artificielle suspendue Ă  la cloche en verre grĂące Ă  du fil de nylon transparent style fil de pĂȘche et un point de colle, elle donne l’impression de flotter et amĂšne un aspect trĂšs magique et poĂ©tique. C’est un centre de table idĂ©al et trĂšs simple Ă  rĂ©aliser, nous avons mĂȘme ajoutĂ© quelques pĂ©tales en tissu comme clin d’oeil au dessin-animĂ©. La cloche est prĂ©sentĂ©e sur trois livres Ă  la couverture ancienne qui symbolisent la passion de Belle pour la lecture. Nous ne souhaitions pas surcharger notre table de dĂ©corations puisqu’elle se veut simple et Ă©purĂ©e, c’est pour cette raison que nous avons choisi de seulement disperser quelques confettis en forme de coeur et couleur or. Cela suffit amplement, la decoration table de mariage n’a pas besoin d’ĂȘtre surchargĂ©e. Nous sommes donc parti sur une base de nappe intissĂ©e blanche qui apportera de la lumiĂšre et le cĂŽtĂ© “classe” et sur des chemins de table de couleur bleu placĂ©s de façon parallĂšle. Pour le chandelier nous avons utilisĂ© des bougies LED qui se trouve facilement sur internet, nous voulions qu’elles restent allumĂ©es constamment sur notre table pour tous puissent l’admirer. Nous vous conseillons cependant d’utiliser de vraies chandelles, les bougies flambeaux apporteront plus de chaleur et de convivialitĂ© mais surtout plus de rĂ©alisme ! Ce sera beaucoup plus agrĂ©able pour vous comme pour vos invitĂ©s et vous profiterez d’une source de lumiĂšre supplĂ©mentaire. Sur une ardoise nous avons Ă©crit “The Beauty and the Beast” ou “La Belle et la BĂȘte” en français. Vous pouvez utiliser un pochoir, un feutre couleur or ou dĂ©couper des lettres dans la police de votre choix. Il vous suffit alors de peindre votre ardoise en or, de dĂ©poser les Ă©critures dĂ©coupĂ©es puis de repeindre avec une bombe noire. Pour remercier chaque convive de leurs prĂ©sences et leur laisser un joli souvenir, pensez Ă  la boite a dragee que vous pouvez Ă©galement remplir de chocolats ou de bonbons. Nous sommes parti sur le modĂšle du cube qui est classe et permet d’ĂȘtre customisĂ©, il s’adapte Ă  tous les Ă©vĂšnements mais Ă©galement Ă  tous les thĂšmes. Nous avons donc dĂ©corĂ© cette boĂźte couleur or d’un ruban organdi et d’une petite rose en papier, n’hĂ©sitez pas Ă  ajouter une Ă©tiquette avec le nom de vos convives pour le transformer en marque-place. Vaisselle jetable chic pour un mariage Nous vous parlons souvent de la vaisselle jetable pas chĂšre car son efficacitĂ© n’est plus Ă  prouver, maintenant esthĂ©tique elle est aussi beaucoup plus rĂ©sistante et ne se fait plus connaĂźtre pour les piques-niques puisqu’elle s’invite maintenant sur la table de mariage ! Cela vous permettra de rĂ©aliser de nombreuses Ă©conomies et de surprendre vos invitĂ©s, vous pourrez alors assortir votre vaisselle Ă  vos couleurs et Ă  votre thĂšme de façon simplissime. Nous avons choisi une grande assiette carrĂ©e de couleur bleu comme base puis une assiette en carton plus petite Ă  la couleur or. Pour le cĂŽtĂ© chic nous avons placĂ© plusieurs couteaux et les fourchettes Ă  l’aspect mĂ©tal qui ressemblent Ă  s’y mĂ©prendre Ă  de vĂ©ritables couverts. Le verre a vin et la flĂ»te sont eux aussi jetables, nous sommes restĂ©s sur la couleur de pied bleu marine mais vous pouvez Ă©galement introduire un peu de rouge. Pour le rond de serviette, rien de trĂšs compliquĂ© ! Nous avons seulement nouĂ© un ruban de satin bleu marine en 15 millimĂštres de largeur autour d’une serviette intissĂ©e de couleur rouge, Ă  l’aspect tissu. La base du noeud est dĂ©corĂ©e d’un petit diamant, vous pouvez trĂšs facilement rĂ©aliser le mĂȘme en vous basant sur des tutoriels vidĂ©os ! Decoration salle mariage la Belle et la Bete Si vous organisez un buffet cette disposition de chemin de table sera parfaite, nous en avons nouĂ© les pans grĂące Ă  un noeud automatique de couleur jaune en rappel Ă  la robe de Belle et cela change complĂštement l’aspect de la table. N’oublions pas les quelques symboles dissimulĂ©s dans nos Ă©lĂ©ments de dĂ©coration comme les livres anciens, ce chemin de table Ă  l’aspect fourrure pour la BĂȘte et des bouquets de roses, privilĂ©giez les fleurs fraĂźches qui parfumeront votre salle. Comme suspension, au dessus de notre table, nous avons chinĂ© un lustre Ă  l’aspect ancien sur lequel nous avons disposĂ© des bougies et quelques pampilles. La colombe qui le dĂ©core a elle aussi Ă©tĂ© customisĂ©e, nous lui avons ajoutĂ© une grande plume sur la queue pour la rendre plus majestueuse. Le faux plafond a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© grĂące Ă  une planche de contreplaquĂ© sur laquelle nous avons collĂ© du papier peint Ă  l’aspect luxueux. Un gateau la belle et la bete Vous n’avez pas la possibilitĂ© ou les moyens de faire rĂ©aliser votre piĂšce montĂ©e ? Sachez que vous pouvez trĂšs simplement dĂ©corer un gĂąteau sur le thĂšme de la Belle et la BĂȘte, ou inspirer votre pĂątissier grĂące Ă  nos photographies. Les quatre gĂąteaux superposĂ©s de tailles diffĂ©rentes sont recouverts de pĂąte Ă  sucre de couleur blanche, nous les avons entourĂ© de ruban de satin trĂšs large autour duquel nous avons collĂ© de petits diamants dorĂ©s. Les roses sont rĂ©alisĂ©es avec des pĂ©tales rouges en tissu et des points de colle sĂšche. Une figurine de mariage orne le gĂąteau, Ă  l’origine de couleur argent nous avons dĂ©cidĂ© de la bomber en or pour qu’elle correspondre plus Ă  notre dĂ©co de table. Que pensez-vous de notre dĂ©coration sur le thĂšme de La Belle et la BĂȘte ? Si vous avez besoin de plus de conseils la concernant, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter. Nous vous invitons Ă©galement Ă  partager cet article auprĂšs de vos amis sur les rĂ©seaux sociaux, ils pourraient ĂȘtre inspirĂ©s.

Dela forme de la belle et la bĂȘte, comprenant Mr & Mme ainsi que le nom en impression numĂ©rique de couleur au choix. IdĂ©al pour sublimer votre gĂąteau de mariage. Personnalisez le avec le nom des mariĂ©s. Dimension : 15-16cm de large environ (possibilitĂ© de faire plus large sur demande, en supplĂ©ment)

imp_top_85_BASIC 4 search   Éblouissez vos hĂŽtes avec ce cake topper personnalisĂ© qui trĂŽnera sur le haut du Wedding cake ! Unique et superbe comme souvenir. Ici un topper de mariage avec la Belle et la bĂȘte de Disney Indiquez simplement le nom/date et choisissez parmi nos 2 gammes de matiĂšres et leurs 20 coloris BASIC Acrylique Noir, Blanc, Bois clair PREMIUM PailletĂ©, Miroir, Pastel... Personnalisation N'oubliez pas de sauvegarder votre personnalisation pour pouvoir l'ajouter au panier Description complĂšte Le must pour un wedding cake sur mesure le topper personnalisĂ© avec le nom et date des nouveaux mariĂ©s ! Ce modĂšle de cake topper prĂ©sentant, tels des mariĂ©s, la Belle et la BĂȘte. La date de mariage sera gravĂ© en Blanc. Les fans des contes Disney adoreront. PensĂ©s et rĂ©alisĂ©s par nos designers, nos toppers sont des modĂšles uniques et originaux. Dimensions selon la longueur de votre nom, les dimensions du topper seront lĂ©gĂšrement modifiĂ©es afin de respecter la proportion Largeur 14 cm Hauteur 17 cm inclus les pics de 5cm si nĂ©cessaire, allonger-le encore en collant simplement un pic a brochette au dos du topper Pour obtenir votre topper de gĂąteau personnalisĂ©, il suffit simplement de nous fournir le prĂ©nom/age de votre choix et votre prĂ©fĂ©rence entre 2 gammes de matiĂšres et 20 coloris BASIC Topper Acrylique laquĂ© NOIR Topper Acrylique laquĂ© BLANC Topper en BOIS clair en contreplaquĂ© de Peuplier PREMIUM Topper Acrylique PAILLETÉ scintillant, de couleur Or, Argent, Noir, Rose, Rouge, Bleu ou Bordeaux Topper Acrylique MIROIR de couleur Or, Argent et Or Rose Topper Acrylique PASTEL de couleur Mauve, Jaune soleil, Bleu bĂ©bĂ©, Rose bĂ©bĂ© et Vert menthe Topper Acrylique Transparent pour un style design et Ă©purĂ© Topper en BOIS ton moyen en chĂȘne plein Pour les modĂšles de toppers contenant des gravures, la couleur de celles-ci sera blanche. Nos matiĂšres de haute qualitĂ© ont une Ă©paisseur de 2 mm et de ce fait sont sont robustes et rigides. Elles sont compatibles avec le contact alimentaire. Le topper pourra ĂȘtre conservĂ© en tant que souvenir, tel un trophĂ©e ou un cadeau ! Tous les toppers sont dĂ©coupĂ©s dans notre atelier de personnalisation en France, avec une machine Ă  dĂ©coupe laser classĂ©e parmi les meilleurs au monde grĂące Ă  sa prĂ©cision et nettetĂ© de dĂ©coupe et de gravage. En terme de personnalisation pour la pĂątisserie et cake design, l'atelier PlanĂšte GĂąteau vous propose Ă©galement de personnaliser d'autres objets Des impressions alimentaires de VOS PHOTOS sur Feuille de sucre , Azyme ou feuilles de transfert pour meringues Des impressions alimentaire personnalisĂ©es prĂ©-rĂ©alisĂ©es par nos designers sur des thĂ©matiques prĂ©cises moto, jeu de cartes, film, dessins animĂ©s, mode, etc.. 100 modĂšles de TOPPERS personnalisĂ©s en acrylique ou en bois, avec un choix de 20 coloris diffĂ©rents Des TAMPONS personnalisĂ©s pour embosser et imprimer les biscuits ou la pĂąte Ă  sucre Des POCHOIRS personnalisĂ©s Ă  utiliser sur vos gĂąteaux avec du glaçage royal, des colorants, l'aĂ©rographe... Des AUTOCOLLANTS gĂ©ants pour vos plateaux de prĂ©sentation, adaptĂ©s Ă  vos thĂ©matiques. NOTE S'agissant d'un montage graphique, il est Ă  noter que la photo de mise en scĂšne de cette fiche produit celle avec un gateau n'est pas contractuelle. Ainsi, mĂȘme s'il sera trĂšs ressemblant, il est donc normal qu'il y ait une lĂ©gĂšre diffĂ©rence d'apparence avec le topper reçu. close1 / 4 Topper gĂąteau personnalisĂ© mariage la Belle et la bĂȘte jmAKz.
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